Il y a plusieurs années de cela, lorsque j’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne afin qu’elle m’aide par la prière à surmonter un profond sentiment de dépression, celle-ci m’a encouragée à regarder au-delà de moi-même. A cette époque, je n’ai pas tout à fait compris ce qu’elle voulait dire. Mais, au fil des années, ma compréhension de la nécessité d’une perspective plus large a grandi. J’ai compris que je devais réfuter les croyances du monde, sans me limiter aux suggestions qui prétendent être ma propre pensée, et que je devais inclure toute l’humanité lorsque je reconnaissais que le gouvernement de Dieu est le seul en place. Ces prises de conscience ont été profitables à ma démonstration de la Science Chrétienne. La conférence vidéo donnée par L’Église Mère en décembre 1984, « Vivre pour toute l’humanité », a renforcé ma compréhension de cet aspect de la pratique de la Science Chrétienne et a porté presque immédiatement des fruits.
Deux semaines environ après la conférence, alors que je me rendais à mon travail en voiture, j’entendis à la radio un communiqué sur un très grave accident de voiture survenu dans la région et qui impliquait un jeune conducteur. Ma première réaction fut de m’apitoyer. « Quelle horreur pour les familles des victimes, pensai-je, si près de Noël ! Quel fardeau à traîner pour l’adolescent ! » (Il allait trop vite.) Et ainsi de suite. Presque immédiatement, je me rendis compte du caractère anti-scientifique de telles pensées.
Je savais que si j’acceptais un accident comme une réalité dans ce cas précis, j’acceptais aussi que la notion de hasard pouvait prévaloir dans l’univers de Dieu. La vérité est que Dieu fit tout et qu’Il gouverne tout, et que Sa loi d’harmonie règle tout à travers l’univers entier. Je savais que c’était là la réalité. Alors que je commençais à raisonner de cette façon, j’entendis le speaker de la radio annoncer qu’il était 8 h 19. Ensuite, j’éteignis la radio. Je continuai de raisonner et de prier jusqu’à ce que j’arrive à mon bureau à 8 h 30.
Deux heures plus tard environ, je reçus un coup de téléphone de mon mari, m’informant qu’il avait eu un accident le matin même. Sa voiture était irréparable, mais il était indemne.
Vers 8 h 25, juste au moment où j’étais en train de prier comme je l’ai indiqué précédemment, mon mari reculait pour sortir la voiture d’une place de parking. Alors qu’il enclenchait l’embrayage automatique pour sortir de ce parking, la voiture fit un bond en avant, échappant à tout contrôle. Le volant et les freins ne fonctionnèrent pas, et rien ne pouvait l’arrêter. Elle passa au-dessus d’un talus et par-dessus un mur. Mon époux raconta qu’il n’avait eu qu’une pensée: « Il n’y a pas d’accidents dans l’Entendement divin. » La voiture heurta de plein fouet une bouche d’incendie, la seula chose qui se trouvait entre le mur de pierre et la circulation qui arrivait en face, et s’arrêta. Les dégâts étaient si graves qu’il fut nécessaire à la police, arrivée rapidement sur les lieux, de forcer la portière pour permettre à mon mari de sortir. Par la suite, la voiture ne put pas être remorquée, mais on dut la faire enlever par un camion.
Le jour suivant, il nous fallut acheter une nouvelle voiture. La preuve de l’amour dont Dieu nous entoure fut si complète que, malgré les prédictions du vendeur selon lesquelles il nous faudrait attendre trois mois pour avoir la nouvelle voiture que nous avions commandée, nous eûmes celle-ci en huit jours, avec les options que nous avions choisies. (La voiture de mon époux était passablement vieille et notre mécanicien nous avait prévenus qu’il faudrait songer à la remplacer. Mais il n’avait décelé aucun risque immédiat.)
Je suis reconnaissante non seulement pour la protection immédiate dont mon mari a fait l’expérience, mais également pour le fait de me rappeler que je dois inclure le monde dans mes prières et ne pas accepter que les conditions matérielles soient déterminantes pour quiconque.
Dobbs Ferry (New York), U.S.A.
Je certifie que le témoignage relaté par mon épouse est exact et fidèle à la réalité. Au moment de l’accident, je ne ressentis aucune crainte, si grande était ma conviction qu’il n’existe pas d’accidents dans l’Entendement divin. Je suis plein de reconnaissance pour la Science Chrétienne.
    