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Comment écouter ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1988


Pour pouvoir écouter, il faut être calme. Dans le chant du Psalmiste, Dieu déclarait: « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » Ps. 46:11. Rien qu'en songeant à ce message, nous pouvons être pénétrés d'un grand calme. Lorsque nous nous arrêtons, lorsque nous faisons taire pensées et émotions et que nous nous détournons du tumulte et du bruit, nous pouvons plus facilement orienter nos pensées vers la présence divine. Lorsque nous parvenons à cette tranquillité nécessaire, nous apprenons à écouter et à entendre la voix du Christ.

Bien que le Christ, la Vérité, soit toujours présent dans la conscience humaine, nous devons apprendre à écouter attentivement pour pouvoir entendre et comprendre la réalité spirituelle de notre être et du monde qui nous entoure. Dans toute situation humaine difficile, qu'il s'agisse de dépression, de maladie, de peine, de solitude ou de peur, nous pouvons nous arrêter pour pénétrer notre conscience du fait spirituel spécifique nécessaire à la guérison des conditions discordantes.

Je me suis aperçue que, même quand je ne savais comment écouter ni quoi écouter, si je me tournais vers Dieu de tout mon cœur, j'entendais clairement Son message angélique. Il y a plusieurs années, j'ai reçu une formation médicale. Une nuit, alors que je travaillais dans un hôpital où régnait une grande activité, je tombai gravement malade et on m'hospitalisa sur-le-champ. Mon état semblait empirer chaque jour et je craignais de plus en plus pour ma vie.

Un samedi, je fus si mal que je crus mourir. Tandis que je me sentais perdre connaissance, je pensai qu'il était terrible pour moi d'avoir vécu toute ma vie sans trouver Dieu. Peu avant de perdre conscience, je compris que connaître Dieu était de loin la tâche la plus importante de mon existence.

Lorsque je revins à moi, je fus surprise d'être encore en vie. Mon état continua d'empirer, cependant, et j'étais dévorée d'angoisse. En désespoir de cause, je m'adressai à Dieu, sans savoir bien comment faire, ni où Le trouver, ni qui Il était, et je Lui demandai de m'aider.

Soudain, je me souvins que, lorsque j'étais toute jeune, j'avais fréquenté pendant deux ans l'École du Dimanche d'une église de la Science Chrétienne. Toutefois, on ne pratiquait pas la Science Chrétienne chez moi et je ne me souvenais de rien sinon que les Scientistes Chrétiens croient qu'on peut guérir par la prière. Je savais aussi qu'il existait des gens qu'on appelle des praticiens de la Science Chrétienne et qui prient pour les malades. Je résolus immédiatement de quitter l'hôpital et de rechercher cette aide. Je savais sans l'ombre d'un doute que c'était exactement ce que je devais faire.

Je signai un document déchargeant le personnel médical de toute responsabilité. Mon mari, qui approuvait ma décision, me raccompagna à la maison. Il trouva, dans l'annuaire, le numéro de téléphone de l'église la plus proche et il appela. C'était un dimanche après-midi, mais il y avait quelqu'un. Ce monsieur invita mon mari à se rendre à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne, qui était alors fermée, et qu'il l'ouvrirait pour lui. A la Salle de Lecture, mon mari acheta The Christian Science Journal et on lui montra la liste des praticiens qui s'y trouvait.

Quand il me rapporta ce Journal, je cherchai ceux qui étaient inscrits dans notre ville et j'en appelai un. L'amour exprimé par ce praticien et sa confiance dans la capacité que Dieu avait de me guérir atténuèrent immédiatement ma crainte. Je me mis à étudier la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy, jour et nuit.

Pendant longtemps, j'eus l'impression que je lisais des mots sans les comprendre. Je doutais beaucoup d'être capable d'en saisir un jour le sens. Toutefois, la patience, les prières constantes et l'encouragement du praticien m'aidèrent à continuer. Je me rends compte à présent que, pendant tout ce temps, j'apprenais à prier, à être calme et à écouter. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Pour bien prier, il nous faut entrer dans la chambre et en fermer la porte. Nous devons fermer les lèvres et imposer silence aux sens matériels. Dans le tranquille sanctuaire des aspirations ferventes, nous devons nier le péché et affirmer la totalité de Dieu.»Science et Santé, p. 15.

Je dus lutter contre la vieille habitude de vouloir vérifier les symptômes physiques afin de voir comment j'allais, jusqu'au jour où je lus cette définition de la chair dans Science et Santé: « Une erreur de croyance physique; une supposition que la vie, la substance et l'intelligence sont dans la matière; une illusion; une croyance que la matière est sensible.»Ibid., p. 586. Je méditai ce concept pendant un bon moment et je parvins à la conclusion suivante: « Si tout cela est vrai, observer sans cesse les symptômes physiques ne mènera jamais à la vérité spirituelle qui guérit. Je ne peux pas continuer à mettre ma confiance dans la matière si je décide de compter sur la Science Chrétienne pour ma guérison.»

