Bien Des Fois, les parents se sentent inquiets ou même complètement déroutés au sujet de la santé, de l’attitude, ou du bien-être de leurs enfants. Ils cherchent conseil auprès de diverses sources. De nombreux livres paraissent sur l’éducation des enfants. Une grande partie de ces livres souligne les problèmes auxquels font face les parents jusqu’à ce que leurs enfants parviennent à l’âge adulte. En fait, on pourrait décrire certains comme des « cours de survie à l’intention des parents ». On y examine un vaste éventail de sujets: comment modifier l’horaire pour un bébé qui pleure, comment se faire obéir sans avoir à crier, comment surmonter l’inquiétude, les conflits et le stress quand on a un adolescent à la maison, pour ne citer que ceux-là.
Pourtant, malgré cette aide, les parents continuent parfois de se sentir accablés par un pesant sentiment de responsabilité. Quand les techniques et les méthodes humaines, quand les procédés psychologiques ne parviennent pas à réconforter ni à guérir, vers quoi se tourner ?
Nombreux sont ceux qui ont constaté que les vérités spirituelles apprises grâce à l’étude de la Science Chrétienne sont d’une valeur inestimable dans leur tâche de parents.
Le secret d’une éducation meilleure et plus efficace réside dans la conscience du fait que Dieu est en réalité notre Père et notre Mère, le Père-Mère de tous. Comme l’explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé, « Père-Mère est le nom de la Divinité, nom qui indique Sa tendre relation à Sa création spirituelle ». Comprendre cela nous permet, en tant que parents, de surmonter un trop grand sens personnel de responsabilité. Les craintes, les fardeaux et les angoisses diminuent lorsque nous nous appuyons sur la paternité et la maternité de Dieu.
Prenons un instant pour considérer Dieu comme notre Père-Mère. Si nous avons été élevés dans une religion traditionnelle, nous pensons sans doute facilement que Dieu est paternel, plein de bonté, qu’Il est bienveillant, protecteur et puissant. La Science Chrétienne nous aide à élargir notre concept de la Divinité et révèle que Dieu est tout aussi maternel. Étant l’Amour infini, Dieu nourrit, aime, abrite; Il est toute douceur. Il est le Père-Mère divin, toujours présent, vers lequel nous pouvons toujours nous tourner. Il nous aime. Il nous aide.
Si nous comprenons mieux spirituellement que Dieu est Père-Mère, nous améliorons aussi notre compréhension spirituelle de l’identité véritable de nos enfants et de nous-mêmes. La Bible affirme que Dieu est Esprit. Elle indique que Ses enfants sont créés à Son image et à Sa ressemblance. Puisque nous sommes créés par l’Esprit, Dieu, notre identité réelle doit être spirituelle et non pas matérielle comme l’indiquent les sens physiques. Puisque Dieu est le bien infini, Ses enfants ne peuvent rencontrer que le bien, car l’homme exprime, par réflexion, la nature de Dieu. Puisque Dieu maintient Son harmonie, qui, étant éternelle, doit être parfaite, Il maintient l’harmonie et la perfection de Ses enfants.
La connaissance de ce fait spirituel et d’autres encore nous permet de raisonner avec conviction spirituelle lorsque nous nous trouvons devant la preuve matérielle que la situation est inharmonieuse. Nous voyons que si quelque chose n’est pas bon, Dieu ne l’a pas créé et cela n’appartient pas à Ses enfants. Nous pouvons donc affronter par la prière des problèmes comme la mauvaise santé, la déficience mentale, ainsi que toute caractéristique attribuée aux enfants: égoïsme, obstination, malhonnêteté, manque de discernement, etc. En même temps, nous pouvons rejeter et surmonter la tendance à couver nos enfants, la crainte, l’impatience, le manque de compréhension ou la colère. Dans la mesure où nous saisissons et maintenons le fait spirituel que Dieu est l’unique Père-Mère et que chacun de nous est l’enfant de Dieu, la guérison peut avoir lieu. Et nous apprendrons, pas à pas, à prendre des décisions sur le plan pratique, pour nous occuper comme il faut de nos enfants.
La Bible nous donne l’exemple de ce que peut accomplir la conviction spirituelle d’un père; il s’agit de l’officier du roi dont Christ Jésus a guéri le fils. Au départ, cet homme n’avait guère de conviction spirituelle, car il était paralysé par l’inquiétude, la peur et des idées préconçues sur la façon dont les choses devaient se passer.
Le père était venu implorer Jésus de venir chez lui guérir son fils qui se mourait d’une violente fièvre. Le fait qu’il se soit adressé à Jésus indiquait une certaine foi dans la possibilité de la guérison. Mais pour qu’elle se produise, il semblait penser que les choses devaient se passer selon son plan. Jésus éprouva la foi de l’officier du roi. Il répondit aussitôt: « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. » Ne se rendant pas compte qu’il lui fallait une plus grande confiance dans la sollicitude toujours présente de Dieu et qu’il pouvait croire à la seule parole de Jésus, le père pressa à nouveau Jésus de venir avec lui. Il continuait à limiter le pouvoir de Dieu et à lier l’aide à la présence corporelle du Maître.
