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L’atelier: Être parents aujourd’hui

Élever des enfants en des temps difficiles

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1993


« Je viens de recevoir votre lettre au sujet du rôle des parents. Comme je suis rentré il y a peu et que vous souhaitez une réponse rapide, j’ai simplement noté quelques idées en vrac. Ces lignes exigeront peut-être pas mal de corrections, et je ne suis pas sûr d'être qualifié pour participer à cet atelier, parce que j’ai bien des doutes sur mon efficacité de père. J’ai cependant appris certaines choses. »

Lorsque nous avons demandé à quelques personnes de contribuer à cet atelier, nous avons reçu la réponse ci-dessus d’un homme qui a deux enfants et vit en Grande-Bretagne.

Sa remarque produit-elle en vous un certain écho ? Avez-vous jamais eu des doutes sur votre efficacité de père, de mère, d’oncle ou de tante, ou même de simple citoyen concerné par les enfants de sa ville ou de son village ? Il n’est pas facile d’élever des enfants à notre époque. La crise économique pèse sur de nombreuses familles, et bien des parents craignent de perdre leur emploi. Souvent le père et la mère travaillent tous les deux et s’inquiètent peut-être de ce que leurs enfants passent trop de temps livrés à eux-mêmes. La drogue représente un autre danger. Et, depuis quelque temps, on entend de plus en plus parler de violence dans les écoles, d’enfants qui possèdent des armes et les utilisent parfois contre leurs camarades.

Une montagne de problèmes ? Certes ! Impossible à surmonter ? Non ! En œuvrant pour le bien-être de leurs enfants, les parents peuvent sentir, avec soulagement, qu’ils maîtrisent la situation. Nous avons parlé avec trois Scientistes Chrétiens dont l’expérience en matière d’éducation est très différente. Mais ils ont un point commun: tous se sont appuyés sur la prière pour faire face à leurs responsabilités. Leur amour pour la famille et pour Dieu les a soutenus, et a élevé la façon dont ils conçoivent leur rôle de parent.

Il y a peu, nous avons eu une conversation avec une femme qui étudie la Science Chrétienne et qui a longtemps travaillé avec des personnes en liberté conditionnelle ou en sursis. Actuellement, elle accueille des enfants qui ont subi des sévices physiques ou sexuels, qui ont fait une fugue, ou qui ont été renvoyés d’autres foyers de placement familial. Nous lui avons d’abord demandé de nous donner des détails sur sa vie de mère d’accueil.

Mon mari enseigne dans un centre de détention pour mineurs et nos filles ont respectivement huit et douze ans. Depuis cinq ans que nous sommes famille d’accueil, nous avons reçu près de deux cents jeunes dans notre foyer. La plupart sont des adolescentes. Nous en recevons quatre à la fois. Nous avons quatre lits au rez-de-chaussée. La plupart des enfants sont étiquetés en fonction de leur passé: ils ont subi des sévices sexuels, ils ont été maltraités ou ils vivent une situation conflictuelle chez eux. Parfois, ils se sont enfuis, ou ils ont été chassés d’un autre foyer d’accueil, ou ils ont besoin d’un abri sûr. Nous les gardons de un ou deux jours à quelques mois. Nous travaillons avec un organisme d’État pour savoir si les enfants peuvent rentrer chez eux ou s’ils doivent être placés dans une famille qui puisse les accueillir plus longtemps. Nous voyons aussi s’ils ont besoin d’un encadrement plus strict, comme un foyer d’éducation. Parfois, ils nous quittent pour aller d’un endroit à un autre. On me demande souvent comment je peux laisser partir ces gosses. Je dois sans cesse revenir à l’idée que Dieu est leur véritable Père-Mère, qu’ils ne peuvent être séparés un seul instant de Sa sollicitude, et que leur progrès seront toujours assurés. Les enfants nous offrent l’occasion de les aimer et de progresser avec eux. Je suis toujours heureuse d’être témoin de quelques-uns des progrès accomplis. C’est là, je crois, la meilleure façon de les accueillir.

