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Demeurer dans l'amour de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1988


Une dame, qui venait d’emménager dans une ville inconnue, entra un soir dans une Église du Christ, Scientiste, au moment où débutait le service. Elle entendit lire ces lignes d’un cantique qu’elle connaissait bien:

En l’Amour je demeure,
Je ne crains nul danger ;
Confiant à toute heure,
Là, rien ne peut changer.Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 148.

Il lui sembla que ces paroles s’adressaient directement à elle et elle sentit l’amour de Dieu l’entourer de sa puissance. Elle avait déjà ressenti cela bien des fois auparavant; mais, ce jour-là, ce furent la constance et l’aspect immuable de l’Amour divin qui s’imposèrent vraiment à elle et la firent instantanément se sentir chez elle dans son nouveau milieu.

Le Psalmiste considère que Dieu est le foyer perpétuel de l’homme lorsqu’il émet ces paroles réconfortantes: « Seigneur ! tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. » Ps. 90:1, 2.

Comme il est merveilleux de savoir que Dieu a été notre « refuge » avant même que le monde ait été créé, er qu’Il le sera à tout jamais !

Aujourd’hui, alors que les avions à réaction peuvent nous propulser en quelques heures à des milliers de kilomètres, il est précieux de savoir que, même si notre adresse et notre situation changent fréquemment, notre pensée peut se reposer sur Dieu, sur la toute présence de Son amour qui englobe tout.

Nous ne savons pas si Christ Jésus avait une demeure fixe tandis qu’il enseignait et pratiquait la guérison, à travers la Galilée et la Judée. Il dit un jour: « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Matth. 8:20. Il semble bien qu’il ait logé dans la maison de Pierre, et aussi que ses amis, Marthe, Marie et Lazare, aient reçu cet hôte avec joie. Mais sa conception du foyer ne dépendait pas d’une adresse fixe. Il dut certainement passer de nombreuses heures en prière, dans la solitude, en compagnie de son Père céleste exclusivement.

Le Maître comprenait que le rapport permanent qui existait entre lui et Dieu était un rapport de Fils à Père. A bien des reprises, il déclara qu’il était le Fils de Dieu. Il s’exprima ainsi: « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » Jean 16:28. L’un des titres attribués au Christ qu’il représentait est celui d’Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous ». Jésus est venu dans le monde pour apporter cette bonne nouvelle: Dieu est toujours avec Son peuple, Il est un Père plein d’amour et de sollicitude.

Nous en trouvons une illustration touchante dans l’Évangile de Marc. Voir Marc 5:1–20. Un homme, chassé de son domicile légitime par « un esprit impur », vivait au milieu des sépulcres, dans une région montagneuse du pays des Gadaréniens, lorsque Jésus le rencontra. Quand cet homme aperçut Jésus, il courut vers lui et se jeta à ses pieds en le suppliant. Le Sauveur eut compassion de lui et ordonna à l’esprit impur de sortir de cet homme. Un peu plus loin dans le récit, nous apprenons qu’une véritable « légion » de démons était sortie de lui et que l’homme avait recouvré totalement la raison. Il nous est ensuite donné une image empreinte de sérénité, puisque nous le retrouvons « assis, vêtu, et dans son bon sens ». L’homme demanda alors à Jésus s’il pouvait le suivre, mais le Sauveur lui dit de retourner chez lui pour raconter à ses amis sa merveilleuse guérison. Imaginez la joie des habitants de ce village, quand ils le virent revenir chez lui, sain et libre ! Le Christ, la Vérité, lui avait donné tangiblement conscience de l’héritage des fils de Dieu qui lui revenait de plein droit.

Peut-être avons-nous le sentiment que ce qui était possible à Jésus ne l’est pas pour nous. Pourtant, d’après ses enseignements, nous sommes tous enfants de Dieu. Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy, fait cette remarque pénétrante: « L’homme réel étant lié par la Science à son Créateur, les mortels n’ont qu’à se détourner du péché et à perdre de vue le moi mortel pour trouver le Christ, l’homme réel et sa relation à Dieu, et pour reconnaître la filialité divine. » Science et Santé, p. 316.

Comment peut-on se détourner du « moi mortel » et trouver le Christ ? La prière faite en toute humilité et du fond du cœur nous permet d’entrevoir que nous ne sommes pas de vulnérables mortels vivant dans un monde matériel, avec ses fluctuations et ses incertitudes, mais que nous sommes les enfants chéris de Dieu, ne faisant toujours qu’un avec Lui, conscients de la certitude de Sa présence qui procure chaleur et stabilité. L’amour de Dieu pour Ses enfants ne connaît ni changement ni fluctuation. Mais si nous restons sourds à ce que l’Amour exige de nous, ou si nous manquons à nos obligations, nous risquons par moment de ne plus sentir cet amour.

Lorsque les nuages obscurcissent un instant le soleil, cela ne nous inquiète pas; car nous savons que jamais le soleil ne cesse de briller. Cela fait partie de sa nature. L’amour de Dieu ne varie pas non plus. Dieu ne change jamais. En exprimant les qualités divines dont Jésus a donné l’exemple — miséricorde, pureté, intégrité, intelligence, bonté — nous nous apercevons que ces attributs nous lient perpétuellement à Dieu, et nous exprimons plus parfaitement notre véritable nature, à l’image de Dieu. Notre pensée s’élève graduellement pour atteindre une dimension spirituelle. Notre horizon s’élargit et nous commençons à nous oublier nous-mêmes afin de vivre davantage pour autrui.

Les croyances mortelles, qui voudraient nous limiter à la courte durée de la vie humaine, commencent à s’effacer, et nous exprimons de plus en plus la vitalité, la santé, l’énergie spirituelle et le rayonnement de l’être qui proviennent d’une meilleure compréhension de l’homme, expression de la Vie éternelle. L’existence de Christ Jésus nous donne le modèle que nous nous de suivre.

Le livre d’étude de la Science Chrétienne arrache nos pensées à la contemplation d’un simple séjour terrestre et nous incite à trouver notre véritable demeure en Dieu. En effet, Science et Santé déclare: « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l’hôte de Dieu. » Ibid., p. 254.

Reconnaissant toujours davantage que nous sommes enfants de Dieu, nous éprouvons le réconfort et la joie de trouver notre véritable demeure dans l’amour de notre Père.

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