A ce moment-là, j'ai réellement commencé à écouter et je me suis souvenue de ce que j'avais appris en physique: même sur un plan humain, ce que je voyais n'était pas forcément ce qui était réel. Par exemple, les illusions d'optique font penser qu'une ligne est plus longue qu'une autre, alors qu'elles sont égales.

Je compris que, du point de vue de la Science, l'illusion de la masse physique pouvait paraître réelle, mais cela ne voulait pas dire qu'elle le fût réellement. J'acceptai alors la définition de la chair dans Science et Santé. Quelle est la solution ? pensai-je, comment changer ce que je vois ? Le message vint tout droit de l'Amour divin: « Fais confiance à Dieu; tu comprendras mieux plus tard.» C'est ce que je décidai de faire et je cessai de vérifier l'état de mon illusion personnelle de maladie. A ce moment-là, je remis pour de bon mon cas entre les mains de Dieu.

Peu de jours après, je quittai mon lit pour aller à l'église accompagnée du praticien. Bientôt, je commençai à mieux comprendre la Science Chrétienne. Écouter devenait plus facile. Pendant cette période, j'avais constamment à l'esprit le poème de Mary Baker Eddy, « Pais mes brebis ». La strophe suivante m'a beaucoup apporté:

Je veux écouter Ta voix
Pour ne pas errer ;
Joyeux, gravir avec Toi,
Le rugueux sentier.Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 304.

Alors que je répétais ces paroles superbes et que je méditais, au long des jours, leur signification, j'apprenais à mieux écouter. En même temps, je me mis à apprécier profondément cette religion et sa Fondatrice, Mary Baker Eddy, et je fus délivrée d'une grande partie de ma peur. Il y avait encore de nombreux concepts fondamentaux de la Science Chrétienne que je ne comprenais pas, pourtant je me rendais compte que je n'étudiais pas une religion ordinaire, mais un art de vivre avec Dieu, art que Christ Jésus avait dû posséder. Ma guérison s'effectua progressivement, mais, quelques mois plus tard, elle était complète et permanente.

Cette guérison me sert de rappel dès que la crainte et le doute voudraient me faire croire que des illusions peuvent posséder une substance solide. Comme ces premières leçons, qui m'ont enseigné à écouter, ont du prix pour moi ! A présent, j'essaie d'écouter chaque jour et je n'ai jamais oublié ce que j'ai appris lorsque je me suis adressée à Dieu de tout mon cœur: mon activité la plus importante consiste à comprendre le lien vivant qui m'unit en ce moment à la Vie, à la Vérité et à l'Amour. Je suis maintenant capable de prier avec le sentiment merveilleux de comprendre et d'aimer Dieu, un sentiment qui croît chaque jour grâce à l'étude de la Science Chrétienne. Comme le Psalmiste l'a écrit: «Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; je me confie en Dieu, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes ? » Ps. 56:5.

Étudier les Leçons bibliques Indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne., prier journellement pour nous-mêmes, notre famille, notre église et le monde, cela nous entraîne à écouter, ce qui mène inévitablement à une meilleure compréhension du Christ, la Vérité. A mesure que notre compréhension spirituelle se développe, notre progrès est sûr. C'est le seul moyen efficace de ressentir la présence de l'Amour divin et de savoir qu'en réalité, nous vivons dans le royaume des cieux.

Écouter attentivement chaque jour nous entraîne à faire un effort conscient pour entendre la voix de la Vérité. Alors, s'il se présente un défi, nous avons la capacité d'écouter avec persistance. Nous pouvons suivre ce conseil de Science et Santé: « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l'Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. » Nous pouvons persévérer avec confiance jusqu'à ce que nous ayons remporté la victoire sur les illusions qui tendraient à nous empêcher de percevoir la bonté de Dieu. Science et Santé poursuit: « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » Science et Santé, p. 261.

Écouter le Christ, la Vérité, avec confiance et compréhension nous aide à reconnaître qui nous sommes réellement: l'homme que Dieu a créé, Sa ressemblance spirituelle, à jamais inséparable de Sa sollicitude. Ce faisant, nous acquérons la domination sur les croyances matérielles illusoires qui présentent la maladie, la souffrance, la discordance ou le danger. C'est ainsi que nous dissipons l'illusion et que nous voyons la substance spirituelle de notre être. Plus nous écoutons, plus cela devient naturel et moins nous sommes susceptibles d'être détournés du bien par l'intrusion de croyances matérielles.

En résumé, trois éléments sont nécessaires pour écouter activement le Christ, la Vérité, éléments qui apportent la compréhension, la croissance spirituelle et la guérison. Premièrement, nous devons décider d'écouter. C'est un choix conscient qui nous met tout de suite du côté de la Vérité. Deuxièmement, nous devons persister dans notre écoute, ne jamais nous arrêter au seuil du but. Troisièmement, nous devons entendre au moyen du sens spirituel, comprendre qu'en vérité, chacun de nous est la ressemblance de Dieu, l'expression même de la Vie et de l'Amour parfaits. Quand nous écoutons avec toute notre attention la vérité à notre sujet — que nous sommes enfants de Dieu — nous pouvons nous attendre à voir la guérison se produire dans notre vie.


Je t'invoque,
car tu m'exauces, ô Dieu !

Psaume 17:6

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