Faire partager les richesses du Sentinel,du Journal et des Héraut
Dans le Héraut de juillet, la première partie de cet atelier invitait les lecteurs à jeter un regard nouveau sur les différentes possibilités de faire connaître les périodiques.
A ceux qui pensaient que c'était là une activité valable pour les autres, cette première partie suggérait diverses façons pratiques de se lancer eux-mêmes dans l'action. On y trouvait aussi quelques-unes des raisons pour lesquelles le don des périodiques représente bien plus qu'un geste de bon voisinage, étant donné l'importance vitale d'un tel geste pour le progrès et le succès de la mission attribuée par Mary Baker Eddy aux revues qu'elle a fondées.
Dans cette deuxième partie, nous désirons approfondir avec vous cette réflexion commencée il y a deux mois. Nous espérons qu'après avoir lu ces lignes, vous ne vous laisserez plus jamais aller à penser que c'est aux autres de faire connaître les périodiques, et aux autres d'y collaborer.
Mais rassurez-vous ! Il ne s'agit pas d'ajouter une seule ligne à la longue liste des choses qu'il faudrait faire, ou qu'on devrait avoir honte de ne pas faire, mais plutôt de comprendre ensemble pourquoi ces activités sont naturelles et aisées, et, à l'inverse, pourquoi il n'est pas naturel de garder pour nous ce qui nous a tant aidés.
Attendons-nous de plus en plus à ce que les rôles soient interchangeables: abonnés et lecteurs écriront des articles et des témoignages, les auteurs offriront les revues autour d'eux, ceux qui les apprécient chercheront à qui ils pourraient offrir un abonnement-cadeau, et ainsi de suite.
Comme au cœur de toute cette activité se trouve la guérison, c'est par là que nous allons commencer.
Qu'est-ce qui nous pousse à faire connaître les périodiques ?
Ceux qui ont l'habitude de donner des périodiques vous diront qu'il s'agit là de tout autre chose que d'une simple distribution de publications religieuses, que cela va bien au-delà du courage dont il faut faire preuve pour parler du Héraut ou des autres périodiques de la Science Chrétienne.
Un des motifs de cette activité, c'est la gratitude; la gratitude pour tout ce que les périodiques nous apportent. (Certains nous ont dit qu'ils avaient essayé de s'imaginer ce que serait leur vie s'ils n'avaient jamais lu un Sentinel, un Journal ou un Héraut, et qu'ils s'étaient rendu compte à quel point ces revues avaient transformé leur existence.)
L'amour est un deuxième motif. Cet amour pour notre prochain doit être assez fort pour nous permettre de surmonter notre réticence, de résister à la conviction qu'on prend moins de risques en restant discret, surtout sur des questions religieuses. Cet amour doit être assez profond pour nous faire comprendre que ce n'est pas une activité qui dépend de notre bon vouloir, mais qu'elle nous est inspirée naturellement par Dieu. Elle n'a en effet rien à voir avec l'excès de zèle ou le prosélytisme humains. Elle exige que nous aimions assez pour prier afin de surmonter les obstacles qui se présentent, qu'il s'agisse d'une répugnance personnelle à faire connaître les périodiques ou de la résistance que le monde matériel oppose à l'accroissement de la diffusion de ces périodiques, qui sont si importants pour mettre en lumière le christianisme pratique.
Le troisième motif de cette activité, c'est le désir de guérir. En quelque sorte, c'est même là son élément essentiel. Il est en effet normal que toutes les prières spécifiques qui accompagnent la distribution des publications, tant au niveau individuel que dans le cadre des comités appropriés, aient un effet puissant. C'est la façon dont opère la loi de l'Amour divin.
Si vous vous êtes déjà demandé s'il valait la peine d'offrir nos périodiques, si ce geste n'appartenait pas au passé, lisez attentivement les extraits de témoignages de guérison suivants. Nous sommes au cœur du sujet.
Périodiques offerts sur un présentoir, dans un supermarché: « Vers l'âge de trois ans, mon fils est devenu asthmatique... Nous avons essayé de multiples traitements médicaux... Il a fallu l'hospitaliser à plusieurs reprises et le mettre sous oxygène. Les médecins m'ont appris à lui faire des piqûres d'adrénaline pour l'aider à respirer.
