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Un déjeuner qui nourrit le monde

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1988


Il est de plus en plus à la mode de sortir pour le brunch du dimanche — repas qui combine en quelque sorte le petit déjeuner et le déjeuner. Alors que mon mari et moi étions en vacances à l’étranger, nous avons été tentés, un dimanche matin, de ne pas assister au service de l’église et de nous rendre dans un hôtel qui offrait, ainsi que l’indiquait la réclame, un brunch fabuleux où l'on pouvait manger à discrétion. Comme nous fûmes contents d’avoir choisi d’aller à l’église!

Il faisait chaud et lourd dans la pièce située à l’étage où se tenait le service. La fenêtre était ouverte et l’on était gêné par les bruits de la rue. Quelques personnes seulement étaient là. Mais quel festin spirituel nous attendait !

Nous savions certes que la Leçon-Sermon, d’après le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, serait une source d’inspiration: ces profonds messages spirituels qui émanent de la Bible, et de Science et Santé de Mary Baker Eddy, mettant en lumière la relation qui existe ente Dieu et l’homme, nous ont toujours apporté guérison et réconfort. Ce dimanche-là, cependant, il y avait dans cette simple église autre chose qui m’a aussi nourrie. C’était le dévouement de ces quelques personnes à la Cause de la Science Chrétienne.

L’amour des Lecteurs pour la Science Chrétienne se reflétait dans leur attitude, leur façon de lire. La joie de la soliste transparaissait dans le message qu’exprimait son chant. Et, par son accueil chaleureux, l’unique huissier nous fit sentir que nous étions vraiment les bienvenus. « Quelle abondance de nourriture ! » pensai-je. « Un déjeuner tout prêt pour ceux qui ont faim de quelque chose de substantiel. »

Grâce au dévouement et à l’amour des membres d’église, les services de la Science Chrétienne, dans le monde entier, offrent un tel déjeuner chaque dimanche matin. Et ce repas est plus qu’une élévation spirituelle qui satisfait l’âme mais qui laisse l’estomac vide. Les idées spirituelles fournies par la Leçon-Sermon se traduisent en actes concrets qui procurent aux hommes ce dont ils ont naturellement besoin.

Ainsi, une jeune femme, désespérément malheureuse à cause des circonstances qu’elle vivait, venait assister de temps à autre aux services d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. Un dimanche, alors qu'elle écoutait le message de la Leçon-Sermon, à savoir que Dieu est l’Amour et que l’homme spirituel, son identité véritable à elle, est la ressemblance de l’Amour, la pensée lui vint que, pour ressentir davantage la présence de l’Amour divin dans sa vie, il lui fallait mieux exprimer l’amour de Dieu dans ses pensées et ses actes.

Elle se dit qu’elle devait faire quelque chose pour quelqu’un. Mais que pouvait-elle faire, et pour qui ? Elle se rappela alors que, quelques semaines auparavant, elle avait été invitée chez une dame, membre de l’église, pour y rencontrer d’autres personnes qui étudiaient la Science Chrétienne; c’est avec plaisir qu’elle avait fait leur connaissance. Elle pensa alors qu’elle pouvait lui rendre la pareille.

Elle l’invita donc et, au cours de la conversation, la jeune femme découvrit que sa nouvelle amie était praticienne de la Science Chrétienne. Timidement, elle lui demanda si la Science Chrétienne pouvait la guérir d’un trouble digestif dont elle souffrait depuis longtemps. La praticienne la rassura immédiatement en lui parlant du pouvoir guérisseur de Dieu et en lui assurant que Dieu pouvait répondre spirituellement à son besoin. En très peu de temps, la jeune femme fut complètement guérie de cette difficulté par le traitement de la Science Chrétienne. Sa vie se fit plus heureuse. Elle devint membre de l’église filiale et commença à découvrir à quel point était satisfaisant ce repas préparé par le Christ, la Vérité. Maintenant, elle aussi contribue à apaiser la faim de l’humanité par son activité à l’église.

Ils jouent un rôle important pour l’humanité, ceux qui sont prêts, semaine après semaine, à préparer et à servir le déjeuner spirituel, ce culte qui nourrit tous ceux qui y participent avec ferveur. Des étudiants sincères de la Bible qui, à La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, préparent la Leçon-Sermon, aux fidèles Lecteurs des églises filiales et aux moniteurs dévoués de l’École du Dimanche, sans omettre bien sûr les huissiers, les musiciens et les membres de comités si serviables, tous jouent un rôle dans la préparation de ce vaste festin de vérité spirituelle que l’Amour divin offre à l’humanité.

