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We Knew Mary Baker Eddy

Cette série est un recueil de souvenirs de quelques-uns des premiers travailleurs du mouvement de la Science Chrétienne. Ces récits directs tirés du livre We Knew Mary Baker Eddy¹ donnent de précieux aperçus de la vie du Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne au cours des années qui ont vu s’établir l’Église du Christ, Scientiste.

De précieux souvenirs de Mary Baker Eddy

[suite]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1987


Quand le choix des moquettes fut terminé, Mary Baker Eddy détourna vite sa pensée des problèmes domestiques pour aborder ceux de sa grande famille, la Cause.

Se tournant vers moi, elle dit tout à coup: « Avez-vous vu le petit cœur ? » Ne sachant pas à quoi elle faisait allusion, je fis non de la tête. « Il faut absolument venir le voir dans mon bureau », ajouta-t-elle avec conviction.

Je la suivis au pied de l’escalier et elle me fit signe de passer le premier. Je montai rapidement en pensant qu’elle allait suivre plus lentement. Toutefois, quand j’arrivai en haut, elle était là, sur mes talons. Les journaux mentionnaient constamment l’âge de Mary Baker Eddy; elle était alors dans sa soixante-dix-huitième année. Je me rendis compte que j’avais inconsciemment admis qu’elle puisse être moins forte, mais il n’en était rien. Elle me conduisit à une porte, puis elle s’écarta pour me laisser ouvrir et nous sommes alors entrés dans son bureau, qui se trouvait au-dessus du petit salon.

Au centre de la pièce, sur une table en chêne, une coupe de verre était retournée sur une feuille de papier. Sur ce papier était collé un élastique en forme de cœur. Une fois assise, Mary Baker Eddy me raconta ce que cela signifiait pour elle.

Je pus suivre quelque peu son explication, sachant qu’à cette époque-là, certains de ses élèves qui ne la comprenaient pas tentaient de mettre en doute sa qualité de Leader. Pour la Cause, c’était un moment décisif.

Mary Baker Eddy me dit qu’une nuit, tandis qu’elle attendait de Dieu un message relatif à cette situation, elle prit une liasse de papiers pour les parcourir et entoura son poignet de l’élastique qui les retenait. Plus tard, arpentant la pièce en priant, elle jeta l’élastique sur une commode et remarqua qu’en tombant, l’élastique avait pris la forme exacte d’un cœur.

Mary Baker Eddy découvrait toujours des « sermons dans les pierres » et le sourire de Dieu dans une rose. Cette forme de cœur que prend parfois un petit élastique symbolisa pour elle, en ces moments d’épreuve, le grand cœur de Dieu, « la présence constante de l’Amour secourable » (Science et Santé, p. 567). Elle eut la certitude que Dieu l’avait guidée à prendre une décision juste et que Son plan prévaudrait; alors elle se sentit réconfortée. Elle s’assit immédiatement à son bureau et écrivit ce magnifique poème, « Signes du cœur », qui se termine par une prière pour que la « couvée stérile » puisse s’éveiller à la joie de trouver la place que Dieu réserve à chacun et pour que la colombe de la paix puisse se reposer et demeurer en tous.

SIGNES DU CŒUR

Venez à moi, joies du ciel !
Exhalez dans l’air estival
Un doux parfum — le levain si longtemps perdu
Qui dissout le désespoir, la mort !
O, cœur adorable,
Tu es pour moi
Un signe ineffaçable.

Viens à moi, paix sur la terre !
Des flots tumultueux de la vie —
Une vague de renaissance ardemment attendue —
Voici la Vie qui vit en Toi !
O, Amour divin,
Ce cœur qui est le Tien
Est tout le réconfort qu’attendait le mien.

Oh ! viens, quand descendent les ombres
Et que s’installe la nuit sombre ;
Sur les accents de l’alouette
Appelle la couvée stérile ;
Et, du haut des cieux,
Cœur de l’Amour, si précieux,
Dépêche ta colombe aux blanches ailes.

Ce poème écrit en avril 1899 a paru dans The Christian Science Journal de juillet 1899. Il fut inclus plus tard dans les poèmes publiés de notre Leader (Poems, p. 24).