En vous occupant d’enfants placés, et surtout d’enfants perturbés, comment faites-vous pour pénétrer au-delà des apparences et voir ce qui est vraiment bon en eux ? — Eh bien, je me réfère à deux grandes idées directrices; elles sont en quelque sorte stimulées par mes propres besoins, par mes progrès et mes guérisons personnelles. La première est la nécessité de se débarrasser des étiquettes encombrantes avec lesquelles les adolescentes arrivent chez nous. Pour réussir à établir une relation avec ces jeunes, nous devons d’abord clarifier nos idées sur l’enfance. Ces jeunes que l’on dit maltraités sexuellement ou physiquement, négligés, sans attaches affectives, drogués, violents, marqués pour la vie sont en réalité les idées spirituelles de Dieu, le bien, des idées parfaites, épanouies. Il nous faut alors détacher les étiquettes et l’histoire humaine de la personne, pour chercher en elle les qualités divines dont nous sommes conscients, et nous y accrocher.

Il ne faut vraiment pas avoir peur des étiquettes. Lorsque nous nous attachons aux qualités divines que nous découvrons, nous devons aussi nous efforcer de nous débarrasser de toute pensée négative et surtout de la crainte. C’est là un défi à relever par tous les parents. Il peut s’agir aussi bien des craintes au sujet de l’influence que subissent nos enfants auprès de leurs amis, que de ce qui pourrait arriver sous notre toit.

Pouvez-vous nous donner un exemple qui illustre ce que vous venez d’expliquer ? — Assurément. L’histoire suivante montre bien comment la guérison peut se produire lorsque nous prions et que nous nous attachons aux qualités divines. Il s’agit de l’enfant unique d’une mère célibataire, malade mentale. A neuf ans, la petite prenait l’autobus, après l’école, pour aller en ville vendre de la drogue dans la rue. Quand elle est arrivée chez nous, elle était en classe de troisième; elle faisait partie d’une bande, séchait souvent les cours, quand elle n’était pas renvoyée pour avoir fumé ou s’être bagarrée. Au-delà de cette terrible image, j’ai vu une jeune fille intelligente, chez laquelle transparaissait l’honnêteté là où il y avait eu vol, la paix là où avait régné la colère. J’ai vu les signes de la force paisible et de la sécurité prendre le pas sur les activités de la bande, dont elle avait fait partie parce qu’elle symbolisait, à ses yeux, la force et lui donnait le sentiment d’appartenir à quelque chose. Pendant plusieurs mois de cohabitation orageuse, je me suis accrochée à ces qualités spirituelles, et je les ai vues se développer. Nous avons fini par nous aimer avec tendresse. Cette jeune fille est ensuite allée vivre dans une famille d’accueil pendant une longue période, avant de retourner chez sa mère. Elle est maintenant au lycée où elle suit des cours de haut niveau, tout en travaillant à temps partiel. Elle ne fume plus et, comme elle le dit elle-même, elle ne « s’habille plus comme un gangster », en d’autres termes, elle ne fait plus partie d’une bande.

Vous avez mentionné deux idées directrices... — La seconde est l’esprit de pardon. Il y a plusieurs années, nous avons accueilli une autre adolescente qui avait subi de graves sévices sexuels pendant plusieurs années. Deux autres placements dans des familles d’accueil avaient échoué. Elle se droguait, avait de fréquents rapports sexuels avec des partenaires de rencontre, manquait l’école, avait fait des fugues et défiait toute autorité. Elle avait aussi des tendances suicidaires. Un soir, je l’ai trouvée particulièrement déprimée. Assise par terre, je la tenais dans mes bras alors qu’elle pleurait. J’ai prié alors pour voir qu’elle était innocente, et non victime de l’immoralité et de mauvais traitements. Mais j’ai ressenti surtout la nécessité de pardonner à ses parents et de me libérer de la colère que j’éprouvais en voyant les cicatrices que leur conduite avait laissées dans sa vie. J’ai prié pour savoir que l’enfant et ses parents étaient des membres bien-aimés de la famille parfaite de Dieu, l’Amour. Ils étaient les idées spirituelles de Dieu, donc ils étaient tous innocents, et pas seulement la jeuno fille. Peu de temps après, elle nous laissait l’embrasser. Elle parlait davantage, et elle a abordé avec franchise la question des normes morales. Elle a renoncé à la drogue et aux rapports sexuels, et elle a eu envie de retourner à l’école. Mais le plus beau a été d’entendre les assistants sociaux, ses professeurs et ses camarades faire des commentaires sur la transformation qu’ils voyaient s’opérer en elle.