En choisissant, dans ce cas, de ne pas se déplacer, Jésus a amené la foi de cet homme à une meilleure compréhension du Christ, qui est la présence du pouvoir de Dieu et le pouvoir de la présence de Dieu. Il lui a donné cette assurance: « Va, ton fils vit. » L’officier du roi a cru en la parole de Jésus et s’en est retourné chez lui persuadé de trouver son fils guéri. Il avait maintenant la conviction spirituelle. Non seulement l’enfant a été guéri à l’heure même où Jésus avait prononcé les paroles de Vérité, mais encore le père a été guéri de son manque de foi dans le pouvoir et l’amour curatifs de Dieu.
Cette prise de conscience spirituelle de la toute-présence du Père-Mère Dieu qui a permis à l’officier du roi de comprendre que Dieu prenait toujours soin de son fils peut aussi nous aider à saisir ce fait divin concernant nos enfants. A bien y réfléchir, la cause de bon nombre de nos inquiétudes n’est-elle pas que nous croyons « posséder » nos enfants et en être personnellement responsables ?
Il est certain que nous entourons tendrement nos enfants, et que nous ne pouvons négliger nos importantes responsabilités de parents. Mais nous pouvons remplacer le sentiment pesant d’un amour personnel par la certitude ferme que l’éducation véritable vient de Dieu. Nous pouvons ressentir la présence constante de Dieu, l’Amour. Nous pouvons rester calmes, même dans les circonstances difficiles. Nous pouvons percevoir que notre responsabilité est de témoigner de la capacité divine de gouverner. Comme l’écrit saint Paul dans l’Épître aux Philippiens, « c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ». Lorsque nous nous approcherons de Dieu, non seulement Il prendra soin de nos enfants, mais Il nous montrera aussi comment les élever avec amour et sagesse.
Des parents Scientistes Chrétiens ont éprouvé une grande crainte lorsque leur petite fille, qui commençait à marcher, s’est grièvement blessée à la tête en tombant sur le cadre d’un lit en métal. Tandis que la mère berçait dans ses bras l’enfant en larmes et pansait la plaie profonde, le père appelait une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander son soutien par la prière. La praticienne a eu des paroles réconfortantes sur l’amour immuable de Dieu pour Ses enfants, le soin qu’Il prend d’eux, puis elle s’est mise à prier pour la petite.
L’hémorragie, abondante depuis le début, s’est arrêtée. Après avoir consulté une nurse de la Science Chrétienne, les parents ont nettoyé et bandé la plaie. La petite fille s’est remise à jouer. Il n’y avait ni douleur ni effet secondaire. En quelques jours, la plaie s’est complètement refermée et l’enfant était guérie.
On peut se demander comment une telle guérison est possible. L’exemple de ces parents nous aidera à comprendre. Après avoir réconforté leur fille en la câlinant et pris soin de la blessure, ils ont dû faire face à un combat intérieur, revoyant en pensée l’accident et luttant contre leurs inquiétudes et leurs craintes. Ce qui s’était passé n’était la faute de personne, mais ils se sentaient coupables. Ils ont compris qu’ils devaient avoir un concept plus spirituel de leur rôle de parents. Leur étude de la Science Chrétienne et les guérisons qu’ils avaient obtenues auparavant leur avaient appris que leurs craintes étaient fondées sur un faux concept de l’homme, l’homme qui est le reflet spirituel sans défaut d’un Dieu parfait et immuable. Percevant ce fait divin, ils pouvaient être en paix, confiants dans le pouvoir guérisseur de Dieu.
Le fondement erroné de la crainte est la croyance qu’il existe un endroit où Dieu ne gouverne pas et qu’il existe une présence en dehors de Dieu, le bien, susceptible d’être plus puissante que Lui. Mais c’est impossible. On ne trouve rien, dans la Bible, pour appuyer cette croyance erronée. Ésaïe rapporte cet ordre divin: « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »
Les parents savaient que leur fille ne pouvait être privée de son héritage spirituel qui n’est ni limité ni défini par l’évidence corporelle. Étant l’enfant de Dieu et l’objet de Sa tendre sollicitude, l’homme est à jamais le reflet spirituel, parfait, du Créateur parfait. Cela peut se prouver pour chacun de nous, adulte ou enfant.
La certitude de la totalité, de la bonté et de l’immuabilité de Dieu, de la perfection de l’homme, Son idée et, par conséquent, du néant du mal sous toutes ses formes, est à la base de la guérison spirituelle. S’attachant à ces faits divins avec conviction spirituelle, les parents et la praticienne ont trouvé inspiration, réconfort et guérison.
Quand nous rencontrons des difficultés dans notre rôle de parents, nous pouvons, nous aussi, faire confiance à Dieu. Nous pouvons déposer nos fardeaux d’inquiétude et reconnaître que les ressources infinies du divin Père-Mère Dieu sont là pour nous aider.
Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse,
et l’homme qui possède l’intelligence !...
Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent,
et ceux qui la possèdent sont heureux.
Proverbes 3:13, 18