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Défendre sa foi

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1988


Attachez-vous de la valeur à votre foi en Dieu ? Lui accordez-vous chaque jour toute votre attention ?

Le Scientiste Chrétien désire vivement garder solide et pure sa foi en Dieu, car il a compris que la foi occupe un rôle important dans le travail de guérison spirituelle. La foi n’est nullement l’unique facteur de la guérison telle qu’elle est pratiquée dans la Science Chrétienne, mais elle constitue un élément essentiel à la guérison spirituelle. Si l’affection de la chair pouvait affaiblir notre foi, elle retarderait le travail de guérison de la Science Chrétienne, et finirait par l’arrêter. Combien il est donc important pour le Scientiste Chrétien de reconnaître le rôle que joue la foi dans la guérison et de défendre sa foi en Dieu contre tout ce qui voudrait la vaincre et la détruire !

Il existe une différence formelle entre la guérison par la Science Chrétienne et la simple guérison par la foi. Mary Baker Eddy écrit: « La Science Chrétienne n’est pas un remède s’appuyant sur la foi seule, mais elle unit la foi à la compréhension, grâce auxquelles nous pouvons toucher le bord de Son vêtement et savoir que l’omnipotence a tout pouvoir. » Écrits divers, p. 97. Pour que s’opère la guérison par la Science Chrétienne, il convient donc d’avoir foi en Dieu, et aussi de comprendre, dans une certaine mesure, la perfection de Dieu et de Sa création, dont fait partie l’homme spirituel créé à Sa ressemblance. Cela implique qu’on soumette sa pensée et sa vie à l’influence réformatrice de Son Christ, l’idée spirituelle et divine de l’homme. En mettant en lumière notre véritable nature d’homme à l’image de Dieu, la Science admet sans réserve le repentir et la régénération qu’exige le christianisme, exigence que Christ Jésus a révélée dans sa pratique de la guérison.

Le rôle que joue la foi dans la guérison est semblable à celui des travaux de fondation dans la construction: elle constitue la première étape, et tout ce qui suit en dépend. La foi est la première étape de la guérison spirituelle, parce que, le plus souvent, c’est la foi qui fait d’abord venir à Dieu. Percevant les signes de bonté, d’ordre et d’amour dans le monde, notre intuition nous dit que ce bien doit avoir une source. Bien que cette source soit invisible aux sens physiques, nous la recherchons par la foi et nous la trouvons en Dieu.

Pourquoi cette recherche est-elle un acte de foi ? Parce que pour saisir l’invisible, nous devons lâcher les choses matérielles. La foi est le pont qui va de l’abandon du matériel à la prise de possession du spirituel. La foi, c’est être certain qu’en cherchant au-delà de la matière, on ne se retrouvera pas les mains vides. C’est l’acceptation de l’amour et de la grâce de Dieu, avant même de Le connaître.

La foi qui, à l’origine, nous a amenés vers Dieu soutient pour toujours le développement de notre compréhension de Dieu, comme des fondations saines soutiennent une construction. Quand nous avons commencé à connaître Dieu, cette connaissance se poursuit indéfiniment ! La foi fait progresser vers la compréhension, et la guérison résulte à la fois de la compréhension et de la foi. Alors que grandit toujours plus notre compréhension de Dieu, notre foi en Lui demeure une assise solide et stable pour notre travail de guérison.

Qu’est-ce qui tend à ébranler notre foi ?

La crainte peut être son plus grand ennemi. La crainte tire son origine d’un entendement hypothétique, cette affection de la chair dont l’apôtre Paul dit qu’elle est « inimitié contre Dieu ». Rom. 8:7. En utilisant le pronom je, la crainte s’impose dans la conscience. « J’aipeur », murmure-t-elle et, si l’on n’est pas vigilant, on croit ressentir cette peur. De cette manière, par la duperie mentale et la fausse suggestion, la crainte tendrait à détruire la foi et à faire croire qu’on ne fait pas confiance à Dieu pour la guérison ou qu’on en est incapable.

On défend sa foi en luttant contre la crainte. Et on surmonte la crainte en se rapprochant davantage de Dieu et de Son Christ. Dieu est l’Entendement divin, la seule source de toute vraie conscience. Par conséquent, la crainte n’est jamais réellement notre pensée. Le Christ, l’influence divine dans la conscience humaine, libère des tromperies de l’affection de la chair. Le Christ donne l’autorité divine de dire « non » à la crainte. Défendre sa foi, c’est exercer cette autorité avec vigueur et constance.

La prière est le moyen d’y parvenir, et la prière est une chose simple. Pour prier efficacement, il faut commencer par reconnaître que Dieu est le bien toujours présent et que Sa bonté exclut le moindre élément de mal. La prière implique qu’on aime Dieu et qu’on communie si étroitement avec Lui que la crainte n’ait plus aucune occasion de se faire entendre dans la conscience. La prière amène à rejeter résolument les suggestions de crainte et à avancer, conscient de l’amour de Dieu et de Sa présence. Ce genre de prière commence immédiatement à dissiper la crainte et à confirmer la foi. Il devient naturel de remplacer la suggestion de l’affection de la chair, « j’ai peur », par la prise de conscience que nous donne le Christ: « Je n’ai pas peur. Mon unité avec Dieu, le bien, me procure confiance et sécurité. »

Pour bien pratiquer la Science Chrétienne, il convient de savoir que nous n’avons pas peur et d’en connaître la raison exacte. Quelles que soient les circonstances, si, en priant, nous cédons au Christ — influence rédemptrice du bien dans notre pensée — nous discernons la vérité spécifique s’appliquant à notre situation et laissons cette vérité dissiper la crainte.

A modeste échelle, j’ai démontré cela l’hiver dernier. Un certain nombre de mes collègues s’étaient enrhumés et je commençais à craindre de tomber malade à mon tour. Je suis mise, presque malgré moi, à protester mentalement: « Non, je n’ai pas peur des rhumes ni de la contagion. » Et, en priant, je reconnaissais la raison pour laquelle je n’avais pas peur. Je savais que Dieu est l’Amour toujours présent et que l’homme est le reflet de l’Amour. Ce fait divin n’exclut personne. J’ai pensé que je n’avais pas peur de la contagion, parce qu’en réalité, étant tous enfants de Dieu, mes amis et moi n’avions que du bien à nous communiquer. Je ne pouvais pas craindre que la maladie se développe dans mon organisme, parce que je savais que seul le bien peut exister dans le reflet de l’Amour. Très vite, ces pensées inspirées par le Christ m’ont rendu confiance en la sollicitude constante de Dieu. Aucune maladie ne s’est développée à ce moment-là ni dans les semaines et les mois qui ont suivi.

La foi en Dieu constitue un élément essentiel pour bien régler les petits problèmes de la vie quotidienne, comme celui que je viens de décrire, ainsi que pour affronter les difficultés majeures qui se présentent à nous et à l’humanité en général. Notre foi mérite bien une attention profonde, consciente et constante. Nous gardons une foi solide et fidèle en affrontant la crainte chaque fois qu’elle surgit. En surmontant la peur par la prière qu’inspire le Christ, nous parvenons à défendre notre foi en Dieu et faisons avancer le travail de guérison de la Science Chrétienne.

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