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Une prière efficace

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1993


Pourquoi Les Prières semblent-elles parfois sans effet ? Dans la Bible, l’Évangile selon Matthieu relate qu’un jour les apôtres de Jésus se trouvaient devant une interrogation semblable. Il y avait un homme dont l’enfant présentait depuis longtemps des symptômes d’épilepsie. Quand il sut que les apôtres étaient dans les environs, il amena son fils afin qu’il soit guéri par la prière. Les apôtres prièrent pour cet enfant, mais il n’y eut pas de guérison.

Devant cet insuccès, l’homme réitéra sa requête auprès de Jésus. Il est rapporté que le Maître guérit l’enfant. Après cet incident, les disciples l’interrogèrent en secret afin de connaître les raisons de leur inefficacité, disant: « Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? » Jésus leur répondit que c’était à cause de leur « incrédulité ».  Matth. 17:19, 20.

Aujourd’hui comme jadis, cette interrogation subsiste. Les disciples actuels de Christ, devant les difficultés terribles qui les assaillent dans leur propre existence ou dans celle du monde — maladie, pauvreté, catastrophes prétendues naturelles et guerres — s’interrogent et se demandent sans cesse: « Pourquoi nos prières restent-elles sans effet ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à chasser cette pauvreté, cette maladie, cette misère de notre propre existence ou de celle du monde ? »

Grâce à la révélation de la Science Chrétienne, les lois divines de Vérité que Jésus enseigna et vécut, nous pouvons comprendre aujourd’hui la réponse que donna notre Maître à cette question. Dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, l’ouvrage dans lequel est consigné la révélation de la Science du Christ, nous lisons: « Notre Maître guérit les malades, pratiqua la guérison chrétienne et enseigna à ses disciples les généralités du Principe divin de cette guérison; mais il ne laissa aucune règle définie pour démontrer ce Principe qui guérit la maladie et la prévient. Il restait à découvrir cette règle en Science Chrétienne. » Nous y lisons aussi: » La Vérité est révélée. Il n’y a qu’à la mettre en pratique. » Science et Santé, p. 174.

La mise en pratique de cette « Vérité révélée », la Science Chrétienne, a permis à mon épouse de répondre à cette question dans sa propre existence. Avant de connaître la Science Chrétienne, elle souffrait depuis douze ans de maux de tête très violents. C’est une maladie répandue en Afrique, maladie qui, selon sa famille, était dûe à l’envoûtement. Elle la faisait souffrir cruellement, maigrir fortement et tomber souvent par terre. Sa famille a cherché sa guérison par tous les moyens; par la médecine moderne, par les méthodes traditionnelles africaines avec des plantes dites ancestrales, par certaines prières, mais tout cela s’est avéré sans succès aucun.

Pendant la période de nos fiançailles, je lui avais fait connaître la Science Chrétienne et elle demanda que nous priions pour ce cas. Je lui recommandai d’étudier Science et Santé d’un bout à l’autre. Cette étude éleva sa foi dans la toute-puissance divine et lui révéla une vision nouvelle de Dieu, de l’homme et de la relation de l’homme à Dieu.

Bien que cette lumière nouvelle de la Science Chrétienne soutînt sa compréhension de l’être, un jour, pendant cette période, cette maladie réapparut soudain. Je fus appelé en hâte à son chevet par sa famille, parce qu’elle avait décidé de s'appuyer uniquement sur la prière pour sa guérison. A mon arrivée, nous nous entretînmes des vérités sur sa vraie nature spirituelle d’enfant de Dieu et sur le rapport indissoluble qui l’unissait à Dieu.

Pendant que je priais, je perçus clairement I’ « incrédulité » s’opposait à la prière. C’est alors que je résolus d’expliquer à ses parents ce qu’était la prière en Science Chrétienne. Sa mère m’avoua qu’elle nourrissait secrètement des doutes au sujet de cette prière qui guérissait les malades sans accessoires matériels. Elle me dit: « Mon fils, ça fait douze ans que la guérison de ma fille tarde. Je l’ai menée partout et tous les moyens ont été utilisés, même les prières, sans succès. » Mais, à la fin de notre conversation, elle reconnut que cette conception de la prière selon la Science Chrétienne était nouvelle pour elle et accepta, sans arrière-pensée, que sa fille fût soignée de cette façon.

La prière en Science Chrétienne eut raison de ce cas et la guérison fut instantanée. Cela fait déjà dix ans qu’elle a eu lieu et la maladie n’a jamais reparu.

Qu’est-ce qui fut à la base de cette guérison ? Le pouvoir de l’Amour divin. Pourquoi n’arrivons-nous donc pas toujours à guérir la maladie ? Tout ce qu’enseigne notre Maître — et la Science Chrétienne — montre clairement que, pour être témoin du pouvoir divin dans la guérison des malades par la prière, le disciple chrétien doit remplir certaines exigences spirituelles.

Nous pouvons nous demander: Reconnaissons-nous et exprimons-nous l’unité de l’homme, l’image ou l’idée de Dieu, avec son Créateur ? C’est là la véritable nature de l’homme que révèle la Bible. Le comprenons-nous ? Acceptons-nous « maintenant même » notre perfection d’enfant de Dieu ? Cette vraie nature est révélée dans les Béatitudes et inclut l’humilité, la douceur, la compassion, la justice, la pureté, la miséricorde, la paix et la persévérance. Ainsi que le dit Science et Santé, « ce ne sont pas les platitudes humaines, mais les béatitudes divines qui reflètent la lumière et la puissance spirituelles qui guérissent les malades » Ibid., p. 446..

