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La dernière touche à une guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1988


La Science Chrétienne rend la santé aux malades, comble les personnes qui sont seules et répond aux besoins humains. Mais dans la guérison spirituelle, il ne s’agit pas simplement d’améliorer des conditions matérielles. La loi démontrée dans une guérison par la Science Chrétienne est spirituelle. Niant que l’homme soit un mortel sujet à des problèmes continuels, la Science montre que l’homme est immortel, à jamais spirituel et parfait, étant l’image et la ressemblance de Dieu.

L’homme de Dieu n’est jamais malade, seul, pauvre, ni privé de quoi que ce soit. Lorsque nous sommes guéris de telles difficultés grâce à notre prière scientifique, nous avons démontré dans une certaine mesure la réalité de l’identité harmonieuse de l’homme. Nous avons prouvé que l’illusion de la discordance n’est pas réelle. Mary Baker Eddy écrit: « Les malades disent: “J’ai été guéri”, alors qu’en réalité le fait demeure, en Science divine, qu’ils n’ont jamais été malades. » Et elle déclare plus loin: « Voici le mystère de la piété: Dieu, le bien, n’est jamais absent, et il n’y a rien en dehors du bien. » Unité du Bien, p. 61, 62.

La dernière touche d’une guérison intervient quand nous nous rendons compte qu’aussi désirable que notre rétablissement puisse sembler au sens matériel, notre être véritable, indestructible dans l’Entendement divin, est resté parfait, sans aucun besoin de changement. Cette touche finale consiste à reconnaître qu’en qualité d’enfants de Dieu, nous avons avons toujours été et serons toujours harmonieux. Cela signifie admettre la réalité, le fait que « Dieu, le bien, n’est jamais absent, et [qu’] il n’y a rien en dehors du bien ».

Ce fait fondamental est inhérent à tout aspect du traitement en Science Chrétienne. Que nous en arrivions à cette conclusion au début, au milieu, ou à la fin de notre traitement, notre dernière approche du problème devrait inclure ce raisonnement. Notre dernière pensée sur la question doit reposer sur la vérité de la Science divine. En comprenant que la discordance ne s’est jamais produite, nous l’empêchons de se représenter. Nous nous préservons d’un renversement.

La guérison spirituelle prouve qu’il n’y a ni vie ni intelligence dans la matière. Elle montre que la matière n’a pas le pouvoir de causer de l’inflammation, de la douleur, de mauvaises fonctions, ou le moindre désordre physique. Elle confirme que la santé est une condition de l’Entendement qui est reflété par l’homme, que la santé ne se trouve pas dans la matière, pour être perdue et ensuite retrouvée.

Ces faits ne nous conduisent pas à nier ni à ignorer la nécessité de la guérison physique. Bien qu’il n’y ait rien à guérir dans notre être réel en Dieu, nous devons sans aucun doute détruire la croyance à une discordance matérielle et ses manifestations. La maladie est une illusion hypnotique provenant de l’entendement charnel ou mortel. Elle représente des pensées de crainte basées sur la matière, qui se manifestent dans des défauts physiques extérieurs. Notre vie ne comprendra des discordances qu’aussi longtemps que nous les accepterons comme légitimes et réelles.

En corrigeant une croyance spécifique à des malaises ou à la maladie par la compréhension de notre être réel et sans défaut, idée spirituelle de Dieu, nous guérissons à la fois l’entendement mortel et son substrat, le corps. Que la guérison soit instantanée ou progressive, elle supprime la souffrance et nous permet de prouver dans une certaine mesure que l’harmonie est réelle et que la discordance est irréelle.

Comprendre que la maladie ne peut pas en fait apparaître, puis s’en aller, assure notre progrès. Cela nous empêche de nous retourner vers le corps pour y saisir des signes d’encouragement alors que nous devons nous concentrer sur la santé infinie et invariable que nous possédons toujours dans l’Esprit. Il nous faut spécialement veiller à cette règle à la première apparition d’un soulagement physique. Quand nous nous sentons mieux, il arrive que nous nous relâchions un peu dans nos efforts pour saisir le divin. Si nous laissons la gratitude éprouvée pour une amélioration nous amener à contempler excessivement les changements qui se produisent dans le corps, la guérison complète peut s’en trouver retardée.

La touche finale apportée à notre traitement oriente notre gratitude vers des conclusions plus sûres. Elle détourne notre attention du sentier incertain des sens sur lequel nous semblons cheminer, vers la certitude de notre bien-être permanent dans la Science. Sans rien ôter aux joyeux signes du rétablissement, cette approche ancre notre gratitude dans les faits de l’Esprit plutôt que dans les fables de la matière. Nous nous glorifions alors de savoir que le mal ne peut jamais réellement supplanter le bien. Nous remercions Dieu de ce que, dans notre être véritable, Ses qualités spirituelles, telles que la force, la pureté, la vitalité, ne sont jamais absentes. Même lorsque tout malaise ou trouble a disparu, nous n’en avons pas entièrement fini avec la discordance, tant que nous n’avons pas reconnu avec gratitude son irréalité, à la lumière de la loi divine immuable de l’harmonie perpétuelle.

