Un Soir D’été, j’essayais de retrouver le jouet d’un de nos enfants dans la cour, sous la terrasse. Il y faisait très sombre et je m’agenouillai, par inadvertance, sur une planche où dépassaient des pointes de clous rouillés. La planche resta accrochée à mes genoux quand je voulus me relever. Après l’avoir retirée, je rentrai dans la maison et lavai la blessure. J’étais pressée car j’avais le dîner à préparer pour nos enfants et, bien que les genoux fussent douloureux, je décidai de m’occuper du problème lorsque les enfants seraient au lit.
Quand ils furent couchés, je m’assis pour lire la Leçon biblique de la semaine indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Je lus beaucoup de passages merveilleux. Je savais d’une manière un peu générale et abstraite qu’ils s’appliquaient à ma situation, mais je ne m’attachai pas à éclaircir davantage la manière dont la vérité contenue dans ces passages s’appliquait à moi à ce moment-là. Fatiguée par une journée animée et ayant l’impression d’avoir fait l’effort nécessaire, j’allai me coucher. Au milieu de la nuit, cependant, je me réveillai avec une forte douleur aux deux jambes qui m’empêcha de me rendormir. Je ne pouvais ni soulever ni même simplement bouger les jambes sans souffrir. Je ressentis alors le besoin de demander à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière et c’est ce que je fis. Et puis je priai également.
J’ai toujours aimé réfléchir à la « traduction scientifique » de Dieu, de l’homme et de l’idée que donne Mary Baker Eddy à la page 115 de Science et Santé. Alors que je méditais sur la véritable nature de l’homme, idée de Dieu, je vis qu’en vérité tout mon être était constitué de ce que Dieu comprend et sait de l’homme à Son image et à Sa ressemblance, de Sa propre idée. Je compris aussi que Dieu est bon et je vis qu’aucun élément opposé au bien ne fait jamais partie de Dieu ni de Ses idées. Rien de dissemblable au bien ne peut jamais envahir l’être véritable de l’homme, parce que cela ne peut jamais pénétrer l’être de Dieu et que l’homme est une image qui existe en Dieu, dans l’Entendement.
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