Nos jeunes lecteurs nous écrivent parfois pour nous parler des moments importants au cours desquels ils se sont sentis tout près de Dieu. Ces récits, on s'en rend compte, vont bien au-delà de ce que peuvent traduire les mots. Nous en publions ici quelques-uns, conscients de la valeur de ce « quelque chose de spécial » qui transparaît, de cette conviction et de cette clarté spirituelles qui nous rappellent une fois de plus les paroles d'Ésaïe: « ... un petit enfant les conduira. »
Vendredi dernier, quand je me suis réveillée, j'avais très mal à la gorge. Et c'était le jour de la semaine que je préfère, celui de la bibliothèque ! Pour commencer, j'ai été très triste, mais ensuite cette pensée m'est venue, et quelque chose me disait que je devais y croire: « Tu reflètes Dieu, Allison, et Dieu est le bien. » J'ai réfléchi un bon moment à ces paroles, puis je me suis dit que si je reflète Dieu, et que Dieu est le bien, il n'y a rien qui puisse gâcher ma journée. A l'instant même, le mal de gorge s'est arrêté ! J'ai passé une journée formidable et j'ai remercié Dieu d'une si belle guérison.
J'étais à mon pupitre à l'école et ma meilleure amie s'est mise à m'appeler à voix basse quand la maîtresse ne regardait pas. Nous étions censées travailler en silence, je ne lui ai donc pas répondu.
Elle a continué de m'appeler, mais j'ai fait comme si je ne l'entendais pas, parce que ce n'était pas bien de bavarder à ce moment-là, et je désirais faire ce qui était bien. Dieu est bon et Il nous aide. Dieu m'a aidée. Il m'a dit de faire mon travail pour que je puisse le finir et sortir jouer pendant la récréation.
Quand j'ai écouté Dieu, je me suis sentie plus heureuse que jamais. Dieu parle à ma pensée. Dieu me donne des pensées bonnes ! J'aime Dieu !
J'aime me balancer. Quand j'avais cinq ans, papa a installé dans notre jardin un portique avec des balançoires, un toboggan, des barres pour grimper et une paire d'anneaux.
Quand il fait beau temps, j'y joue avec mon petit frère et ma petite soeur ou avec un de mes copains.
Une fois, j'ai demandé à maman de monter les anneaux de plus en plus haut, jusqu'à ce qu'ils soient vraiment très haut. J'ai grimpé sur le portique et j'ai essayé d'attraper les anneaux.
Je croyais que j'en avais un dans la main, mais je me trompais. Je suis tombée et j'ai atterri sur le ventre.
Maman est venue à mon secours. Nous sommes rentrées et je me suis couchée sur mon lit. J'avais très mal au ventre, mais j'ai écouté ce que disait maman.
Elle m'a dit que Dieu a fait Son enfant spirituel et parfait. Dieu ne connaît pas les accidents. Tout ce qu'Il connaît est bon. Et si Dieu ne connaît rien de la peur ou de la douleur, alors celles-ci n'ont aucun pouvoir, elles ne sont pas réelles.
Maman m'a parlé d'un passage de Science et Santé dans lequel Mary Baker Eddy écrit: « Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie. »
Maman m'a dit que j'étais dans les bras de Dieu et que je ne pouvais pas en tomber.
Maman m'a laissée un moment toute seule, et j'ai pensé à une petite prière que j'avais inventée: « Dieu est Tout-en-tout. Je suis en sécurité dans les bras de Dieu. » J'ai encore eu une autre idée: Dieu est le bien, donc Son enfant doit être bien.
Maman est revenue et m'a dit: « Le Dieu d'éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. » C'est un passage de la Bible, on le trouve dans le livre du Deutéronome.
A ce moment-là, je me suis sentie bien. Je suis heureuse de savoir que je suis toujours dans les bras de Dieu, en sécurité, sur les balançoires et partout ailleurs.
