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Trouver la lumière

« Ce fut un réveil spirituel »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1992


Qui n’aimerait disposer de plus de lumière, d’une plus grande clarté dans les moments de doute ? En quête de la lumière, nous trouvons parfois utile de savoir ce qu’ont vécu ceux pour qui « la lumière se lève dans les ténèbres », comme le déclare le Psalmiste. Cette rubrique présente des récits susceptibles d’aider ceux qui sont à la recherche de solutions nouvelles. Ils sont anonymes afin de donner à leurs auteurs la possibilité de parler librement d’attitudes et de styles de vie antérieurs qui peuvent considérablement différer des valeurs auxquelles ils sont maintenant attachés. Par nécessité, les faits rapportés ici se télescopent dans le temps et leur relation ne prétend pas être complète. Mais ces récits donnent une idée de la grande diversité des chercheurs et de la façon dont la lumière du Christ, la Vérité, renouvelle, réoriente et régénère l’existence.

J'ai été élevée dans une petite ville de France dont l’unique église datait du milieu du XIIe siècle. Bien que la région ait été fréquemment dévastée par la guerre, cette magnifique église gothique est toujours debout. Il m’arrivait parfois d’assister à la messe du dimanche ou d’aller à la chapelle avoisinante où l’on enseignait le catéchisme. Mes parents étaient athées, mais ils respectaient mon indépendance et ma curiosité d’esprit, si elles allaient dans le sens du bien.

Cette introduction au christianisme a été suffisante pour m ’inciter à prier Dieu. La Prière du Seigneur me réconfortait souvent. J’avais parfois de grandes « conversations » avec Dieu, mais j’avais le sentiment de ne pas vraiment comprendre le sens du mot Dieu.

Au cours de mon adolescence, j’en suis venue à me poser des questions sur l’existence d’une intelligence créatrice. Je m’interrogeais sur le sens de la vie et du monde alentour: « Pourquoi suis-je née ? La vie estelle soumise à des aléas mortels inexplicables, ou existe-t-il autre chose que ce que nous voyons ? »

Ma recherche spirituelle n’était pas liée au désir profond de découvrir une doctrine religieuse bien élaborée. Mais je voulais voir s’exprimer en chacun des valeurs comme l’honnêteté et le sens moral, et je luttais moi-même pour atteindre cette norme de vie. Je considérais absolument nécessaire de conformer mon existence à la plus haute idée que je me faisais du bien.

Mes études terminées, je suis allée vivre chez des parents à Paris. Le soir de mon arrivée, un mercredi, ma tante m’a proposé de m’emmener à un service de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) qui avait lieu en milieu de semaine. La réunion comprenait une lecture de passages tirés de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy ainsi que des témoignages de guérison. A ma grande surprise, cette église n’avait aucun des splendides ornements auxquels j’avais été habituée dans l’église de ma ville natale. Ce qui m’impressionna le plus, ce fut la qualité du message lu par le Premier Lecteur. Cela me décida à accompagner régulièrement ma tante aux services du dimanche et aux réunions du mercredi.

Dieu était assimilé à la Vie, à la Vérité et à l’Amour, ce qui me paraissait logique. Quelle joie d’acquérir un nouveau concept, un concept plus large, de la véritable nature de l’homme à l’image et à la ressemblance de son Créateur, Dieu ! Je ne me contentais plus d'une définition de moi-même fondée sur un corps matériel dépendant de cinq sens corporels. Je me mis à me considérer d'après les données du sens spirituel, c'est-à-dire cette capacité qui me vient de Dieu et me permet de comprendre mon Créateur et Sa création spirituelle.

La logique de la Science Chrétienne m'apparut dans les guérisons relatées au cours des réunions du mercredi soir. La possibilité de guérir, à notre époque, grâce à des moyens spirituels m'était déjà venue à l'esprit, notamment à la lecture des rapports de guérisons miraculeuses qui s'étaient produites dans un lieu de pèlerinage français. Je voulais donc savoir pourquoi la Science Chrétienne guérissait les malades avec un tel succès, comme un phénomène naturel dans la vie de gens normaux.

J’appris que ma nouvelle religion n'effectuait pas de guérisons grâce à une foi aveugle, mais grâce à une meilleure compréhension de Dieu et du lien qui nous unit à Lui. Selon le proverbe, « c’est à l’oeuvre qu’on reconnaît l’artisan ». Pourtant, les guérisons résultant de l’étude de la Science Chrétienne ne furent pas la raison essentielle qui m’amena à cette religion. J’avais toujours trouvé la Bible incompréhensible avant de lire Science et Santé de Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne. Ce livre éclairait les histoires et les messages bibliques en faisant ressortir leur signification spirituelle éternelle. Il m’était impossible de laisser plus longtemps la Bible sur une étagère exposée à la poussière. Elle était devenue une source d’inspiration vivante.