Ce sont donc ces bonnes attitudes de pensée et d’être — qui constituaient la nature et les qualités que Jésus manifesta et qui constituent également notre vraie nature spirituelle — qui nous permettent de démontrer le pouvoir divin du Christ. Si elles demeurent en nous et y demeurent avec abondance, nos prières auront un effet certain.

Ce qui empêche souvent nos prières d’être efficaces, c’est notre affection de la chair, c’est-à-dire de la matérialité, l’affection de tout ce qui est opposé au Christ, la vraie nature spirituelle de ’'homme. C’est l’envie, la haine, la jalousie, l’orgueil, la luxure et les pensées mauvaises. Ces pensées mortelles rebelles semblent voiler notre filialité divine et empêchent nos prières d’être efficaces. Elles ne sont extirpées de notre conscience que dans la mesure où nous acceptons et comprenons le fait que Dieu est la seule Cause, l’unique Créateur de l’homme.

L’homme est l’éternel reflet de Dieu, de Sa bonté. Il est témoin ou preuve de la puissance, de la magnificence, de la présence et de l’intelligence divines: il s’identifie à tout ce qui demeure en Dieu, le bien infini. L’homme en tant que reflet ne peut être séparé de Dieu, ne fût-ce qu’un seul instant. La reconnaissance de ce fait dévoile le néant et l’irréalité du mal, détruit notre affection de la matérialité et nous établit fermement dans notre unité avec Dieu. Cette capacité de démontrer notre inséparabilité d’avec Dieu ne vient pas de notre simple effort humain, mais elle vient de ce que nous reflétons Dieu: Dieu S’exprime en l’homme.

Possédons-nous la foi qui accepte, et surtout comprend, le fait irréversible que Dieu, le bien, est omnipotent et omniprésent ? C’est capital et impératif. Notre Maître, par sa spiritualité, discerna ce qui, dans le cas de l’enfant épileptique, empêchait la prière de ses disciples d’être efficace, c’est-à-dire l’incrédulité de l’entendement humain. La totalité divine est absolue, elle ne contient ni condition, ni réserve, ni restriction, ni concession, ni opposition. La foi véritable, élevée au niveau de la compréhension spirituelle, nous donne la force de démontrer que Dieu est tout-puissant et toujours présent. Le mal, c’est l’incrédulité ou la prétention que Dieu, le bien, n’est pas tout-puissant ni toujours présent. C’est pourquoi le mal est chassé par la foi et la compréhension spirituelle. Le discernement spirituel nous rend conscients du fait que rien ne peut limiter la présence et le pouvoir infinis de Dieu, le bien, qui seul détermine et constitue l’être véritable de l’homme.

Notre Maître montra clairement à ses disciples l'importance de la foi dans la guérison, lorsqu’il dit: « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. » Matth. 17:20. En définissant la foi comme la compréhension de la toute-présence et de la toute-puissance de Dieu, on peut dire: « Si vous compreniez que Dieu est tout-puissant et toujours présent, et même si cette compréhension n’était pas plus grosse qu’un grain de sénevé, vous diriez à cette maladie: “Transporte-toi d’ici là [à ton néant], et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible.” » Ceci est en accord avec cette déclaration de foi absolue que fait Mary Baker Eddy dans son livre Rétrospection et Introspection: » La Science dit à toutes sortes de maladies: “Sache que Dieu est toute-puissance, et toute-présence, et qu’il n’y a rien d’autre que Lui“; et les malades sont guéris. » Rétr., p. 60.

Mary Baker Eddy parle souvent, dans ses écrits, de la prière comme du désir juste, désir d’être semblable au Christ et de faire la volonté de notre Père. Posons-nous la question: Quel est notre vrai désir en priant ? Prions-nous pour que Dieu ajoute quelque chose de nouveau à Sa création, Lui dont les Écritures disent qu’il créa tout complet et parfait ? La Science Chrétienne nous apprend que la prière ne consiste pas à changer la réalité ni à ajouter quelque chose dans la création divine, mais à la révéler telle que Dieu la connaît et l’a faite: bonne, harmonieuse et parfaite. La prière nous rappelle, nous révèle ce qui constitue, en fait, notre véritable nature, spirituelle. Elle nous rend conscients de ce qui est vrai de Dieu et de l’homme, elle spiritualise notre pensée, christianise notre vie et purifie nos mobiles.

Il nous faut demeurer perpétuellement dans la conscience de la Vérité. Notre Leader, Mary Baker Eddy, écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « Vivre en maintenant sans cesse la conscience humaine en contact avec le divin, le spirituel et l’éternel, c’est individualiser le pouvoir infini; et cela, c’est la Science Chrétienne. » Miscellany, p. 160. C’est cette individualisation du pouvoir divin qui donne à nos prières aujourd’hui une efficacité incontestable pour chasser le mal.

Dieu est infaillible, omniprésent et éternel. La prière qui est l’accomplissement de Sa volonté est toujours efficace. Rien ne peut interférer avec cette prière, rien ne peut ni l’empêcher, ni la renverser, ni la reporter, ni la rendre infructueuse. Quelle immense promesse pour tous les chercheurs sincères de la Vérité !

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