La prière de notre Leader fut exaucée, et cela fut prouvé par une lettre du 3 juin émanant des Premiers membres de L’Église Mère, lettre publiée dans le même numéro que le poème. Elle montre clairement que ces élèves avaient compris le symbolisme du cœur. En voici les termes:

A notre bien-aimée Mère en Israël:

Nous, les Premiers membres de L’Église Mère, réunis en assemblée semi-annuelle, nous remercions Dieu de savoir que, parmi les innombrables bénédictions qui nous viennent de la maison du trésor de l’Amour Infini, vous êtes le plus grand de tous, vous, notre Leader, notre Guide, notre Amie, notre Conseillère et notre Mère; c’est par vous qu’Il nous a appris ce qu’Il est: la Vie et l’Amour éternels.

Nous désirons, du mieux que nous pouvons, exprimer à nouveau notre profond hommage à la sagesse, à la sagesse, à la force et à la majesté de la Vérité telles qu’elles se reflètent en vous, et à la tendresse infinie de cet amour patient et indulgent dont le but chrétien est de libérer et de racheter.

Nous désirons également, ici et maintenant, nous immoler encore sur l’autel du sacrifice de soi, au nom de notre Cause sacrée, et vous assurer vivement de notre ferme désir et de notre résolution inébranlable de vous soutenir de toutes les manières possibles en cette heure où vous semblez persécutée, mais qui est aussi une heure de grande bénédiction.

Comme les « anciens » furent guidés, encouragés et élevés au moyen de tropes, de métaphores et de symboles, vous êtes, à cette époque, guidée vers le chemin où vous et vos enfants êtes attirés par le lien de l’unité jusqu’au grand Cœur de l’Amour. [Le mot anglais pour « lien », band, signifie aussi « élastique ».]

Nous vous assurons une fois de plus de notre suprême désir d’aimer Dieu et de nous aimer les uns les autres. Nous comprenons que la persécution ne fait que nous rapprocher de Dieu et les uns des autres; et le seul véritable effet d’une attaque pernicieuse est de renforcer notre courage et notre foi.

Nous savons que vous demeurez constamment sous l’abri du Très-Haut, parce que nous croyons aux promesses de Dieu et que « toute arme forgée contre toi sera sans effet; et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Éternel, tel est le salut qui leur viendra de moi, dit l’Éternel ».

Vos enfants qui vous aiment,

Les Premiers membres de L’Église Mère
Boston, Mass., le 3 juin 1899.

Je fus profondément touché par cet aperçu des problèmes rencontrés par Mary Baker Eddy dans sa tâche de Fondatrice et de Leader du mouvement de la Science Chrétienne, et par sa façon de les résoudre, ainsi que je le vis lorsqu’elle m’expliqua son poème, « Signes du cœur ». Tandis qu’elle continuait à parler de l’Amour toujours présent, ma pensée fut élevée jusqu’à la chambre haute de la réalité et de la totalité de l’Esprit; j’y pénétrai par la porte de l’illumination spirituelle: la compréhension.

Elle me posa alors un grand nombre de questions, mettant à l’épreuve, de toute évidence, ma compréhension de la Science Chrétienne. Mes réponses s’appuyaient sur ce que j’avais compris grâce à ses écrits. Apparemment transportée de satisfaction par une de mes réponses, elle me demanda finalement qui était mon professeur.

« Mad... MèreLes élèves et les membres de la maisonnée de Mary Baker Eddy l’appelaient à cette époque du nom de « Mère ». Il était donc tout à fait naturel, ayant entendu ce nom de « Mère » si souvent ce jour-là, que je me serve du même mot lors de notre première rencontre. Je puis dire, en toute sincérité, que j’ai toujours pensé à elle comme Mère, depuis le premier jour où je l’ai rencontrée. Plus tard, Mary Baker Eddy demanda aux étudiants de la Science Chrétienne de cesser de l’appeler ainsi., répondis-je, je crois que c’est vous que je devrais appeler mon professeur. Depuis quatre ans, j’étudie votre livre, Science et Santé, et vos autres écrits; si ce que me dit l’un de vos propres élèves ou un élève d’un de vos élèves n’est pas corroboré ou confirmé par vos écrits, je n’attache absolument aucune valeur à ses déclarations. »