A mesure que j’approfondissais mon étude de cette Science, j’eus une idée plus claire de Dieu. Et je pus graduellement L’accepter comme l’Amour divin immuable, comme un ami sûr, toujours présent. J'appris la nécessité d’être humble, de faire taire mes opinions personnelles pour laisser la place aux messages de Dieu.

Ce que Science et Santé me révéla sur la nature mentale de l’existence humaine eut également beaucoup d’importance pour moi. Lorsque je compris à quel point ma vie était déterminée par mes pensées et par ce que j’acceptais des pensées et des croyances d’autrui, j’entrevis toutes les possibilités de la prière. La citation suivante de Science et Santé illustre ce point: « La manifestation de Dieu à travers les mortels est comme la lumière passant à travers la vitre. La lumière et la vitre ne se confondent jamais, mais en tant que matière, la vitre est moins opaque que les murs. L’entendement mortel à travers lequel la Vérité paraît avec le plus d’éclat est celui qui a perdu beaucoup de matérialité — beaucoup d’erreur — afin de mieux laisser transparaître la Vérité. »

Pour la première fois, j’appris à prier vraiment. Je pus « laver la vitre », purifier mes pensées et mes mobiles, et ainsi ressentir et discerner la touteprésence de Dieu. Ce fut un réveil spirituel.

Je constatai que ma recherche intérieure de la Vérité m’attirait vers Dieu. J’appris également que cette attraction naturelle ne pouvait être préservée et nourrie que par une rééducation spirituelle précise. Non sans connaître parfois des luttes formidables, je décidai d’apprendre à discerner si mes pensées et mes actes provenaient de motifs purs et désintéressés, s’ils étaient spirituels et vivifiants, émanant de Dieu, l’Entendement divin, ou si les pensées qui se présentaient étaient limitées, craintives, immorales et égoïstes, et n’étaient par conséquent que des inventions de l’entendement humain. La vitre mentale doit être gardée propre pour laisser passer la tendre présence de l’amour de Dieu.

Il n’était pas nécessaire de rapprocher Dieu de moi. Il est déjà le Principe divin, l’Amour, qui est proche et embrasse tout. Dieu communique en abondance Ses idées justes à chacun, impartialement. C’est là la promesse dont parla l’apôtre Jacques: « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. »

Dans un certain sens, c’est renoncer à l’ancien pour le nouveau; c’est avoir part à la régénération que produit le Christ et s’en réjouir — même si le repentir est douloureux — et trouver la consolation indicible et la satisfaction profonde de croître spirituellement.

L'une de mes premières guérisons, après avoir connu la Science Chrétienne, fut celle de la varicelle. J'avais demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi et je fus guérie en un jour.

J’ai été aussi très vite guérie de l’habitude de boire en société. Contrairement à l’idée reçue, l'alcool ne rapproche pas vraiment les gens, du moins pas d’une façon qui ait grand sens. Mais un concept chrétiennement scientifique de l’homme y parvient. J’ai perdu le désir de boire, mais j’ai acquis un sentiment plus vif de l’amitié.

Cette guérison ainsi que les nombreuses autres survenues depuis constituent des étapes importantes qui m’ont rapprochée de l’Esprit. Elles m’ont forcée à comprendre que Dieu est Tout. Nous avons parfois à relever des défis qui semblent nous secouer au début. Ces secousses font presque penser à un tremblement de terre. Elles nous montrent que le confort dans la matière est éphémère, fragile et incertain. D’autre part, dans les moments d’épreuve, nous pouvons avoir recours à Dieu, notre tendre Berger. Dieu répond sans cesse à nos prières; Il nous rassure, nous communique les pensées angéliques ou intuitions spirituelles qui, si nous les acceptons, effacent la discordance.

L’une des grandes choses que je dois à la Science Chrétienne, c’est d’avoir appris à distinguer le bien du mal, car cette Science différencie nettement ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. Avant de connaître la Science Chrétienne, j’avais l’impression de marcher dans les ténèbres. Mais notre désir de comprendre Dieu et notre intention d’exprimer notre plus haute idée du bien ont leur récompense: ce sont des prières efficaces conduisant à la lumière spirituelle qui transforme notre existence.

Il arrivera, dans la suite des temps,
que la montagne de la maison de l’Éternel
sera fondée sur le sommet des montagnes,
qu’elle s’élèvera par-dessus les collines,
et que toutes les nations y afflueront.
Des peuples s’y rendront en foule, et diront:
Venez, et montons à la montagne de l’Éternel,
à la maison du Dieu de facob,
afin qu’il nous enseigne ses voies,
et que nous marchions dans ses sentiers...
Maison de Jacob, venez,
et marchons à la lumière de l’Éternel !

Ésaïe 2:2, 3, 5

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