« J'ai finalement estimé qu'il devait exister une meilleure solution. Ayant une profonde foi en Dieu, je me suis mise à prier. Je me suis alors souvenue d'une dame qui, de nombreuses années auparavant, m'avait appris que sa fillette avait été guérie de la cécité grâce à la Science Chrétienne. J'ai été si émue par cette petite lueur d'espoir que j'ai fait monter mes enfants dans la voiture et me suis rendue au supermarché, où j'avais vu un présentoir contenant des périodiques de la Science Chrétienne. J'ai pris des exemplaires du Christian Science Journal et du Christian Science Sentinel. Dès mon retour à la maison, j'ai entrepris de lire la section des témoignages...
« J'ai contacté une praticienne de la Science Chrétienne. Nous avons parlé de la bonté de Dieu et de Sa tendre sollicitude pour tous Ses enfants... Mes nombreuses craintes ont fait place à la confiance en la puissance de Dieu. Et j'ai été pénétrée d'un sentiment de paix que je n'oublierai jamais.
« Les crises d'asthme ont diminué pour cesser complètement peu de temps après...
« Ce jeune homme est aujourd'hui marié et père de deux petits garçons. » (Héraut, septembre 1990)
Un témoignage venu d'Afrique du Sud: « J'étais de constitution fragile depuis mon enfance... Cela a duré plus de vingt ans. Les dernières années, en raison de graves douleurs abdominales... j'étais alitée de deux à quatre jours par semaine.
« J'ai reçu les soins de différents docteurs, dont des spécialistes, et je suis même allée suivre des traitements hebdomadaires dans deux hôpitaux, mais en vain. J'ai aussi consulté plusieurs guérisseurs africains traditionnels, mais sans obtenir plus de résultat.
« J'ai alors reçu de ma belle-sœur un numéro du Christian Science Sentinel... Un jour cependant, alors que je souffrais le martyre, étendue sur mon lit, j'ai repensé au Sentinel... Je l'ai ouvert et je suis tombée sur ces citations frappantes de la Bible: « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse » (Prov. 3:5) et « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » (Ps. 119:18). Instantanément, je me suis rendu compte de ce qui me restait à faire: apprendre à ouvrir les yeux pour reconnaître les effets de l'existence de Dieu dans ma vie.
« J'ai remarqué alors que j'étais assise et que je ne souffrais pas. J'ai été rapidement guérie de tous mes ennuis de santé... Pour la première fois, j'ai entrevu que Dieu est l'Amour et la Vie. » (Héraut, avril 1990)
Un message d'Australie: « Alors que j'avais six ans, mes deux frères et moi avons été retirés de chez nos parents, et j'ai été placé dans une mission baptiste, dont j'ai fréquenté l'école et l'école du dimanche...
« Passé vingt ans, cependant, j'ai commencé à boire avec des amis et, au bout de quelques années, j'étais sans aucun doute possible devenu alcoolique. En repensant à cette époque, je me rends compte que j'étais à la recherche de quelque chose, que j'attendais de la vie une satisfaction et une paix intérieure que je n'avais jamais connues.
« ... J'ai été incarcéré à plusieurs reprises à cause de mon ivrognerie... Un jour que j'aidais à nettoyer la cour de la prison, j'ai retiré quelques feuillets d'un Christian Science Sentinel du feu dans lequel nous brûlions les déchets. Ce Sentinel a transformé ma vie du tout au tout. J'ai renoncé sur-le-champ à l'alcool et au tabac. » (Sentinel, 11 août 1980)
Une lettre venue d'Argentine: « A la suite d'un grave accident du travail — un monte-charge s'était abattu sur moi — j'étais sous traitement médical depuis plusieurs années... J'avais de grandes difficultés à marcher... Les autorités médicales m'annoncèrent que je ne pourrais plus jamais travailler.
« ... Le médecin de l'entreprise qui m'employait décréta que je devais subir une opération de la colonne vertébrale. Le résultat était incertain, les médecins n'étant pas sûrs que je puisse remarcher après l'opération.
« La veille de l'opération, ma femme, qui est Scientiste Chretienne, vint comme tous les jours me rendre visite à l'hôpital. Ce jourlà, elle me donna un exemplaire du Héraut de la Science Chrétienne et une brochure parlant de cette Science.
« Je les lus, et je réfléchis pendant toute la nuit à ce que j'avais lu, surtout au sujet de Dieu... Le lendemain, je fus stupéfait lorsqu'un groupe de médecins s'approcha de mon lit pour me dire: "... Nous avons décidé de ne pas vous opérer aujourd'hui. Rentrez chez vous, et revenez quand vous ne pourrez plus supporter la douleur." Comment exprimer la joie et la profonde reconnaissance envers Dieu que j'ai éprouvées à cet instant...
