Il arrive parfois que des gens débordants de tendresse se sentent si responsables de leur conjoint, de leur enfant, de leurs parents ou d'un ami que le fardeau leur devient presque insupportable. Il est certes normal de s'occuper des siens et de son devoir de les aider. Mais il faut de la sagesse pour savoir si nous aidons vraiment ou si nous nous immisçons dans les affaires d'un autre, si louables que soient nos intentions.
De bonnes intentions ne garantissent pas que nous agissions dans le bon sens. Prier chaque jour pour avoir la sagesse, pour que s'accomplisse la volonté de Dieu (volonté qui ne correspond pas toujours à ce qui nous semble juste), cela nous libérera des faux motifs. Mary Baker Eddy écrit: « Un manque de sagesse livre la Vérité aux mains du mal aussi efficacement que les ruses d'un conspirateur; le mobile n'est pas aussi mauvais, mais le résultat est tout aussi pernicieux. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 128.
Beaucoup conviendront qu'il vaut mieux apprendre à un enfant à lacer ses chaussures, à partir du moment où il est assez grand pour assumer cette responsabilité, que de continuer à le faire pour lui. Mais il nous arrive encore de nous sentir dans l'obligation d'indiquer à des enfants plus âgés ou même à des amis et des parents adultes ce qu'ils devraient faire à notre avis. Nous nous tracassons ensuite s'ils ne le font pas, ou nous allons même jusqu'à essayer de le faire pour eux. Pourtant, s'inquiéter de savoir si quelqu'un pourra accomplir le pas suivant n'a aucun sens. Cela ne constitue pas une aide, mais une entrave.
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