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La certitude que Dieu pourvoit à tous les besoins

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1993


Vous Êtes-Vous déjà trouvé dans la nécessité de vous procurer un nouvel emploi ? Ou vous avez peut-être dû faire une dépense imprévue qui a mis vos fonds à mal, ou encore vous avez été angoissé à l’idée de ce qu’il fallait pour payer les études de vos enfants ou pour assurer votre retraite. Un écart important entre l’offre et la demande, voilà une situation que beaucoup doivent affronter, sous une forme ou sous une autre.

Dans les périodes d’incertitude, il nous vient parfois cette pensée: » Si seulement nous pouvions placer un peu plus d’argent chaque mois », ou « Si seulement nous pouvions solder notre emprunt » ou encore « Si seulement nous pouvions sortir de cette période difficile. » Le désir de se constituer un capital, de se réserver une poire pour la soif, comme on dit, est tout à fait compréhensible dans la société moderne. A cet égard, ceux qui étudient la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy, trouvent de l’inspiration dans certaines vérités bibliques fondamentales. « Dieu est Amour », dit le livre d’étude, faisant écho aux Écritures. « Pouvons-nous Lui demander d’être davantage ? » Et plus loin, dans le même paragraphe, notre Leader pose les questions suivantes: « Nous attendons-nous à changer la perfection ? Supplierons-nous la fontaine jaillissante, qui nous verse déjà plus que nous n’acceptons, de nous donner davantage ? » Science et Santé, p. 2.

Il est naturel de rechercher la sécurité dans le domaine des ressources présentes et à venir. Ce désir trouve une réponse dans une meilleure compréhension de la nature de Dieu, l’Amour infini, la véritable source et le soutien de notre être.

Les enfants d’Israël ont dû apprendre à faire confiance à Dieu, le seul Dieu, pour pourvoir à leurs besoins. Tandis qu’ils suivaient Moïse au cours de leur migration de quarante ans à travers le désert, ils éprouvaient le besoin primordial de voir leur nourriture assurée. La Bible nous dit dans le livre de l’Exode: « Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron », car ils étaient convaincus qu’ils allaient mourir de faim. Mais en réponse à cette crainte, Dieu s’adressa ainsi à Moïse: « Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi. » Ex. 16:2, 4. Ainsi les enfants d’Israël ramassèrent du pain chaque jour, pendant quarante ans, comme Dieu l’avait promis. Et non seulement ils mangèrent à leur faim, mais, et c’est le plus important, ils apprirent à considérer Dieu comme la source infaillible de leurs ressources.

Il y a plusieurs années, nous avions emménagé dans une ville où nous n’avions ni amis ni relations d’affaires. Notre déménagement devait me permettre d’avoir un poste dans une certaine compagnie. Il devint vite évident, toutefois, que cette offre d’emploi n’émanait pas d’une organisation digne de confiance. C’est ainsi que, dans un contexte industriel très concurrentiel, j’ai dû créer une entreprise avec un capital d’exploitation très modeste.

Les factures s’accumulant et la perspective de décrocher de nouvelles affaires semblant se rétrécir de plus en plus, je me mis à étudier en détail tout ce dont avait besoin cette nouvelle entreprise. Il semblait indispensable d’en accroître le volume tout en réduisant les frais généraux. Il nous fallait quelqu’un qui eût de l’expérience dans les relations commerciales et qui fût bien introduit dans ce milieu. Nous avions besoin soit d’un petit nombre de commandes importantes, soit d’un grand nombre de petites commandes afin de payer les dépenses courantes. Passant sans cesse en revue tout ce qui était nécessaire, je me sentais très seul et j’avais très peur. Des jours d’angoisse succédaient aux nuits blanches.

