Pendant De Nombreuses années, j'ai eu de très mauvais rapports avec mes beaux-parents. En fait, nous ne nous parlions pas du tout. Un jour, ma fille les a rencontrés dans un magasin et aucune parole n'a été échangée. Lorsqu'elle est venue me rendre visite ensuite, elle m'a relaté cet incident et nous avons ri toutes les deux des choses horribles que ces gens avaient faites dans le passé.
Après son départ, j'ai repensé à notre conversation et je me suis rendu compte que je n'aurais pas dû me comporter ainsi. J'essayais d'être une meilleure chrétienne, d'acquérir plus de spiritualité et je savais que je ne devais pas me réjouir de manquer ainsi d'amour: je devais au moins m'efforcer de faire mieux. J'ai essayé d'avoir quelques pensées positives à l'égard de ces gens, mais je ne parvenais pas à éprouver autre chose que de l'amertume et de l'hostilité. J'ai résolu de me tourner vers Dieu et de prier sérieusement à ce sujet.
J'ai alors compris que je ne pouvais pas guérir cette situation si je ne voyais pas mes beaux-parents comme les enfants de Dieu pleins d'amour — ce qui, je le savais, était leur vraie nature — mais je ne semblais pas y parvenir. Il s'était passé trop de choses; je m'étais sentie trop malheureuse ! J'ai ruminé ainsi pendant un ou deux jours, éprouvant une suffisance qui me paraissait réconfortante et honnête. Pourtant, je savais que cette discordance n'était pas conforme au fait spirituel.
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