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Trouve La Lumiére

Qui n’aimerait disposer de plus de lumière, d’une plus grande clarté dans les moments de doute ? En quête de la lumière, nous trouvons parfois utile de savoir ce qu’ont vécu « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité »¹. Cette rubrique présente des récits susceptibles d’aider ceux qui sont à la recherche de solutions nouvelles. Ils sont anonymes afin de donner à leurs auteurs la possibilité de parler librement d’attitudes et de styles de vie antérieurs qui peuvent considérablement différer des valeurs auxquelles ils sont maintenant attachés. Par nécessité, les faits rapportés ici se télescopent dans le temps et leur relation ne prétend pas être complète. Mais ces récits donnent une idée de la grande diversité des chercheurs et de la façon dont la lumière du Christ, la Vérité, renouvelle, réoriente et régénère l’existence.

« Si seulement je pouvais apprendre à aimer comme Jésus... »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1991


Les Circonstances Qui amènent les gens à se tourner de tout leur cœur vers Dieu peuvent être très diverses. Dans mon cas, je revenais d’une visite chez le docteur. Celui-ci m’avait expliqué que les symptômes que présentait ma grossesse annonçaient très probablement la perte du bébé, un enfant que mon mari et moi-même désirions beaucoup.

Des années auparavant, j’avais abandonné la religion traditionnelle protestante dans laquelle j’avais été élevée et j’avais cessé de croire en Dieu. Comme on m’avait enseigné qu’Il nous aime, mais qu’Il envoie la maladie et les malheurs pour nous apprendre à être plus obéissants, je n’avais pas du tout envie de L’aimer ni de Lui faire confiance.

N’ayant aucun autre recours, j’ai quand même essayé intérieurement de prier ce Dieu inconnu. Je Lui ai dit ce qu’on m’avait appris à croire, et qu’en toute honnêteté, je ne savais pas si c’était vrai ou même s’Il existait vraiment. La seule chose logique, c’était que s’Il existait et nous aimait vraiment, Il ne pouvait pas vouloir autre chose, en fin de compte, que notre bien. J’ai accepté de Lui faire confiance. J’ai pensé aux paroles de la Prière du Seigneur: « Que ta volonté soit faite. » J’ai entrevu que la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit, pour moi et pour mon enfant, serait nécessairement bonne. Je désirais avant tout que Sa volonté s’accomplisse.

Pendant que je priais dans ce sens, je me suis soudain sentie environnée de chaleur, de lumière et d’amour. Au-delà de toute compréhension purement intellectuelle, j’ai eu la conviction absolue que j’étais inséparable de Dieu. En cet instant, j’ai su que cette unité suffisait. Toute idée de fausse couche, toute crainte de perdre l’enfant s’étaient évanouies. Ma pensée était remplie de l’amour de Dieu et de gratitude envers Lui pour m’avoir montré qu’Il était à mes côtés. Les symptômes ont disparu.

Des années plus tard, en regard de la note marginale « Conscience spiritualisée », je devais lire sous la plume de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), les mots suivants de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, qu’elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d’une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. Le chagrin se transforme en joie lorsque le corps est gouverné par la Vie, la Vérité et l’Amour spirituels. » C’est exactement ce qui s’est produit. Je ne l’avais pas compris à l’époque, mais c’était là l’explication du processus spirituel par lequel j’avais été guérie des symptômes précurseurs d’une fausse couche. L’enfant que j’attendais est aujourd’hui un jeune homme de dix-huit ans qui continue de nous donner beaucoup de joie.

Après cette guérison, j’ai éprouvé une grande soif religieuse. J’aspirais à mieux comprendre Dieu comme je l’entrevoyais maintenant: un Dieu qui est Amour et qui est connaissable comme nous l’affirment les Écritures. Retournant à mon ancienne religion, je me suis mise à lire la Bible. Pendant une douzaine d’années, j’ai lutté avec le fait que les aperçus de la nature entièrement bonne de Dieu que me donnaient mon étude de la Bible et ma prière différaient de ce qu’on m’enseignait toujours sur Dieu. Ces descriptions d’un Dieu qui est limité dans ce qu’Il peut faire pour Ses enfants, d’un Dieu changeant dont nous ne pouvons connaître la volonté et qui envoie à la fois le bien et le mal, ne correspondaient pas au Dieu dont je constatais de plus en plus l’entière bonté.