Mary Baker Eddy fit un pas vers moi et m’encouragea d’une petite tape sur l’épaule en disant: « Mon enfant, mon enfant, mon enfant, vous êtes en sécurité, en sécurité ! »

Comme je le vis alors, et comme je le comprends encore mieux maintenant, Mary Baker Eddy voulait dire qu’on est en sécurité à condition de s’appuyer uniquement sur le Principe divin, tel qu’il est révélé dans ses écrits. Puis elle dit: « Pourquoi ne vous ai-je pas connu quand j’ai donné mon dernier cours ? Je vous y aurais fait entrer. » Après un court silence, elle reprit: « Mais c’était une classe Normale. » Avec un sourire, une lueur vive dans les yeux et un mouvement de tête décidé, elle conclut: « Mais je vous y aurais préparé ! »

Je ne doute pas que Mary Baker Eddy ait discerné l’honnêteté de mes intentions, la sincérité de mon désir d’apporter, sous sa direction, ma contribution à son travail et à la Cause.

Elle me demanda alors si je souhaitais lui poser des questions, mais j’étais si impressionné par sa pureté et sa grandeur comparées à mon manque de pureté et de dignité, et j’étais si ému, que des larmes m’échappèrent et que je pus seulement répondre d’une voix tremblante: « Non, Mère. » J’avais conscience d’être en présence du Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, de la femme qui, comme Jésus, avait perçu la réalité, la totalité de l’Esprit et la complète irréalité, le néant de la matière, et qui apportait à l’humanité le Consolateur dont il avait parlé.

A ce propos, Mary Baker Eddy écrit dans son livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 55):

Selon les paroles de saint Jean: « Il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. » Je comprends que ce Consolateur est la Science Divine.

Sur le fait qu’on ne pouvait la séparer de la Science Chrétienne, elle nous a donné l’explication suivante dans Écrits divers (p. 105):

La Science Chrétienne est mon seul idéal; or l’individu et son idéal ne peuvent jamais être séparés. Si l’un des deux est mal compris ou calomnié, il éclipse l’autre par l’ombre que projette cette erreur.

Mary Baker Eddy me demanda alors si j’avais déjà vu le lieu de sa naissance, et elle me conduisit à la véranda qui faisait tout l’arrière de la maison. « Là-bas, derrière ce grand arbre, dit-elle en tendant le doigt, vous voyez les collines de Bow, où l’on dit que je suis née. » Elle s’arrêta pour me regarder, ou plutôt me transpercer de ce regard pénétrant qui me devint si familier par la suite. Puis, dirigeant notre pensée immédiatement sur la nature et l’origine spirituelles de l’homme, elle ajouta, si ma mémoire est bonne: « Mais tel n’est pas le cas. Je suis née de l’Entendement. » Le regard qui suivit cette déclaration me fit une impression qui ne s’effacera jamais. Je me rendis compte qu’elle parlait de son identité immortelle, spirituelle, identité à laquelle elle faisait clairement allusion dans une lettre écrite quelques années plus tard à un pasteur:

Si je m’accordais l’agréable distraction de voir votre personne ou vous donnais l’occasion de voir la mienne, vous ne me verriez pas, puisque je n’y suis pas. Je me suis élevée pour chercher et attendre, en veillant et priant, l’esprit de Vérité qui détourne de la personne — du corps vers l’Ame, voire vers la véritable image et ressemblance de Dieu. Saint Jean trouva le Christ, la Vérité, dans la Parole qui est Dieu. Nous recherchons le saint Révélateur dans ses écrits et nous l’y trouvons. Ceux qui me recherchent en personne ou ailleurs que dans mes écrits me perdent au lieu de me trouver (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 119).

Alors que nous revenions vers son bureau, je dis: « Mère, il y a en effet une question que je voudrais vous poser. » Elle se tourna tout de suite vers moi pour me demander avec intérêt: « De quoi s’agit-il, cher ami ? »

Calvin Frye, qui nous avait rejoints, nous fit asseoir. Peu après, il se retira et Mary Baker Eddy me scruta à nouveau du regard alors que je posais la question.