Et ce que ce festin a de merveilleux, c’est que les membres de l’église n’ont rien d’autre à faire qu’à le préparer. Les ingrédients en sont fournis par le Christ, la Vérité. La nourriture spirituelle que nous recevons à l’église nous permet à tous d’aller ensuite dans le monde pour y apporter notre contribution en répondant aux besoins de l’humanité par des moyens spirituels.

Christ Jésus a apaisé la faim spirituelle de l’humanité d’une manière qui a en même temps répondu aux besoins humains. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Le Christ, la Vérité, nourrit et revêt les mortels temporairement, en attendant que ce qui est matériel, transformé par l’idéal, disparaisse, et que l’homme soit vêtu et nourri spirituellement. » Science et Santé, p. 442.

Jésus se trouva une fois à ne disposer que de quelques pains et de quelques poissons pour nourrir une foule de cinq mille personnes affamées qui étaient venues dans un lieu désert pour l’entendre prêcher. Voir Marc 6:32–44. Sa vision, toutefois, allait bien au-delà du concept physique et étroit du bien perceptible aux sens limités. Il démontra sans aucun doute ce que la Science Chrétienne révèle aujourd’hui — que l’homme est l’expression infinie du Dieu infini qui est entièrement bon. L’homme n’est pas un mortel aux besoins physiques et affectifs insatisfaits. L’homme est l’idée de Dieu, Son émanation — le témoin sans restriction de tout ce que Dieu est, de tout ce que Dieu a et de tout ce que Dieu fait.

Dieu soutient l’homme avec amour; ce fait spirituel se trouvait en réalité inclus dans l’identité véritable de chacun de ceux qui étaient avec Jésus dans le lieu désert, puisque chacun était une idée de Dieu. La conscience spirituelle qu’avait Jésus de l’homme en tant qu’enfant bien-aimé de Dieu permit à la foule d’entrevoir au moins brièvement que Dieu pourvoit aux besoins de l’homme. Cette vision momentanée permit aux gens d’obtenir la preuve de l’amour de Dieu sous la forme qu’ils pouvaient alors le mieux comprendre: du pain et des poissons. Avec quelle tendresse le Maître avait répondu aux besoins de la foule par sa vision pure et sa compréhension spirituelle de la bonté de Dieu !

Le Christ, la Vérité, est encore présent maintenant, rendant accessibles à l’humanité les faits spirituels de l’être qui nourrissent et soutiennent l’individu. Mais le Christ éternel ne peut jamais être simplement une révélation ou une possession personnelles. Il appartient à tous.

Après la résurrection, sur les rives de la mer de Galilée, Jésus invita à déjeuner Pierre et quelques autres disciples qui étaient retournés à leurs filets. Nous lisons dans la Bible: « Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain. »

Quelle leçon d’humilité dut alors recevoir Pierre lorsqu’il eut cette nouvelle preuve que le Maître était spirituellement capable de pourvoir à leurs besoins grâce à sa pure conscience de la sollicitude de l’Amour divin ! Et cette fois-ci, ayant obéi à l’ordre donné par Jésus de jeter leurs filets du côté droit de la barque, les disciples avaient été en mesure d’apporter leur contribution au repas: les poissons qu’ils venaient de pêcher.

Cependant Jésus, le Fondateur du christianisme, fit comprendre que le ministère le plus élevé du Christ était un ministère spirituel. Il demanda à Pierre s’il l’aimait vraiment, s’il aimait tout ce que Jésus enseignait et représentait, et il le lui demanda trois fois. Quand Pierre, chaque fois, répondit par l’affirmative, Jésus dit simplement: « Pais mes brebis. » Voir Jean 21:1–17.

Un membre de l'église qui aime la révélation du Christ, la Vérité, ne peut manquer de reconnaître le rôle qu’il lui faut remplir pour apaiser la faim de l’humanité. Pourvoir aux besoins spirituels des brebis, cela exige beaucoup de ceux qui sentent et perçoivent les aspirations profondes du genre humain. Mais pour ceux qui sont conscients de la présence et du soutien constants de l’Amour, de la Vie qui nous alimente de faits spirituels, de la sagesse de l’Entendement qui nous guide, les ingrédients qui permettent de préparer des services rayonnants de vitalité et d’amour, des services qui guérissent, sont déjà là. La seule chose qui soit exigée de nous, c’est d’aimer Dieu et l’homme suffisamment pour être disposés à le faire. Dieu amènera au repas ceux qui ont faim.

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