Pendant cette période, j’avais en général recours aux soins médicaux pour ma famille et pour moi-même. Mais, dans de nombreux cas, j’ai préféré recourir à l’aide de Dieu, soit parce que j’avais épuisé les moyens médicaux, soit parce que le pronostic négatif d’un docteur me remplissait de crainte, soit encore parce que je voulais simplement ressentir la présence curative de Dieu. C’est ainsi que se sont produites des guérisons de migraine et de grippe. Une brûlure que notre fils s’était faite en saisissant le tuyau d’échappement de la voiture a été guérie rapidement et il a aussi été guéri instantanément de la rougeole. Ces guérisons se produisaient toujours quand je priais Dieu simplement et que je m’en remettais en toute confiance à Son amour, comme je l’avais fait la première fois pendant ma grossesse.

J’aspirais sans cesse à mieux comprendre la nature de Dieu et j’étais troublée par le fait que je ne semblais pas faire de progrès spirituels. Je ne constatais aucun changement dans mon caractère, alors que la théologie traditionnelle nous dit que nous sommes régénérés lorsque nous acceptons le Christ dans notre cœur. J’avais pris l’engagement solennel et sincère de le faire et je m’efforçais de vivre en fonction de cela. Mais j’avais toujours l’impression d’être la même personne.

Un soir, alors que je me débattais avec des problèmes familiaux qui semblaient sans issue, j’ai demandé à Dieu de m’apprendre à aimer vraiment. Il me semblait que si seulement je pouvais apprendre à aimer comme Christ Jésus, je pourrais résoudre ces problèmes.

Le jour suivant, une personne de ma connaissance m’a invitée à assister à un service du dimanche de la Science Chrétienne. Chose étonnante, j’ai accepté. C’était étonnant, parce que j’avais entendu parler de la Science Chrétienne et croyais que c’était une sorte de secte non chrétienne qui ne croyait pas à la Bible. En fait, je ne pensais même pas que les Scientistes Chrétiens aient une église !

Pour mettre fin à l’ignorance et aux préjugés, rien ne vaut de découvrir soi-même la vérité ! A ce service de la Science Chrétienne, tandis que j’entendais la Leçon-Sermon lue dans la Bible et suivie des passages corrélatifs du livre d’étude de la Science Chrétienne, j’ai eu le sentiment d’avoir trouvé ma place. Ma recherche de Dieu prenait fin, ou plutôt elle commençait ! J’ai emprunté le livre d’étude, Science et Santé, et je l’ai lu de la première à la dernière page. J’ai constaté que l’auteur aimait la Bible, et j’ai compris que son livre me permettait de comprendre les Écritures et de connaître Dieu comme jamais auparavant.

Au bout d’une année au cours de laquelle l’expérience m’a appris que je pouvais m’en remettre complètement à Dieu pour ma santé, je suis devenue membre de cette église filiale et de L’Église Mère. Plus tard, j’ai suivi le cours d’un professeur de Science Chrétienne.

Les années qui s’écoulent continuent de m’apporter une meilleure compréhension de Dieu, ainsi que plus d’amour pour Lui et pour Christ Jésus. Ma gratitude est grande envers Mary Baker Eddy à qui la vérité de l’être est apparue dans sa totalité, et qui l’a mise à notre disposition dans ses écrits et par son Église, afin que chacun puisse la comprendre et la mettre en pratique. L’Amour divin a bien sûr résolu harmonieusement nos problèmes de famille; il continue de répondre à nos divers besoins, et me guérit aussi de ces défauts que j’avais autrefois désespéré de pouvoir surmonter et qui cèdent peu à peu.

Je ne voudrais pas laisser croire au lecteur que, désormais, tout est rose dans ma vie, mais je continue à comprendre Dieu de mieux en mieux, ce qui accroît mon amour pour les autres ainsi que ma certitude absolue de la totalité de l’Esprit divin, certitude qui apporte la guérison.

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