Que pouvez-vous dire encore au sujet des qualités à discerner chez ces enfants ? — Lorsque vous apprenez à connaître les jeunes, ces qualités font surface. Il y a des qualités en chacun de nous; le bien est toujours là. Il nous faut prier pour le voir.

Comment aidez-vous les enfants à le voir ? N’ont-ils pas parfois érigé des murailles autour d’eux, ou accepté ces fausses lois, ces étiquettes qu’on leur a attribuées ? — C’est exact. C’est pourquoi il faut leur répéter ce qui est vrai à chaque instant, et le répéter en soi-même en priant. Je commence par me demander: « Qu’est ce que Dieu accomplit maintenant même dans la vie de cet enfant ? Et qu’accomplit-Il dans la mienne ? » Je leur dis aussi qu’ils sont bons ! Nous parlons de qualités, des qualités chrétiennes. Nous parlons de comportement, des conséquences d’une bonne conduite, de choses qui appartiennent toutes au Principe et à I’Amour, surtout en ce qui concerne les relations parents-enfants.

Qu’est-ce qui vous a amenée à accueillir ainsi des enfants ? — Il y a plusieurs années, une nurse de la Science Chrétienne qui assistait a la naissance de ma première fille émit l’idée que, dans un certain sens, nous sommes tous des parents adoptifs, puisque Dieu est le vrai Père-Mère de chacun. Mon mari et moi nous sommes donc efforcés de comprendre que Dieu, le Principe, l’Amour divin, opérait à travers nous. Et, lorsqu’il y a cinq ans, une annonce nous a présenté la possibilité de devenir parents d’accueil, nous avons répondu favorablement, car cette idée nous était deja chere dans le cadre de notre propre famille.

Vous a-t-on posé des questions au sujet de votre religion ? — Oui. On nous a demandé comment nous abordions les problèmes d’ordre médical. Nous avons déclaré que nous obéirions aux exigences de l'État. Et les questions se sont arrêtées là. Les enfants dont nous nous sommes occupés ont eu des guérisons, même sur le chemin du service des urgences. Nous avons eu des cas de rhume, de grippe et d’autres maladies contagieuses qui ne se sont pas répandus dans la famille.

Est-ce que les enfants savent que vous priez ? — Oui, je ne le leur cache pas.

Vous posent-elles des questions à ce sujet ? — Cela arrive. Elles viennent avec nous à l’école du dimanche. Notre église a été formidable; elle a fait preuve d’une grande souplesse: nous avons en effet de fréquents changements dans la famille, et les besoins different d’un enfant à l’autre. A un certain moment, l’école du dimanche a créé une « classe d’accueil », en fonction des besoins. Les nouveaux élèves y sont accueillis, on leur enseigne les Écritures, on leur présente la Science Chrétienne, et ils sont aussi invités à donner leur point de vue et à parler de la façon dont ils se représentent Dieu.