C’est dans ces circonstances que je me suis tourné vers la Prière du Seigneur que nous a donnée Christ Jésus. Le verset qui, dans cette prière, semblait convenir le mieux à ma situation était: « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » Matth. 6:11. La certitude d’avoir son pain quotidien paraissait être, littéralement, ce dont ma famille avait le plus grand besoin. Le sens spirituel de ce verset arrêta mon attention. Nous lisons dans Science et Santé: « Donnenous Ta grâce pour aujourd’hui; rassasie les affections affamées. » Science et Santé, p. 17.

Qu’est-ce que la grâce ? Quel rapport y a-t-il entre la grâce et le pain quotidien ? Que sont « les affections affamées » ? Voilà les questions que je me posais.

Un jour, j’ai trouvé la phrase suivante dans le livre d’étude de la Science Chrétienne: « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres. » Ibid., p. 4. Immédiatement, il me vint à l’esprit que ce dont j’avais le plus besoin, ce n'était pas d’avoir davantage de contrats, moins de frais généraux, des relations commerciales fructueuses, un petit nombre de commandes importantes ou beaucoup de petites, mais c’était de devenir un meilleur chrétien, en me considérant davantage comme la ressemblance spirituelle de l’Amour, Dieu. Il semblait logique qu’une meilleure appréhension de ma véritable identité, à l’image de Dieu, ait pour résultat une expression plus parfaite des qualités divines, comme la sagesse, la douceur et l’amour. Ma façon de voir la prière commença, dès lors, à changer.

Jésus nous indiqua l’attitude à adopter face à nos besoins les plus profonds lorsqu’il conseilla: « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:31-33.

Chaque matin, tandis que, seul avec Dieu, je répétais la Prière du Seigneur avec une confiance accrue, je comprenais mieux que Dieu est notre Père-Mère à tous. Il est à la fois le Créateur de l’homme et Celui qui le nourrit et le soutient. Je reconnaissais la présence éternelle du bien, émanant de Dieu avec une continuité qui ne connait ni fluctuations ni limites. J’ai constaté pour la première fois (et avec une joie immense) que Jésus a ordonné à ses disciples de prier pour le pain « quotidien ». Cela est conforme à ce que vécurent les enfants d’Israël, nourris chaque jour d’une manne nouvelle pendant la traversée du désert.

Je priais aussi pour acquérir une meilleure perception de l’homme à la ressemblance spirituelle de Dieu, reflétant Son intégrité et Sa perfection, exprimant Son amour universel sans aucune restriction. Pas à pas, ma recherche s’est orientée vers une meilleure compréhension de ce qu’est l’amour de Dieu, plutôt que vers un gain matériel.

A trois reprises durant cette période, le solde des comptes a frôlé le zéro. Mais chaque fois, de nouvelles commandes lucratives sont arrivées immédiatement, et souvent de façon très inattendue. Et, ce qui est encore mieux, des défauts de caractère disparaissaient à mesure que je comprenais mieux ce qu’est l’être réel de l’homme. C’était là la preuve indéniable que Dieu pourvoit à chaque besoin.

Pour les sens matériels, l’homme est limité et vulnérable; il manque souvent de nourriture, il est sans domicile, sans emploi, sans amis et en mauvaise santé. Mais cette façon de voir ne nous présente pas la version complète de l’histoire, ni même la véritable histoire, car elle laisse entendre que l’homme est sans Dieu — Dieu qui est le bien.

En revanche, comprendre que Dieu est Tout, c’est reconnaître que l’homme est inclus dans Sa totalité. C’est savoir que l’homme est inséparable de l’Amour omniprésent, notre Père-Mère à tous. C’est savoir que l’homme, ressemblance de Dieu, ne peut être ni restreint ni limité. C’est avoir la certitude absolue que le bien est disponible à chaque instant de chaque jour.

Tout comme pour les enfants d’Israël, il n’a jamais été promis que notre pélerinage en direction de l’Esprit nous dispenserait de prouver la nature inépuisable de Dieu. Mais c’est là le moyen de progresser, de mieux comprendre Dieu et la façon intarissable dont Il répond à tous nos besoins.

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