Ma famille a connu la Science Chrétienne* grâce à une guérison. Mon père souffrait d’une certaine forme d’arthrite et il lui était de plus en plus difficile de marcher ou même de se tenir debout. A l’époque, il était navigateur dans l’armée de l’air; il alla donc consulter un médecin de l’armée qui lui fit passer des examens approfondis. Ce docteur informa alors mon père du développement rapide de la maladie et lui dit qu’il serait invalide d’ici à quelques mois. Après une seconde consultation auprès d’un autre médecin, ainsi qu’une nouvelle série d’examens, mon père reçut le même pronostic alarmant.
C’est à ce moment-là que ma mère proposa d’essayer la Science Chrétienne. Son père avait lui-même été médecin et elle avait grandi dans une famille très tournée vers la médecine. Mais elle se souvenait d’une famille de Scientistes Chrétiens qu’elle avait connue dans sa jeunesse. Elle avait été impressionnée par la joie qu’ils exprimaient et par la bonne santé dont ils jouissaient. Je me rappelle l'avoir entendu dire que nous n’avions rien à perdre en nous renseignant sur la Science Chrétienne.
Quelqu’un nous mit en rapport avec une praticienne de la Science Chrétienne dans une autre ville. Cette femme pleine d’amour se montra patiente devant nos questions et notre scepticisme et elle accepta de prier pour mon père. Elle lui donna un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et lui demanda d’en commencer la lecture. Elle lui montra également comment lire la Leçon biblique qui est indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Je me souviens d’avoir vu mon père lire, étendu sur son lit, puis, quelques jours plus tard, assis dans le salon. Un jour, à mon retour de l’école, il était complètement guéri. Nous avons tous été extrêmement heureux et reconnaissants de cette guérison qui s’est avérée permanente.
Peu après cette guérison, nous avons commencé à assister aux services d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. J’étais alors à l’école primaire et j’avais des problèmes avec mes dents. J’avais très peur d’aller chez le dentiste, et la dernière fois que je m’y étais rendue pour une visite de routine, la radio avait révélé plusieurs caries.
Quand je lui demandai si la Science Chrétienne pouvait guérir cela, ma mère téléphona à une praticienne pour se renseigner. La praticienne demanda à me parler et me dit d’un ton rassurant que Dieu pouvait tout guérir. Elle me demanda de penser, à chaque fois que je me laverais les dents, à cette idée: Il n’y pas de Vérité dans la carie et pas de carie dans la Vérité. » Je réfléchis très sérieusement à cette idée et je finis par l’aimer. Quand je retournai chez le dentiste, il fut surpris de constater que je n’avais aucune carie.
J’ai obtenu de nombreuses guérisons physiques, mais j’ai eu, en particulier, deux preuves de la protection de Dieu qui ont beaucoup compté pour moi et dont je voudrais parler. Un soir, il y a une dizaine d’années, comme je prenais ma voiture pour aller dîner chez une amie, l’idée d’un accident s’est imposée à ma pensée. Tout d’abord, je l’ai rejetée, mais pendant le trajet, la suggestion me revenait constamment.
Je me suis alors souvenue d’avoir entendu dire, à l’École du Dimanche, que Dieu nous parle toujours et que nous devons écouter. Tout comme Noé avait écouté Dieu lui donner l’ordre de construire une arche et avait ainsi été protégé (voir Gen., chap. 6), nous devons aussi être prêts à suivre les directives divines. J’ai continué à conduire, mais je me suis mise à prier à haute voix. J’ai affirmé la présence de l’amour de Dieu et Sa totalité qui excluent le hasard et tout ce qui n’est pas bon ni bienfaisant. Le trajet a duré près de quarante-cinq minutes pendant lesquelles j’ai prié de cette façon.
Parvenue à destination, j’ai oublié mon inquiétude pour passer une très bonne soirée avec mon amie. Toutefois, sur le chemin du retour, la suggestion de l’accident s’est représentée avec beaucoup d’insistance. Je me suis remise à prier à haute voix, tout en conduisant avec prudence. Après avoir roulé pendant une dizaine de minutes, je me suis sentie poussée à arrêter la voiture. Il n’y avait aucune raison apparente, mais je me suis arrêtée car je sentais que c’était une directive de Dieu. A ce moment précis, quatre cerfs ont traversé l’autoroute à pas lents. Je pense souvent à cet incident comme à une preuve de l’amour de Dieu et de Sa protection.
J’ai eu un autre exemple de la sollicitude merveilleuse de Dieu quand j’étais institutrice de cours élémentaire à l’école primaire. Une femme est entrée un jour dans la classe, tenant un bébé et brandissant un pistolet. Elle était hystérique et me criait de ne pas essayer de prendre son enfant. Elle menaçait de me tuer et, quand j’ai essayé de la rassurer, elle a menacé de tirer sur les enfants de la classe.
La situation semblait m’échapper, mais je me suis souvenue de ce que m’avait dit une amie qui est praticienne de la Science Chrétienne: il incombe au Scientiste Chrétien de savoir que Dieu seul gouverne, quelles que soient les circonstances. Je me suis mise à prier pour voir que Dieu était maître de la situation et je me suis accrochée à cette idée. Un instant plus tard, la femme me disait: « Je ne sais pas pourquoi je fais cela. Prenez le bébé. » Elle a laissé les élèves quitter la salle avec une autre institutrice et je suis restée dans le couloir en chantant doucement des cantiques à l’enfant, pendant que le directeur et la police parlaient à la femme et prenaient la situation en main conformément à leur fonction.
Il s’avéra que le bébé avait été kidnappé chez sa baby-sitter. L’enfant avait été protégé pendant toute l’épreuve et il n’avait même pas pleuré. Je suis si reconnaissante pour la puissance protectrice de Dieu toujours à l’œuvre !
Apprendre la nature du lien qui unit l’homme à Dieu m’a apporté beaucoup dans l’existence. Je suis sans cesse reconnaissante à la Science Chrétienne.
Marina (Californie), U.S.A.
*Christian Science (´kristienn ´saïennce)