Cette touche finale établit et protège fermement notre éveil à certains aspects de la réalité divine, sauvegardant ainsi notre rétablissement. Elle préserve l’inspiration que nous avons acquise. Grâce à elle, notre perspective dépasse la guérison pour atteindre la compréhension, en Science, que tout a toujours été bien. Nous voyons que nous n’avons jamais réellement été dans un trou hors duquel il nous fallait nous hisser.

Lorsque nous saisissons, dans notre guérison, l’occasion de croître spirituellement en acquérant une compréhension plus claire de la perfection immuable de Dieu et de l’homme, nous sommes mieux armés pour prévenir et résoudre de futurs problèmes. Jacob ne s’est pas contenté d’un soulagement de son malaise tandis qu’il luttait contre ses craintes et un faux sens mortel des choses à Péniel. Alors que l’aube spirituelle pointait, Jacob a persévéré pour raffermir encore son étreinte de la vérité qui lui était venue. Il s’est accroché à la lumière jusqu’à ce qu’elle transforme sa nature. Cette dernière touche apportée à sa guérison fit alors de Jacob un homme nouveau, et il reçut le nom d’Israël Voir Gen. 32:24–30.. Sa foi dans le bien était plus forte; il était mieux à même de remplir la mission de sa vie.

Quand nous concluons nos batailles contre l’erreur en tenant ferme l’idée de l’éternelle unité de l’homme avec Dieu, la Vérité, nous aussi, nous renaissons. Nous acquérons une mentalité plus spirituelle et nous avons moins de crainte. Nous faisons face aux nouveaux défis avec plus d’assurance. Du fait que nous sommes mieux établis en Christ, la vraie idée de Dieu, nous sommes moins vulnérables aux tentations de maladie ou de péché. L’illusion des douleurs et des plaisirs matériels nous paraît moins réelle.

Lorsque les soixante-dix rentrèrent de leurs voyages, rapportant avec joie leurs triomphes sur les maux humains, Christ Jésus accueillit leurs récits avec gratitude. Cependant, sa réponse met en évidence un fait significatif: la récompense la plus importante dans la guérison est la révélation de la filiation de l’homme à Dieu, par laquelle nous percevons que nous-mêmes comme les autres sommes séparés de la mortalité, et demeurons dans la conscience de l’Amour immortel. Jésus déclara en effet à ses disciples: « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » Luc 10:20.

Après avoir guéri, à la piscine de Béthesda, un homme qui souffrait depuis trente-huit ans, Jésus lui fit cette recommandation: « Voici, tu as été guéri; ne péche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Jean 5:14. Les paroles du Maître, « ne pèche plus », réclamaient pour la guérison la touche finale. Elles définissaient son but ultime en terme de régénération spirituelle, exigeant un changement de base mentale, de l’humain au divin.

Partir fermement du point de vue que la maladie n’a jamais en réalité ni apparu ni disparu ne nous limite pas toutefois quand nous voulons partager notre guérison. Si le récit de notre expérience souligne les bienfaits dont nous avons bénéficié humainement en acceptant pour nous-même la nature immuable de la parfaite ressemblance de Dieu, cela aide les autres à échapper à l’esclavage du péché et de la maladie. Cela illustre l’utilité d’une pénétration claire de la vérité absolue.

Tout en faisant mention de la difficulté rencontrée, nous pouvons nous réjouir de la liberté et du progrès auxquels nous sommes parvenus en la surmontant. Quand nous sommes convaincus que l’anomalie était un rêve et non une réalité, nos commentaires ne peuvent manquer de renforcer la confiance dans le bien et l’incrédulité à l’égard du mal. De semblables témoignages inspirent les autres, car ils montrent que la Science Chrétienne peut non seulement être appliquée à tous les besoins humains, mais aussi constitue pour nous le moyen de nous rapprocher de Dieu en Le comprenant.

L’homme est spirituel à cent pour cent. Il n’est jamais en partie matériel. Il ne retombe pas non plus périodiquement dans des conditions matérielles discordantes. Sa santé, sa joie, sa paix, ses ressources étant spirituelles, ne fluctuent pas. Elles sont infinies, toujours présentes. Parce que l’homme n’est jamais séparé de l’Esprit, il n’est jamais coupé de l’action et de l’être parfaits et spirituels. Mary Baker Eddy écrit: « La relation de Dieu à l’homme, du Principe divin à l’idée, est indestructible dans la Science; et la Science ne connaît ni déviation de l’harmonie ni retour à l’harmonie, mais elle affirme que l’ordre divin, ou loi spirituelle, dans lequel Dieu et tout ce qu’Il crée sont parfaits et éternels, est demeuré inchangé dans son histoire éternelle. » Science et Santé, p. 470.

Nous pouvons parler de nos guérisons chaque fois qu’elles peuvent être utiles. Il est important que les autres nous entendent témoigner: « J’étais malade, et maintenant me voilà bien grâce à une guérison par la Science Chrétienne. » Cela confirme que notre religion suit les traces du Maître, Christ Jésus.

Mais après avoir bénéficié ou témoigné d’une guérison, il est bon de se rappeler la loi spirituelle que nous avons démontrée et de réaffirmer par la prière que notre être véritable n’a jamais connu ni déviation de l’harmonie ni retour à l’harmonie. Cela stabilise notre pensée sur le roc inébranlable du Christ. C’est la touche finale de la vérité qui protège la guérison en établissant dans la conscience le fait irréversible que « Dieu, le bien, n’est jamais absent, et [qu’] il n’y a rien en dehors du bien ».

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