C’est formidable ! Vos propres filles doivent aussi beaucoup apprendre et progresser... — Sans l’ombre d’un doute ! C’est, du reste, la question qu’on me pose le plus souvent. Mais en fait, ce que les gens veulent savoir, c’est si je n’ai pas peur que le comportement asocial de ces jeunes ne déteigne sur mes filles. Au début, nos proches étaient aussi quelque peu inquiets. Ils soutenaient notre action, mais ils étaient préoccupés. Chaque jour nous réaffirmons que seul le bien est contagieux. Les écarts de conduite ne le sont pas. Dans Ecrits divers, Mary Baker Eddy affirme: « Si seulement les hommes voulaient croire que le bien est plus contagieux que le mal, puisque Dieu est omniprésence, combien plus certains seraient le succès du médecin et la conversion des pécheurs par le pasteur. » Écrits divers, p. 229. Que nous craignions que nos enfants ou ceux de nos amis soient attirés par des comportements asociaux, ou que nous en voyions les effets sous notre toit, nous pouvons savoir que nous sommes tous, en réalité, attirés par le bien, parce que nous sommes les enfants de Dieu. Je travaille aussi avec ce passage des Psaumes: « Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. » Autrement dit, aucun comportement ne représentera un fléau pour ta demeure. Mes filles en savent certainement plus long sur les comportements asociaux que la plupart des enfants de leur âge, mais cela les oblige à développer et à utiliser leurs qualités chrétiennes, et ainsi à progresser. Avec les années, nos proches peuvent voir que cette activité a été une bénédiction pour tous, y compris pour nos propres enfants.

La prière et la garde des enfants

Nous vivons avec nos deux enfants dans la banlieue d’une grande ville européenne. Actuellement, mon mari travaille à l’étranger, mais il rentre chaque week-end. Depuis deux ans, je fais du travail à domicile, mais tout de suite après la naissance des enfants, j’ai dû travailler à l’extérieur, et ce pendant dix ans. Mon mari s’est occupé de notre fils aîné pendant ses trois premières années, mais lorsque notre deuxième enfant est né, il travaillait aussi à l’extérieur.

Comme toutes les mamans qui travaillent, ma principale préoccupation pendant ces dix ans a été de m’assurer que les enfants étaient bien soignés. Si je n’avais pas eu cette certitude, j’aurais eu du mai à accorder à mon travail l’attention nécessaire.

Quand je regarde en arrière, je peux dire ceci en toute honnêteté: plus je comprenais que les enfants étaient directement sous la garde de Dieu, plus j’en avais la preuve dans notre vie de famille. Nous avons trouvé des personnes merveilleuses pour s’occuper d’eux. La prière et l’étude de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy m’ont apporté la paix et le sentiment que mes enfants étaient en sécurité et ne manquaient de rien, tout au long de ces années. La définition que Mary Baker Eddy donne du nom Japhet dans le livre d’étude de la Science Chrétienne m’a été des plus utiles, surtout le fait de savoir que chacun est « I’enfant de Sa sollicitude ». Science et Santé, p. 589. Lorsque les enfants n’étaient pas bien, je passais beaucoup de temps à prier, le plus souvent pendant la nuit. Cela ne m’a cependant jamais fatiguée, bien au contraire ! Les guérisons qui en ont découlé ont été une grande source de réconfort. Oui, c’est la prière, la communion avec Dieu, qui m’a toujours permis d’élever mes enfants dans la joie, sans avoir le sentiment d’être accablée.

Lorsque j’étais au travail ou en déplacement professionnel, je m’assurais toujours que ceux qui s’occupaient des enfants pouvaient m’atteindre à tout moment en cas de besoin. C’était pour moi la façon d’exprimer ma sollicitude maternelle dans la circonstance, et d’assumer le mieux possible ma responsabilité légale de mère. J’insistais toujours pour être contactée sans faute si les enfants n’allaient pas bien. Mais, surtout, je priais chaque jour pour savoir que tous les membres de la famille étaient gouvernés par Dieu, I’Amour, qui prenait soin de chacun. Nous avons souvent pu le vérifier, comme nous avons eu la preuve que Dieu communique directement avec les enfants. En voici un exemple:

