Je méditais depuis un certain temps sur la notion de fidélité à la vérité, avec le désir de me montrer plus fidèle à ce qu'exigeait ma qualité de Scientiste Chrétienne, lorsque je tombai sur cette phrase de Mary Baker Eddy dans Science et Santé, et c'était comme si je la lisais pour la première fois: « Ni la sympathie ni la société ne devraient jamais nous amener à être tentés de chérir l'erreur quelle qu'elle soit, et nous ne devrions certainement pas nous faire l'avocat de l'erreur. » Science et Santé, p. 153.
Cette phrase figure dans un paragraphe intitulé « Source de contagion ». Mais je voulus élargir ainsi la question: Quelle est, en toutes occasions, la signification de l'expression: ne pas se « faire l'avocat de l'erreur » ? Comment pouvais-je respecter davantage cette injonction ? Je me mis à prier pour avoir la réponse et cela produisit un changement merveilleux dans ma façon quotidienne de penser et de vivre.
Un avocat est celui qui assure la défense, c'est-à-dire plaide en exposant des arguments pour soutenir quelque chose. L'idée de plaider en faveur de l'erreur, ou de la soutenir, me révoltait, mais, sondant honnêtement ma pensée, je me rendis compte que je me comportais, hélas, souvent de la sorte ! Chaque fois que je pensais ou parlais destructivement d'une manière critique ou négative, n'étais-je pas alors l'avocate de l'erreur, présentant des arguments en sa faveur ? En tant que chrétiens, nous avons appris à pratiquer la charité et la miséricorde, et je fus stupéfaite de songer au nombre de fois où j'avais présenté des arguments en faveur d'un concept non chrétien et erroné de mon semblable, concept auquel je ne croyais même pas !
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