Ma Mère, Qui Était alcoolique, n’a jamais été capable de prendre soin de moi; j’ai donc été élevée par ma grand-mère. Mon enfance et mon adolescence furent une période de perplexité. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère m’avait abandonnée, et je ne me rendais pas compte que j’étais bien mieux auprès de ma grand-mère. J’avais l’impression d’être un fardeau, je me sentais indésirable, et cette famille « parfaite », que j’attribuais à tout le monde, me manquait terriblement. Ce après quoi je soupirais le plus, c’était une mère, quelqu'un qui soit là pour me guider et me consoler.
Cependant, au cours des années, j’eus l’occasion de fréquenter l’école du dimanche d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. J’y appris que Christ Jésus avait souvent appelé Dieu « mon Père ». Il disait également « votre Père » et « notre Père » en s’adressant à ses disciples et à la foule. La Prière du Seigneur, par exemple, commence par les mots « Notre Père, qui es aux cieux! » Matth. 6:9. Je constatai que je pensais de plus en plus à Dieu comme à un Père.
Je découvris aussi à l’école du dimanche cette idée merveilleuse que Dieu est « Mère » aussi bien que Père. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy donne le sens spirituel de la Prière du Seigneur. Voici la première ligne de cette interprétation: « Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux. »Science et Santé, p. 16. Je trouvai d’autres endroits où Mary Baker Eddy nous dit encore que Dieu est notre Mère. J’aimais en particulier ce passage de Science et Santé: « L’Amour, le Principe divin, est le Père et la Mère de l’univers, y compris l’homme. »Ibid., p. 256.
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