A l'époque où mes frères et moi avons atteint l'âge où nous pouvions lire la parabole de Jésus relative aux ouvriers dans la vigne Voir Matth. 20:1–16., nous savions que, si le Seigneur venait à recruter dans notre quartier, papa nous enrôlerait dès le premier appel du matin.
Pour notre père, il n'y avait pas de démarcation bien définie entre le travail et la religion. Il se trouvait toujours du travail à faire: tondre le gazon, balayer les feuilles mortes, tenir à jour une feuille de route, faire les devoirs scolaires et étudier les leçons après le repas du soir ou les jours de congé, creuser des rigoles d'irrigation durant les vacances d'été. Ce n'était pas seulement parce que cela nous faisait du bien. Il fallait que ce soit fait pour glorifier et honorer Dieu. On nous avait enseigné que si nous travaillions dur, nous serions bénis.
Maintenant, j'exprime souvent ma gratitude pour une éthique de travail si stricte et pour l'importante leçon qu'elle nous a donnée. Les qualités de caractère qu'elle avait développées en moi m'ont soutenu dans bien des combats de l'existence. Mais j'en vins à m'apercevoir que j'avais également adopté une attitude de supériorité envers ceux qui ne travaillaient pas, du moins dans le sens défini par mon père.
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