Dans Mon Enfance, un examen médical subi à l’école aboutit au pronostic suivant: je ne serais jamais en assez bonne santé pour faire du sport, et je devais restreindre toute activité physique. Selon le diagnostic, j’avais de l’asthme; le médecin prévint ma mère que je ne pourrais jamais monter les escaliers d’un trait.
Peu après, ma mère a entrepris l’étude de la Science Chrétienne. Dès ce moment-là, mon état physique s’est amélioré, et il y a bien des années que je suis guéri. J’ai pratiqué de nombreux sports sans aucun problème. J’étais alors trop jeune pour me souvenir avec précision du contenu des prières de ma mère, mais ce que je sais, c’est qu’elles furent efficaces. Par la suite, ma mère est devenue praticienne de la Science Chrétienne.
J’ai fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne jusqu’à l’âge de vingt ans. Malgré cette instruction, je n’étais Scientiste Chrétien que de nom. Mais, plus tard, j’ai épousé une merveilleuse jeune fille, une véritable Scientiste qui mettait en pratique sa religion. Grâce à son aide et à son exemple, j’ai enfin appris à mettre moi-même cette Science en pratique, et j’ai pu ainsi me guérir de l’habitude de fumer et de boire en société.
A un moment donné, au cours de ma carrière dans les affaires, j’ai été licencié à la suite de la fusion de deux compagnies: mon poste faisait double emploi. Au même moment, l’élection des nouveaux Lecteurs allait avoir lieu dans notre filiale de l’Église du Christ, Scientiste.
Ma femme et moi avons pensé qu’un nouvel emploi pouvait nous amener à déménager. Dans nos prières, nous nous sommes rappelés cette partie de la définition que Mary Baker Eddy donne de l’Entendement dans Science et Santé: «... la Divinité, qui délimite mais n’est pas délimitée. » Nous avons aussi prié pour savoir que Dieu dirigeait cette élection. J’ai été nommé Premier Lecteur.
Les deux premières années nous ont apporté une grande stabilité. C’était en outre ma seule activité; elle répondait donc à un besoin. Pendant cette période, j’ai envoyé des curriculum vitœ à bon nombre de compagnies, répondu à de nombreuses annonces et subi beaucoup d’interviews. On m’a proposé plusieurs postes. Trois d’entre eux, qui étaient intéressants, exigeaient que nous allions nous installer dans une autre région. A chaque fois, nous avons estimé que le travail de Lecteur faisait partie du plan de Dieu, et nous avons donc décidé de ne pas accepter d’emploi éloigné. Le cantique 95 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne nous a apporté un grand réconfort. On y lit qu’il faut être le « bon serviteur » de Dieu, et que « Sa main tendre nous conduit ». Se laisser conduire par Dieu, c’est laisser Son plan se dérouler.
Au début de la troisième et dernière année de mon mandat de Premier Lecteur, nos finances étaient telles qu’il fallait sans tarder faire quelque chose. C’est alors qu’une entreprise dans laquelle j’avais été employé auparavant m’a fait une excellente proposition. Comme c’était une entreprise locale, nous n’avions pas à déménager. Le poste m’offrait la possibilité de voyager dans le monde entier. Mon nouvel employeur, compréhensif à l’égard de mes responsabilités de Lecteur à l’église, m’a permis de m’organiser de telle sorte que je puisse aller jusqu’au bout de mon mandat sans manquer plus de quelques services.
Nous sommes très reconnaissants de la stabilité que nous apporte notre fidélité au plan de Dieu. Nous avons appris par la suite que nous avions été protégés en refusant les trois autres emplois proposés: dans chacun des cas, soit le poste avait été supprimé, soit la société n’existait plus.
J’ai eu de nombreuses preuves, dans mon existence, de l’efficacité de cette Science. Des relations humaines plus harmonieuses, des preuves du fait que nos ressources viennent de Dieu, des guérisons physiques et de nombreux problèmes professionnels résolus grâce à l’inspiration divine m’ont convaincu que la Science Chrétienne est bien le Consolateur promis par Christ Jésus.
Jupiter (Floride), U.S.A.
