Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Pour guérir le corps, faut-il une transplantation ou une transformation ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1986

The Christian Science Monitor


Les transplantations d'organes, c'est-à-dire le transfert d'organes prélevés sur un corps pour les greffer sur un autre, sont déjà devenues, dans certains cas, pratique courante. On parvient ainsi de plus en plus souvent et avec un succès grandissant à remplacer un rein ou un cœur atteint de lésions, ou malade, par un organe sain.

Ainsi la question: « Est-il possible de réaliser des greffes d'organes vitaux ? » a de toute évidence reçu une réponse affirmative. Mais d'autres questions encore sont soulevées, des questions d'une grande importance dans notre quête d'une meilleure compréhension de ce qu'est réellement l'homme.

La question, par exemple, de l'identité: Faut-il considérer que celle-ci consiste en un organisme de chair, et rien de plus ? Faut-il admettre qu'un simple réarrangement physique puisse déterminer l'avenir de quelqu'un, sa vie, alors que la vie même atteste qu'il y a en elle plus que le physique ? Un changement d'organes peut-il amener vraiment une régénération, ou satisfaire les aspirations à une existence plus élevée, moralement et spirituellement ? La vie est-elle à la merci des conditions matérielles afférentes au corps ? Faut-il que l'intelligence soit asservie à la non-intelligence ?

L'observation rationnelle et l'expérience nous conduisent à admettre à tout le moins que l'homme est bien plus qu'un corps matériel qui doit être préservé ou remis en état. Ceci admis, nous sommes incités à pousser plus loin nos recherches. Nos capacités dans l'ordre mental, moral et spirituel ne sont-elles supérieures à la matière, qui ne peut penser, et à ses états pathologiques ? Ainsi ne pourrait-on faire appel à ces capacités d'un ordre plus élevé en vue d'avoir la maîtrise sur des états qui sont d'un ordre inférieur, de les corriger et les guérir ?

La vie de Christ Jésus montre que la réponse est oui. Il a en effet démontré la méthode divine de guérison, qui met en relief la relation unissant l'homme à Dieu, l'Esprit, l'Entendement divin. Sa compréhension de la suprématie absolue de Dieu et de l'identité spirituelle et parfaite de l'homme à la ressemblance de Dieu amenait une régénération du corps. Ce système curatif radical et efficace, qui est d'ordre purement spirituel, fait partie de ce qu'a légué Jésus à l'humanité entière. Il est fondé sur l'omnipotence et la toute bonté de Dieu, lesquelles n'ont nullement besoin de l'appui de moyens humains. Il exige par contre de soumettre tant le corps que l'esprit à la norme de perfection qui est celle de Dieu, et en vertu de laquelle notre perfectibilité peut être démontrée de manière tangible pour la perception humaine, étant donné que nous sommes faits à Son image et à Sa ressemblance.

Saint Paul disait: « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Rom. 12:1, 2.

C'est là une transformation spirituelle de la pensée qui guérit toute maladie, même de caractère organique, et c'est une pratique qui s'effectue de nos jours avec succès: grâce à la Science Chrétienne, il est possible de démontrer pour soi-même le pouvoir guérisseur de Dieu.

Fondamentalement, la maladie est le signe d'une ignorance de la présence infinie de Dieu et de Son harmonie; et la maladie est détruite grâce à une compréhension correcte de Dieu, admise et ressentie en profondeur dans la prière. Ce qui est indispensable, c'est de comprendre que Dieu est l'Esprit parfait, le bien universel, et que notre être réel est le reflet de l'Esprit infini. C'est alors que nous acquérons, dans une certaine mesure, la domination sur la matière, l'opposé de l'Esprit, et que la maladie nous apparaît moins redoutable et moins réelle. Ce moyen de guérison divinement scientifique rend possible d'extirper la maladie du corps, sans en retirer des organes.

Mary Baker Eddy était persuadée que les hommes sont capables de faire valoir la suprématie de Dieu, de l'Esprit, sur les prétentions débilitantes de la matière. Elle écrit: « Il faudra finalement que la maladie, le péché et la mort reculent devant les droits divins de l'intelligence, et alors le pouvoir de l'Entendement sur toutes les fonctions et tous les organes du corps humain sera reconnu. » Science et Santé, p. 384.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 1986

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.