Il y a deux ans, notre fils aîné, alors âgé de dix ans, devait partir seul en avion pour rendre visite à un ami (à sept heures de vol de chez nous). Trois jours avant la date de son départ, il est tombé malade et est allé se coucher tôt dans l’après-midi. Les symptômes n’étaient pas inquiétants. Pourtant, lorsque je suis rentrée dans sa chambre, quelques heures plus tard, il avait l’air éveillé, mais il n’a pas répondu lorsque je l’ai appelé, et il n’a pas réagi non plus lorsque je I’ai touché. Saisie de crainte, je me suis détournée et j’ai dit à haute voix: « Père, je sais qu’il T’appartient et que Ta voix, il peut l’entendre. »

Puis j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne et, ensemble, nous avons déclaré avec conviction que les enfants n’ont pas besoin d’un intermédiaire humain — père ou mère — pour savoir qu’ils sont les enfants de Dieu, le Père et la Mère de tous. Dieu, I’Entendement divin, communique directement avec chacune de Ses idées.

Pendant la conversation, j’ai retrouvé ma paix. Je suis retournée ensuite vers mon fils, et j’ai constaté qu’il avait fermé les yeux et dormait paisiblement. J’ai quitté la chambre pour m’occuper de notre plus jeune fils à qui j’ai dit: « Il nous faut savoir que ton frère va bien. Il a besoin de notre aide. »

Aussitôt le petit m’a répondu avec une et une autorité surprenantes: « L’erreur doit se tenir tranquille et arrêter tout de suite de nous embêter ! » Dans les secondes qui ont suivi, une voix s’est écriée de l’autre chambre: « Je me sens bien mieux. » Sur quoi notre petit dernier a couru dans la chambre de son frère, sauté sur son lit et dit: « Oui, et je t’ai aidé ! » Dieu avait en effet parlé directement à tous les deux. Deux jours plus tard, notre fils aîné s’envolait pour la première fois, seul, au-dessus de l’Atlantique. Il a passé de merveilleuses vacances.

Une croissance spirituelle indispensable

Pour être honnête, je trouve qu’il est très difficile d’être père. Bien que mes enfants soient adultes et vivent de leur côté, mes devoirs de père n’ont pas cessé, même s’ils ont changé. Lorsque mes enfants étaient petits, je devais avoir beaucoup de disponibilité, d’énergie, de souplesse et de résistance sur tous les fronts, et je n’étais pas sûr de posséder tout ce qu’il fallait pour être un bon père. Je me rendis bien vite compte que la croissance spirituelle était indispensable, et je fus ainsi forcé de faire des progrès dans des domaines que j’aurais peut-être négligés en d’autres circonstances. Je dus apprendre ce que signifie vraiment être désintéressé, vivre pour les autres, et je compris ainsi bien mieux ma véritable identité.

La Science Chrétienne m’a permis de résoudre toutes ces questions en me donnant notre Père-Mère Dieu pour modèle; elle m’a montré la vraie nature de l’homme, sa nature spirituelle, alors que j’étais aux prises avec des concepts mortels limités de parents et d’enfants qui me semblaient bien réels; elle m’a appris que les lois sociales, psychologiques et médicales que la société déclare applicables à toute la population ne sont pas des lois du tout, car sous le gouvernement du Principe divin, c’est-à-dire l’Amour, les familles peuvent être une loi pour elles-mêmes.

J’ai découvert que la nécessité de faire confiance à Dieu et à Sa sollicitude envers Ses enfants est une nécessité absolue a chaque stade de l’éducation; j’ai aussi découvert que nous devons nous en remettre à Lui pour assurer leur épanouissement intellectuel, affectif et social, pour maintenir leur santé et l’harmonie de leur existence, en sachant qu’Il est l’essence de leur identité et de leur indépendance de pensée, leur point d’ancrage pour toutes les questions morales et spirituelles. Cette confiance placée en notre Père-Mère Dieu ne décharge jamais les parents de leur responsabilité, mais elle les empêche de la ressentir comme un fardeau.

Il y a plus de vingt-cinq ans que je suis père, et j’estime toujours indispensable de s’effacer pour s’en remettre entièrement à Dieu.

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