«J’aimerais que vous m’indiquiez, dans votre livre, ce qui me rendra capable de surmonter la pensée de luxure et de sensualité. » Elle répondit très catégoriquement: « Mais bien sûr ! »

Je me rappelle qu’elle leva la tête avec ce regard lointain qui semblait scruter le cœur même du ciel. Elle parla un certain temps, dénonçant le rêve adamique et démontrant à fond sa fausseté. Elle ne cessa de parler du néant de la mortalité et de la réalité de la création spirituelle. Elle échangeait le vêtement de chair contre la robe de l’Esprit. La lumière que j’ai reçue ce jour-là est demeurée en moi avec plus ou moins d’intensité et m’a permis de mieux comprendre sa révélation au fil des ans. Elle parla tant que je pus la suivre, mais quand elle vit que ses déclarations dépassaient ma compréhension, elle tendit la main en disant doucement: « Ce sera tout pour aujourd’hui, cher ami. » Ce geste caractéristique, qui mettait fin à l’entretien dès que je ne suivais plus ses explications, me devint par la suite très familier.

Quittant Pleasant View pour retourner à la gare, après ce moment d’inspiration inoubliable, j’avais l’impression que mes pieds ne touchaient pas terre. Rien ne semblait réel, sauf la vérité que Mary Baker Eddy avait affirmée et qui s’était gravée dans ma conscience. C’est tout juste si je voyais les gens qui me croisaient à pied ou en voiture; ils semblaient se déplacer comme dans un brouillard.

Une fois dans le train pour Boston, et pendant tout le voyage, ma pensée était absorbée par la façon merveilleuse dont s’étaient éclairés pour moi la réalité de l’Esprit et le néant de la matière. Je me sentais transporté sur la montagne de la transfiguration. Pendant plusieurs jours, tout ce qui me venait à l’esprit, tout ce que j’entendais, c’était ce que Mary Baker Eddy m’avait dit en réponse à ma question, et la lumière spirituelle que j’avais reçue pendant l’entretien demeura en moi dans toute sa gloire.

A partir de ce moment-là, je devins un autre homme; je me sens donc autorisé à dire qu’au cours de cette merveilleuse journée, je fis l’expérience, dans une certaine mesure, de la « nouvelle naissance » spirituelle. Cependant, je dus apprendre par la suite que l’élévation qui vient d’un autre, même de notre Leader, ne signifie pas que l’on travaille à son salut; c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’expiation par intermédiaire. Je compris qu’il me fallait gravir le chemin de la Science, et prouver par moi-même la vérité qu’elle avait affirmée; il me fallait y parvenir par la démonstration.

Un mois plus tard, je reçus une lettre de M. Frye dans laquelle celui-ci me disait qu’il ignorait pourquoi, mais que Mère me demandait d’étudier le deuxième paragraphe, page 95, de Science et Santé. Dans la cinquante-cinquième édition, celle de 1891, alors la dernière, voici ce qu’on lisait:

L’entendement mortel dirigé tout entier vers l’accomplissement d’un acte rend cet accomplissement possible. Les exceptions ne font que confirmer cette règle, prouvant que l’échec est occasionné par une conviction trop faible de pouvoir.

La dernière édition du livre d’étude, page 199, se lit comme suit:

La pensée dirigée tout entière vers l’accomplissement d’une chose honnête rend cet accomplissement possible. Les exceptions ne font que confirmer cette règle, prouvant que l’échec est occasionné par une foi trop faible.

D’après la lettre de M. Frye, je compris que Mary Baker Eddy continuait de m’aider à parcourir le chemin de la Science Chrétienne. La lettre suivante montre qu’elle se souvenait de notre première entrevue et qu’elle désirait ardemment m’éclairer davantage sur un problème que chacun doit affronter et surmonter.