« Depuis lors, j'ai recouru uniquement à la Science Chrétienne pour me guérir... Aujourd'hui je travaille, je marche et je voyage sans aucun problème. » (Sentinel, 9 juin 1980)
Collaborer aux périodiques: écrire en s'inspirant de son vécu spirituel
Une autre façon de contribuer aux progrès des périodiques consiste à rédiger des articles, des textes pour les différentes rubriques. Que vous le croyiez ou non, il y a d'importants points communs entre l'acte d'offrir un Héraut à quelqu'un qui ne l'a encore jamais lu et celui d'écrire pour les périodiques.
De même qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une personnalité extravertie pour offrir un Héraut ou un Sentinel, il n'est nul besoin d'être écrivain de profession ni particulièrement doué pour écrire dans les périodiques.
Ce ne sont pas des talents humains mais l'amour désintéressé qui permet d'écrire et de s'exprimer.
Lorsque les lecteurs nous parlent d'un article qu'ils ont particulièrement aimé, ils n'évoquent pas l'excellence du style, des métaphores ou des qualités littéraires, mais ils nous disent que l'article les a aidés, qu'il était clair, facile à lire, qu'il contenait des idées spirituelles lumineuses. Et, assez souvent, ils nous racontent comment un article leur a apporté la guérison.
C'est le vécu spirituel des auteurs qui intéresse les lecteurs. Si vous avez fait des découvertes spirituelles — et nous savons que vous en avez fait — nous serons heureux de lire votre manuscrit.
Le fait vécu donne une qualité unique à tout témoignage ou à tout article qui reflète le caractère pratique de la métaphysique. Un texte nous touche directement, dans le plus profond de notre être, lorsque son auteur l'a écrit en partant de quelque chose de vécu.
Mais qu'entendons-nous par là ? Cela veut-il dire que nous ne pouvons parler de la Vie immortelle sous prétexte que nous ne l'avons pas totalement démontrée ? Que nous ne pouvons aborder le caractère spirituel de l'homme parce que nous devons encore nous efforcer de mieux l'exprimer jour après jour ? Bien sûr que non !
Écrire en s'inspirant de ce qu'on a vécu, n'est-ce pas parler de l'expérience spirituelle qu'on a faite de la prière, qui apporte la lumière et la guérison ? Après tout, c'est la prière qui élève le message contenu dans nos écrits. C'est la prière qui nous débarrasse du poids de la volonté humaine, volonté qui voudrait nous faire dire: « Je m'en vais réveiller les lecteurs. Ils devraient davantage se tourner vers les valeurs spirituelles et être plus aimants, comme moi ! » C'est elle encore qui nous révèle qu'un désir légitime, comme celui de contribuer aux périodiques, ne peut être contrarié. C'est elle enfin qui nous permet de faire le pas si important qui nous amène à dépasser le simple fait d'écrire à propos de choses spirituelles.
En effet, la rédaction d'un article peut aller au-delà de l'acte d'écrire sur une aventure spirituelle pour devenir une aventure spirituelle en elle-même. Elle implique alors écoute, réceptivité aux impulsions divines, sincérité absolue, compréhension de l'urgence et de l'importance qu'il y a d'écrire pour les périodiques fondés par notre Leader, un amour profond pour les lecteurs.
Nous avons demandé à quelques auteurs dont les textes semblaient jaillir directement de leur expérience spirituelle s'ils accepteraient de nous parler un peu de cette activité.
Un ami de Californie nous a répondu: « Pourquoi j'écris pour les périodiques ? Parce que cela m'affermit dans la pratique de la guérison par la Science Chrétienne. C'est une façon constructive de s'ouvrir à autrui et d'offrir la guérison à un monde sous-alimenté sur le plan spirituel.
« Comment j'écris ? En termes simples et directs, de la façon dont j'expliquerais la Science Chrétienne à ma sœur, à mon frère ou à mon enfant. Mes sœurs, mes frères, mes enfants emplissent le monde et ils sont nombreux à errer dans le brouillard matérialiste qui leur cache leur identité spirituelle. Je leur fais part du fruit de mon étude, de mes prières et de mon expérience. Je leur confie ce que j'ai retiré de mon cheminement spirituel: les leçons et les guérisons les plus personnelles et les plus précieuses. En bref, non seulement je les prends par la main, mais je leur ouvre mon cœur.
