La Science Chrétienne attire celui qui aspire à cesser de se concevoir pécheur et matériel pour acquérir un concept plus élevé de la réalité. Elle appelle ceux qui veulent mieux connaître Dieu.
Il peut se faire qu'on soit incapable de formuler clairement ce qu'on cherche, mais l'insatisfaction à l'égard de la matérialité, avivée par le désir d'écarter un concept matériel d'identité et motivée par une soif intense de compréhension spirituelle indique qu'on est attiré par cette théologie qui oblige justement à la croissance spirituelle.
Tout réveil spirituel, quelque faible qu'il soit, nous amène doucement à comprendre que Dieu est la source de tout ce qui est bon et bien: la vie, la santé et le bonheur.
Mais quelle est exactement cette théologie spirituelle profonde qui rend la Science Chrétienne si attractive et si satisfaisante ? Elle concerne les grands faits suivants: l'amour infini de Dieu pour l'homme et toute Sa création, Sa totalité en tant qu'Esprit divin et ce qui en résulte: le néant de la matière et du mal.
La vie et la carrière de Jésus, le Messie, illustrèrent l'amour inconditionnel de Dieu pour l'homme et le fait que l'Esprit et la chair sont antagonistes. Ces vérités spirituelles permirent à Jésus de guérir les malades, de détruire le péché et de ramener les morts à la vie, afin de démontrer sa compréhension spirituelle du fait que le péché, la maladie et la mort ne sont pas aussi réels qu'ils le paraissent.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé, parlant de la compréhension spirituelle qu'avait Jésus de ces vérités spirituelles fondamentales: « Comprenant le néant des choses matérielles, il parlait de la chair et de l'Esprit comme des deux opposés, c'est-à-dire comme de l'erreur et de la Vérité, qui ne contribuent en aucune façon à leur bonheur et à leur existence réciproques. Jésus savait que "c'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien." »
Qu'en est-il, cependant, si quelqu'un vit volontairement dans l'erreur, ne manifestant aucun désir de repentir ou de croissance spirituelle ? La Science Chrétienne exercera-t-elle son attrait sur lui ? Il peut en douter, car la Science Chrétienne s'en prendra à ce matérialisme même sur lequel il se fonde et elle le détruira.
L'incroyant a beau se trouver dans le plus grand besoin des bénédictions de la Science Chrétienne, il n'en ressentira pas les bienfaits avant que la mortalité ne commence à se détériorer. Il faut qu'il devienne insatisfait, qu'il s'agite inconfortablement dans les chaînes de l'amour de soi et qu'il en vienne à se désabuser de sa propre impiété et de son autojustification.
Se tournant vers la profonde loi spirituelle de la Science Chrétienne, il trouvera un amour qui embrasse tout et celui-ci comblera le vide du péché, lui rendant sa dignité et sa santé. Lorsqu'une personne se détourne du péché et qu'elle s'en repent, affamée de bien spirituel, elle découvre l'infinie compassion de Dieu. Le péché est détruit et celui qui l'a rejeté est sauvé.
Peu importe combien de temps le problème a pu durer ou à quelle profondeur on s'est laissé entraîner sur la route de la matérialité. Tout individu peut être béni par la Science Chrétienne à condition qu'il consente à mettre de côté le concept matériel de son identité pour chercher à comprendre que Dieu est l'Esprit divin et que l'homme est Sa ressemblance entièrement spirituelle.
On peut se trouver aux prises avec une grave maladie, avoir sombré dans le péché ou lutter contre la modestie exagérée. Des problèmes de cette nature ne peuvent demeurer en travers de notre route si nous avons le désir de nous défaire du péché et de connaître Dieu.
L'auteur de l'Épître aux Hébreux dit: « Il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Le désir sincère de se confier à Dieu s'ouvrira un chemin à travers la jungle de la matérialité suffocante et du narcissisme autodestructeur.
La Science Chrétienne apporte des bénédictions sans limites à l'humanité. Mais, de même qu'il est impossible de retirer de l'eau d'un puits sans y plonger un récipient, on ne peut faire l'expérience du bien sans se détourner de l'égoïsme et de l'ingratitude. Il nous faut solliciter l'aide de Dieu.
