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Je suis très reconnaissante de ce que ma mère ait embrassé les...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1990


Je suis très reconnaissante de ce que ma mère ait embrassé les enseignements de la Science Chrétienne avant ma naissance. En conséquence, dès le début de mon existence, j'ai été guérie et protégée par la compréhension de la bonté et de l'amour de Dieu. Le Psaume quatre-vingt-onze nous offre cette assurance réconfortante (versets 1,15): « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant... Il m'invoquera, et je lui répondrai; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. »

Un jour d'été, alors que j'avais neuf ans, ma sœur et son mari, ainsi que quelques amis, m'avaient emmenée déjeuner sur l'herbe au bord d'une rivière qui coule à quelques kilomètres de la ville. Un couple avait amené un grand chien magnifique. Le chien et moi, nous avions passé une matinée merveilleuse à jouer ensemble, tantôt dans l'eau peu profonde de la rivière, tantôt sur la berge; il était très affectueux et très doux.

Peu après le déjeuner, alors que je me reposais à l'ombre d'une voiture, j'appelai le chien par son nom (il était couché à quelques mètres de là). Sans prévenir, il se précipita sur moi et me saisit le visage au niveau de la mâchoire. Sous la violence de l'attaque, je perdis connaissance. Quand, par la force, on eut éloigné le chien de moi, on me lava avec l'eau froide de la rivière et je repris connaissance.

Il y eut beaucoup d'agitation, beaucoup d'inquiétude, parmi tous ceux qui étaient présents. Ma sœur demanda qu'on nous laisse seules, toutes les deux, pendant quelques minutes. Elle me dit: « Tu vas à l'école du dimanche de la Science Chrétienne; tu sais comment prier. Moi aussi, je vais prier; et, toutes les deux, nous allons nous concentrer sur la Prière du Seigneur. Nous allons rentrer directement à la maison, pour retrouver maman. » Toutes les deux, nous savions que la prière de notre mère avait toujours répondu à nos besoins.

Une heure plus tard, nous arrivions à la maison. Entre-temps, je n'avais ressenti aucune douleur, sauf au moment du choc produit par l'eau glaciale de la rivière jetée sur mon visage pour me ranimer.

Il y avait deux déchirures profondes; l'une d'elles traversait la mâchoire inférieure jusqu'à l'intérieur de la bouche. Aussitôt, maman nous rassura, ma sœur et moi; elle nous parla de l'amour de Dieu; elle nous dit qu'Il nous bénissait toutes les deux, mais qu'Il bénissait aussi tous ceux concernés, y compris le chien et ses propriétaires affolés.

Mon père, qui n'étudiait pas la Science Chrétienne, était très inquiet. Toutefois, peu de temps après, il m'entendit rire alors que ma mère me lavait dans la baignoire tout en me disant des paroles de vérité spirituelle et de guérison tirées de la Bible et de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Les rires calmèrent la crainte et la colère de papa. A l'heure du souper, je réussis à manger des aliments tendres. Il n'y eut qu'un ou deux jours où j'ai joué avec moins d'ardeur et, comme c'était l'été, je n'ai pas manqué l'école. (A l'époque, il n'existait pas les contrôles obligatoires des animaux en vigueur aujourd'hui, ni l'obligation de signaler de tels incidents. Mais mon père, qui restait en contact avec les propriétaires de l'animal, eut l'assurance que le chien était en bonne santé et qu'il était normalement déclaré.)

Cette guérison m'a laissé une profonde impression que les années n'ont pas effacée. Il n'y avait eu ni souffrance ni cicatrices. Il n'en était résulté aucune crainte de ces merveilleux animaux que sont les chiens. J'ai eu d'affectueux rapports avec nombre d'entre eux, grands et petits.

Aujourd'hui, je ne saurais, honnêtement, vous dire exactement quelles vérités spirituelles ma mère a prononcées pendant ces quelques minutes dans la baignoire, mais je suis sûre qu'il y avait le Psaume quatre-vingt-onze, « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé (je le savais par cœur et nous l'utilisions en priant tous les jours, associé à la Prière du Seigneur), et « Pais mes brebis », poème de Mary Baker Eddy mis en musique dans le cantique 304 de l' Hymnaire de la Science Chrétienne. Ce cantique est l'un des plus appréciés par les élèves de l'école du dimanche de la Science Chrétienne.

Je suis extrêmement heureuse que Dieu soit notre Père-Mère, gouvernant tout en parfaite harmonie.


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