Grace A La Science Chrétienne beaucoup de bonnes choses sont entrées dans ma vie. Ma mère a commencé l'étude de cette Science à la suite de la guérison instantanée d'une appendicite aiguë.
Au cours de ma scolarité, j'ai eu la scarlatine. Le médecin, qui avait été appelé en accord avec la législation britannique, déclara que j'avais contracté la maladie sous une forme particulièrement violente. Pourtant, à la suite de l'aide reçue par la prière d'un praticien de la Science Chrétienne du voisinage, non seulement j'ai repris toutes mes activités au bout de quelques jours, mais l'affection ne s'est pas étendue à d'autres dans mon école.
A mesure que ma mère progressait dans la connaissance de cette Science du christianisme et la mettait en pratique, j'ai eu de nombreuses guérisons grâce aux vérités spirituelles qu'elle appliquait à la situation. A une époque, j'avais une peur anormale des guêpes et il me vint une forte inflammation le jour où je fus piquée. Grâce aux prières de ma mère, les effets de la piqûre furent guéris rapidement et ma crainte des guêpes finit par être surmontée.
A la naissance de deux de nos enfants, je fus chaque fois informée qu'il allait falloir me recoudre. Pourtant je fus guérie complètement par la prière seule et il n'y eut aucune séquelle désagréable. A une autre époque, j'eus un gros abcès au sein, qui me faisait beaucoup souffrir. La prière fit rapidement disparaître la douleur, et l'abcès se vida sans souffrance dès le lendemain.
Je suis reconnaissante à Dieu de ces guérisons et de l'excellente santé dont je continue de jouir.
Il y a quelques années, je me trouvais assez loin de chez moi pour un voyage d'affaires et, un soir tard, je téléphonai d'une cabine publique pour m'apercevoir ensuite que j'y avais laissé mon portefeuille, qui contenait mes cartes de crédit et une somme assez considérable. Je retournai à la cabine: elle était occupée, mais la personne affirma ne pas avoir vu mon portefeuille.
En arrivant à mon hôtel, je me sentais très troublée, non seulement parce que je ne pouvais guère me permettre de perdre cet argent, mais encore parce que j'étais mécontente de moi pour avoir agi aussi stupidement. Pas moyen de fermer l'œil !
La première chose à faire, je m'en rendis compte, c'était de me débarrasser de cette auto-accusation, qui m'empêchait d'avoir l'état d'esprit voulu pour résoudre le problème. Grâce à la prière fondée sur la compréhension de ma nature spirituelle véritable, celle d'enfant de Dieu parfait, je sentis tomber un poids: la preuve était faite que l'étourderie ne faisait pas partie de mon identité, l'identité donnée par Dieu.
Il me fallut voir ensuite que ces faits spirituels n'étaient pas moins vrais de toute autre personne, qu'en réalité nul ne pouvait mentir ni voler. Je persévérai dans ma prière jusqu'à ce que je ressente l'assurance que personne ne pouvait se trouver hors d'atteinte de l'influence divine, influence toujours présente.
Le lendemain, après avoir fait opposition sur mes cartes de crédit et informé le commissariat de police de la perte du portefeuille, je vaquai à mes obligations professionnelles. En retournant le soir au commissariat, je m'attendais en toute confiance à y trouver le portefeuille: il n'en était rien !
Il me fut alors très difficile de maintenir intacte en moi l'attente du bien; mais je tins bon dans mon refus de me laisser aller à avoir des pensées négatives à l'égard de la personne qui était en possession de mon portefeuille. Je savais ainsi que tous ceux qui étaient en cause étaient régis par la loi de l'Amour. Imaginez ma joie lorsque, au bout de dix jours, un courrier arriva, contenant le portefeuille: il avait été remis intact à la police, avec tout l'argent qu'il contenait.
En 1971, mon mari et moi avons créé une entreprise pour fabriquer des boissons sans alcool. A l'époque, c'était quelque chose de presque inconnu. Nous ne disposions que d'un capital très modeste et ne connaissions rien du marché que nous nous proposions de toucher. En plus, nous avions trois jeunes enfants à élever. Nous nous rendîmes bientôt compte que les gens qui voulaient bien de nos boissons n'étaient pas nombreux, de sorte que les personnes qui étaient chargées d'en vendre pour notre compte ne percevaient pas une rémunération suffisante.
La situation paraissait très sombre, et pourtant, nous avions la ferme conviction que c'était là une idée spirituellement inspirée et que, par conséquent, Dieu nous fournirait les moyens de la mener à bien. Je peux dire honnêtement que jamais nous n'avons douté. La prière, la foi et la persévérance finirent pas avoir le dessus et notre affaire ne coula pas. Nous avons eu la satisfaction de fournir les boissons qui ont permis aux premiers clubs sans alcool de démarrer en Grande-Bretagne et d'ouvrir la voie aux grandes sociétés qui sont maintenant sur le marché.
Récemment, j'ai dû faire face à une lutte intérieure. Voici la question qui se posait à moi: « Si tu crois réellement que Mary Baker Eddy a découvert les lois de Dieu, lois de l'harmonie qui restaient invisibles, alors ce doit être là la découverte la plus importante de tous les temps. Pourquoi donc remplis-tu ton temps avec d'autres activités ? » Maintenant je me consacre à une étude plus approfondie de la Science Chrétienne, à une prière plus suivie, et je fais ce que je peux pour aider les autres et pour guérir. En conséquence, je me sens plus proche de Dieu et je suis bénie. La découverte progressive du monde de l'Esprit est l'activité la plus intéressante que j'aie jamais connue et celle qui m'apporte le plus. Ma vie a pris un sens nouveau qui est merveilleux, et mon bonheur est assuré.
Aston-on-Trent (Derbyshire),
Angleterre
