Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Proverbes). J'ai appris, il y a bien des années, quelle vérité renfermaient ces versets. Une voisine était venue me voir, un soir, à son retour de voyage. Elle était si rayonnante de joie et de vie que je ne la reconnus pas tout de suite. Je lui en fis la remarque: « Que vous est-il donc arrivé ? » Elle répondit que le moment n'était pas encore venu de me le dire.
Peu de temps après notre conversation, je fus prise d'une toux persistante. Je n'y prêtai guère attention, jusqu'au jour où je commençai à cracher du sang. Je consultai alors un médecin. Avec le temps, mon état s'aggrava et j'eus un abcès ouvert au poumon. Dès que je faisais le moindre mouvement, la souffrance était intolérable; aussi gardais-je le lit, dans une complète immobilité. N'ayant aucun espoir de guérir, je congédiai le médecin.
Le lendemain, ma voisine me rendit visite. Apprenant ma décision de ne plus voir de médecin, elle m'apprit que, pendant son voyage, elle était tombée malade et qu'un docteur lui avait conseillé d'entrer à l'hôpital pour se faire opérer. Elle s'était, au contraire, tournée vers Dieu sans réserve. Une dame avait calmé ses craintes en lui parlant de l'amour de Dieu et de Sa sollicitude pour Ses enfants, comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Et elle avait été guérie.
Cette voisine me dit alors: « Aimeriez-vous en savoir plus long sur la tendre sollicitude de Dieu ? » J'acquiesçai. Elle me parla donc de la Science Chrétienne et demanda à une praticienne de la Science Chrétienne de venir me voir. La praticienne fit état des guérisons accomplies par Christ Jésus, ainsi que du pouvoir et des lois de Dieu qui sont à la base de ces guérisons.
Après son départ, je sombrai dans un sommeil dont j'avais fort besoin. En début de soirée, le téléphone sonna. Sans hésiter, je sortis de mon lit et descendis répondre. Au moment de décrocher, je me rendis compte que je me sentais parfaitement bien. J'étais dans l'émerveillement. C'était la praticienne qui appelait, et elle dit: « Je savais que tout irait bien. » J'étais guérie ! Et, en même temps, je me trouvais délivrée de la migraine. Depuis lors, je n'ai plus jamais ressenti le moindre mal de tête. A la suite de cette guérison, je devins une Scientiste chrétienne fervente.
A quelques années de là, je tombai à la renverse dans un escalier. Mon mari me porta jusqu'à mon lit, au premier étage. Chaque mouvement déclenchait une forte douleur. Une praticienne fut appelée pour m'aider par la prière et, au bout d'une heure, la douleur avait disparu. Je semblais m'être luxé l'épaule et je ne pouvais pas lever le bras, mais j'avais la possibilité de lire la Leçon biblique. A mesure que j'étudiais cette leçon et que je priais, j'entendis plusieurs fois quelque chose se remettre en place dans ma colonne vertébrale et ma clavicule. Après quoi, je pus lever le bras avec une parfaite aisance. Cette guérison a été permanente.
Lorsque je lisais, dans la Bible, comment les différents prophètes avaient entendu la voix de Dieu leur indiquer ce qu'il fallait faire ou ne pas faire, je me disais que cela avait dû être merveilleux d'être si proche de Dieu. Je me demandais souvent: « Existe-t-il encore aujourd'hui des gens qui entendent la voix de Dieu, comme ces prophètes de jadis ? » Un jour, je reçus une réponse.
Près de notre maison poussent des champs entiers d'airelles sauvages. Un jour, je décidai d'aller en ramasser. Au lieu de me pencher pour cueillir les baies, je m'assis par terre, au milieu des buissons. Après être restée assise un moment, je décidai de me relever. J'allais poser la main sur le sol pour y prendre appui, lorsque j'entendis prononcer distinctement et doucement: « Regarde. » J'obéis et je regardai. A l'endroit précis où j'allais mettre la main, un serpent était enroulé, la tête dressée. Je m'éloignai tranquillement, débordante de gratitude envers Dieu. Comme l'écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé, « l'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. »
Verona (Virginie), U.S.A.
