J'ai acheté mon premier livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy, en 1910, alors que je donnais un concert à Boston. A l'époque, la ville était agitée par des controverses au sujet de Mary Baker Eddy. Les éditoriaux des journaux parlaient d'elle. Certains ne tarissaient pas d'éloges pour ce qu'elle avait apporté, d'autres ne cessaient de la critiquer. C'est pourquoi j'ai dépensé un dollar pour acheter Science et Santé afin de me faire une opinion personnelle.
La première phrase de Science et Santé a retenu mon attention. La voici (p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » J'ai été si frappé par cette déclaration que j'ai continué à lire. Violoniste de concert et voyageant de ville en ville, j'avais beaucoup de temps pour lire le livre d'étude, dans ma loge, dans les gares, dans le train et dans les chambres d'hôtel. Plus je lisais, et plus j'étais convaincu de l'exactitude de l'interprétation scientifique et spirituelle que donne Mary Baker Eddy de la Bible. Soixante-dix-neuf ans plus tard, je peux affirmer que cet investissement est le meilleur que j'aie fait. Accepteriez-vous de payer un dollar en échange d'une vie de paix et de bonheur, exempte de maladie ?
Science et Santé affirme (p. 246): « S'il ne commettait pas l'erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l'homme vivrait plus de soixante-dix ans tout en conservant sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse... Chaque année succédant à une autre déroule la sagesse, la beauté et la sainteté. » La première fois que j'ai lu cette déclaration, je l'ai trouvée difficile à croire, mais maintenant que j'approche de mes cent ans, je peux dire que l'homme devrait vivre plus de quatre-vingt-dix ans en conservant toutes ses facultés. En fait, il devrait même s'améliorer avec l'âge, un peu comme un stradivarius. Je n'ai jamais été hospitalisé. Je ne porte ni lunettes ni appareil acoustique et je n'utilise pas de canne. Je tonds moi-même ma pelouse, je conduis, je viens de me marier et je continue à travailler et à me produire en public. Lorsque les gens me demandent à quoi j'attribue ma longévité, je réponds: « A la Science Chrétienne. »
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