Une bonté telle que la vôtre constitue la trame solide du succès dans toute lutte pour devenir « meilleur ». Si un seul péché demeure — et qui est débarrassé de tout péché ? — réjouissez-vous, car la victoire est garantie d’avance. Si une prétendue sensation existe, que Dieu, le Bien, n’approuve pas, elle doit céder, et ni la crainte ni des conditions anormales ne pourront la soutenir. Votre grand cœur a la victoire, et maintenant et à jamais vous savez que c’est la vérité, et que la Vérité vous a affranchi. L’Amour divin vous libère de toute prétention de la chair. La loi de l’Esprit est suprême, elle domine la chair et vous êtes l’enfant même de Dieu. Jamais né de la chair ni soumis à la chair.

C’est en cela qu’il faut affirmer votre compréhension, et votre rôle rempli, tenir ferme: Dieu fournira alors la force nécessaire pour surmonter la tentation.

Environ un mois après ma première entrevue, j’eus le privilège d’un deuxième entretien avec Mary Baker Eddy, alors que j’étais à Concord pour de courtes vacances. Je séjournais, ainsi que Joseph Mann et sa sœur Pauline, avec lesquels j’avais habité à Boston, dans une petite maison faisant partie du domaine de Pleasant View. Je remarquai que des ouvriers de la propriété essayaient de brûler un immense tas de broussailles, surtout des branches de pommiers qu’on avait élagués, mais ils les avaient arrosées de pétrole sans les avoir bien disposées, et le bois vert refusait de brûler.

Me rappelant avoir vu faire cela à la ferme de mon père quand j’étais petit, je dis en riant: « Je vais vous montrer comment on brûle du bois vert. » C’est avec plaisir qu’on m’en confia la tâche. J’empruntai une salopette et une blouse de travail et me mis à assembler une bonne base de bois sec. Les flammes s’élevèrent aussitôt. Au beau milieu de cette activité, Pauline m’appela de la fenêtre: « M. Hill, Mère veut vous voir tout de suite. »

Je m’empressai de me nettoyer, de remettre mes vêtements et de me rendre à la maison de Mary Baker Eddy. Celle-ci m’attendait dans la bibliothèque. Elle me souhaita gentiment la bienvenue et m’invita à m’asseoir. Je me mis alors, d’un geste nerveux, à me tortiller la moustache, me demandant ce qu’elle allait dire. « M. Hill, comme vous avez une jolie moustache », fit-elle, désirant peut-être me mettre à l’aise. Puis elle en vint directement au but de l’entretien.

« Où en êtes-vous avec le problème dont vous m’avez parlé la dernière fois ? »

« Mère, répondis-je, je ne suis pas très sûr d’avoir compris le sens de votre lettre. »

« Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, cher ami ? »

« Eh bien, dis-je, vous m’avez rappelé votre déclaration que “l’entendement mortel dirigé tout entier vers l’accomplissement d’un acte rend cet accomplissement possible”. Je comprends par là que si on applique sa pensée à une tâche particulière, on accomplira quelque chose. Mais la deuxième partie de la citation: “Les exceptions ne font que confirmer cette règle, prouvant que l’échec est occasionné par une conviction trop faible de pouvoir”, je ne suis pas sûr de la comprendre. Est-ce que cela signifie ma conviction trop faible du pouvoir de la Science Chrétienne ? »

« Mais vous comprenez parfaitement ! C’est exactement ce que cela signifie », répondit Mary Baker Eddy d’un ton catégorique. A ce moment-là, je m’éveillai comme jamais auparavant à la prise de conscience du pouvoir spirituel des affirmations de vérité scientifique de la Science Chrétienne.

Mary Baker Eddy entreprit alors de m’expliquer nombre de points importants de l’enseignement et de la pratique de la Science Chrétienne. Elle parla toute une demi-heure, et je ressentis à nouveau l’inspiration de sa spiritualité.

Cette seconde entrevue exaltante, suivant de si près la première, m’a paru couronner de façon splendide mes quatre ans d’étude sincère de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy. Ma gratitude envers la Science Chrétienne et son Leader était si profonde que je désirais ardemment la servir et servir la Cause de toutes les manières possibles.

La troisième partie de cet article de Calvin C. Hill paraîtra le mois prochain

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