L'Amour divin infini nous comble de bénédictions sans réserves. Mais la volonté obstinée, la désobéissance et l'antagonisme volontaire ferment la porte à la tendre sollicitude de Dieu. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Si nous Lui désobéissons constamment, nous ne devrions pas nous sentir en sécurité, bien que Dieu soit bon. »
Pourquoi est-il si important d'aimer Dieu et de ressentir l'amour qu'Il nous porte ? Parce que cette bonté est la nature même de Dieu et, dans la mesure où notre cœur aspire à connaître Dieu, nous trouvons quelque peu en harmonie avec ce pouvoir qui n'attend que l'occasion de nous bénir.
Se mettre en harmonie avec Dieu donne la conviction profonde que, fils et filles de Dieu, nous ne sommes jamais vraiment séparés de Lui. Dieu étant le seul Créateur, l'homme est Sa ressemblance et Son expression, parfaites et spirituelles.
Le bien dont nous faisons humainement l'expérience est l'évidence de la loi spirituelle immuable de l'inséparabilité de Dieu et de l'homme, du Principe divin et de son idée. L'univers réel n'exprime que Dieu et Sa nature parfaite. Issu de Dieu, l'homme est inclus dans Son royaume parfait.
Le Christ, la manifestation spirituelle de Dieu que Jésus comprit et vécut est présent, à portée d'expérience pour chacun de nous. Et ce Christ, la Vérité, nous permet de comprendre Dieu si nous suivons notre sens le plus élevé de ce qui est bon, désintéressé et divin. La prière la plus efficace consiste bien souvent à écouter Dieu attentivement, prouvant ainsi que nous sommes prêts à apprendre.
Même si le tableau humain paraît sombre, il existe toujours un moyen d'échapper au mal. Il est possible de choisir une pensée meilleure. Même si l'on semble profondément enfoncé dans le mal, on peut se mettre à exprimer davantage d'honnêteté, d'altruisme, de bonté et de moralité. Même si l'on vient à Dieu de très loin, semble-t-il, il est possible de répondre à l'influence de l'Amour divin, qui régénère et guérit. C'est l'appel de la Science Chrétienne.
Le Christ, le saint pouvoir guérisseur de Dieu, est toujours à notre portée pour sauver et régénérer la pensée humaine.
Nous n'avons pas à rester enfermés pour toujours dans l'obscurité. Rien ne peut arrêter notre réponse à un sens plus élevé des choses, là même où nous nous trouvons. Il nous est possible de nier la réalité du matérialisme et du mal. Mary Baker Eddy écrit: « Absorbés dans le moi matériel nous ne discernons et ne reflétons que faiblement la substance de la Vie ou Entendement. Nier le moi matériel facilite le discernement de l'individualité spirituelle et éternelle de l'homme, et détruit les connaissances erronées qui viennent de la matière ou par ce qu'on nomme les sens matériels » (Science et Santé).
En répondant aux forces morales et spirituelles qui sont déjà présentes dans notre pensée, nous nous trouverons attirés vers la profonde théologie spirituelle de la Science Chrétienne. Le bien spirituel que nous commençons à ressentir nous conduira à entrevoir et à voir se manifester une certaine mesure de l'amour infini que Dieu nous porte, à reconnaître la totalité de l'Esprit infini ainsi que le néant de la matière et du mal.
Le profond désir de connaître Dieu comme le bien infini et unique, comme le Principe divin immuable et parfait, et de comprendre la filialité spirituelle et divine de l'homme fait que nous sommes naturellement attirés par la Science Chrétienne. Cela est vrai parce que la Science Chrétienne répond à la soif spirituelle profonde que nous ressentons tous.
Je proclamerai le nom de l'Éternel.
Rendez gloire à notre Dieu !
Il est le rocher; ses œuvres sont parfaites,
car toutes ses voies sont justes ;
c'est un Dieu fidèle et sans iniquité,
il est juste et droit.
Deutéronome 32:3, 4