« Et, lorsque j'entends dire qu'une guérison a eu lieu grâce à ce que l'Amour m'a poussé à écrire, mes larmes de gratitude s'ajoutent à celles du lecteur, se joignant à "l'eau vive qui sans cesse jaillit de l'Amour divin" (Hymnaire de la Science Chrétienne). »
Voici les remarques d'une autre personne qui écrit pour les périodiques: « Nous constatons souvent que, lorsque nous parlons par expérience, nos articles ont une qualité et un impact tout particuliers. Nos guérisons encouragent les autres et, en outre, il est impossible que notre réflexion spirituelle ne bénisse pas le lecteur quand elle s'appuie sur ce que nous avons prouvé dans notre vie.
« Mon mari a, par exemple, écrit sur les ressources un article relatant toutes les victoires qu'il a remportées sur la pénurie au fil des années. Il a reçu de nombreux messages de personnes connaissant les mêmes difficultés. Un homme, voyant l'article dans une salle de lecture, l'a lu, pris contact avec mon mari, et s'est remis à étudier la Science Chrétienne, ce qu'il avait cessé de faire depuis plusieurs années. Il a récemment suivi le cours de Science Chrétienne.
« Cela ne nous encourage-t-il pas à fouiller nos souvenirs à la recherche d'idées qui pourraient bénir d'autres personnes ? Peut-être un incident survenu dans nos tendres années, ou dans celles de nos enfants, n'attend-il que le moment de prendre place dans un article pour les enfants. Ou peut-être qu'une guérison pour laquelle nous n'avons pas rendu grâces et que nous avons presque oubliée est prête à constituer le fond d'un article qui aidera d'autres personnes aux prises avec un problème semblable. L'amour que nous avons pour nos lecteurs nous incite à obéir au cantique 139, qui nous dit: "Répands ton cœur en dons aimants" (Hymnaire de la Science Chrétienne). Pourquoi ne pas commencer aujourd'hui ? »
Si nous avons pensé écrire pour les périodiques, sans jamais réussir à aller au-delà de l'intention, c'est peut-être le moment de faire face pour surmonter scientifiquement la résistance qui nous empêche d'écrire. Cette victoire même pourrait bien donner à un article sa vitalité et sa substance spirituelle, l'élément curatif irremplaçable d'une activité qui puise sa force dans la guérison.
Quels sont les différents moyens de soutenir les périodiques religieux ?
Si l'on y réfléchit bien, on découvre que la liste des activités envisageables est plus longue qu'on ne l'aurait cru. Voici quelques exemples:
• Faire un travail métaphysique: Le but de chaque périodique a grand besoin d'être soutenu de manière systématique par la prière. Le passage intitulé « Des noms qui ont leur raison d'être » (page 353 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany) constitue un bon point de départ. Soyez aussi attentifs aux messages des rédacteurs, qui paraissent de temps en temps dans le Sentinel et indiquent des besoins précis. Ce travail métaphysique fait plus que vous ne le pensez pour écarter les obstacles qui empêchent le chercheur sincère de trouver les idées dont il a besoin dans les pages de ces publications. Il nous aide en outre à éliminer de notre propre pensée ce qui nous retient d'offrir un Sentinel, un Journal, ou un Héraut. Il contribue enfin à guérir les malentendus, l'apathie, la critique, qu'ils viennent du dedans ou du dehors, et à « tout [quitter] pour le Christ ». (Voir Science et Santé 192:6–8)
• S'abonner
• Lire les périodiques
• Les donner à des voisins, des amis, des étrangers, des membres de notre famille
• Offrir des abonnements-cadeaux
• Collaborer aux différentes rubriques: En les lisant régulièrement et en se familiarisant avec leur contenu, les lecteurs découvrent la façon d'apporter leur concours aux différentes rubriques spéciales, entre autres:
« Réfléchissons... » (Des informations en d'autres langues sont les bienvenues pour les Héraut.)
« Nouvelles constructives »
« Nouveaux signes des temps » (dans le Journal)
« Trouver la lumière » (votre propre histoire ou celle de quelqu'un que vous connaissez.)
« Aimer son prochain » (votre propre histoire ou celle de quelqu'un que vous connaissez.)
« Profil » (l'histoire de quelqu'un que vous connaissez.)
« De main en main » (exemples montrant la façon dont on peut faire connaître le Sentinel)
• Écrire des témoignages
N'hésitez pas à allonger la liste ! Vos amis de la rédaction du Journal, du Sentinel et des Héraut attendent avec impatience de recevoir de vos nouvelles. Vos lettres, vos articles et vos témoignages nous apportent beaucoup de joie, comme ils en apportent aux lecteurs du monde entier qui apprécient énormément votre participation à la rédaction des périodiques.
