Il Y A Environ vingt ans, alors que je n'étudiais pas encore la Science Chrétienne, je subis des examens médicaux complets. On me dit que mon électro-encéphalogramme présentait des variations anormales et que je devrais toute ma vie prendre des médicaments destinés à empêcher les convulsions; je me mis donc à absorber chaque jour les remèdes prescrits.
Des années plus tard, alors que je lisais le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, le fait que l'homme spirituel, créé par Dieu, est innocent revêtit pour moi une importance toute particulière. Je compris que je devais obéir à l'injonction suivante du livre des Proverbes: « Confietoi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse. » Je cessai de prendre les médicaments. Peu à peu, grâce à l'étude régulière de la Science Chrétienne, je compris mieux que la vraie santé est spirituelle et nous vient de Dieu, que nous ne pouvons connaître ni la faiblesse ni la maladie. Je fus tout à fait guérie. Cela se produisit il y a plus de dix-huit ans.
J'aimerais aussi vous faire part d'une guérison qui a eu lieu il y a environ huit ans. Un matin, notre fillette, qui faisait à l'époque ses premiers pas, était apathique et fiévreuse. Au bout d'un moment, comme il n'y avait pas d'amélioration, je téléphonai à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander de traiter notre fillette par la prière. Elle m'adressa des paroles de réconfort et m'assura qu'elle allait prier pour l'enfant, et je l'écoutai en ouvrant mon cœur avec humilité. Je ne passai pas plus de quelques minutes au téléphone. Après avoir raccroché, je retournai vers notre fille, qui était dans les bras de son papa; elle était joyeuse et en parfaite santé. Elle mangea, puis elle s'endormit. Que ma joie fut immense !
A un moment donné, mes progrès dans la compréhension de la Science Chrétienne étaient lents, et j'assistais rarement aux services d'une église filiale. Le simple fait d'entrer dans une église et de rester pendant le service représentait alors pour moi un véritable combat.
Un vendredi, après le travail, je m'aperçus que j'avais tout le corps couvert d'une éruption. Je me sentais très mal et je me rendis chez ma mère. Nous avons toutes deux prié, soutenues par les prières d'un praticien. J'avais l'impression de subir une épreuve qui ne finirait jamais et, le samedi soir, mon état était particulièrement alarmant. Je ne dormis pas cette nuit-là et je suis reconnaissante envers ma mère et envers le praticien qui ne relâchèrent pas leur vigilance.
Le dimanche matin, mes jambes et mon visage étaient toujours enflammés. Je décidai pourtant d'aller au service, sentant que l'atmosphère de guérison me ferait du bien. Lorsque j'arrivai à l'église, qui n'était pas à plus de dix minutes en voiture, toute trace d'éruption avait disparu. Je restai pendant tout le service.
Peu après mon retour, je me sentis à nouveau très mal et je demandai de l'aide au praticien. La guérison fut complète après que la prière eut dévoilé mon manque d'empressement à aller à l'église et que je me fus rendu compte qu'une telle résistance n'était qu'une imposture.
Le lendemain, je décidai de passer un certain temps dans une salle de lecture de la Science Chrétienne et d'y approfondir ma décision d'adhérer avec plus de sincérité à la Science Chrétienne. La détermination que j'y acquis marqua le début de ma participation régulière aux services, entraîna mon adhésion à L'Église Mère et à une église filiale, et me conduisit à suivre le cours de Science Chrétienne. Ma gratitude est infinie.
Fremont (Californie), U.S.A.