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Après une enfance heureuse et relativement sans soucis, j'envisageai...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1986


Après une enfance heureuse et relativement sans soucis, j'envisageai avec impatience une carrière dans les arts. Au lieu de cela, alors que je n'avais pas encore vingt ans, de sévères revers de fortune dans ma famille eurent pour résultat mon départ pour l'Amérique, où je dus me débrouiller toute seule. Bien qu'une excellente éducation m'ait donné une assez bonne connaissance de l'anglais et que je fusse disposée à faire n'importe quel travail honorable, je n'avais aucune qualification précise et j’avais juste assez d'argent pour me loger modestement. Je ne connaissais personne pour m'aider, me conseiller ou me diriger. Pour survivre, je commençai par de modestes emplois — j'observais et j'apprenais dans un travail, jusqu'à ce que je sois prête à en aborder un autre. J'acquérais toujours de l'expérience, cependant je ne voyais pas de direction bien déterminée dans ma vie. Pendant ces années difficiles, je me demandais souvent: Pourquoi ? Qu'est-ce que la vie ? Mais je ne trouvais aucune réponse encourageante.

Une fois, je conclus que la vie ne valait pas la peine d'être vécue. Mais je ne savais que faire à ce sujet. Puis, une nuit, je rêvai que je me noyais et que cela me semblait égal. Une lumière apparut soudain quelque part, je fis surface et je m'éveillai du rêve. Peu de temps après, je rencontrai une jeune femme dont l'attitude m'impressionna. Nous devînmes amies et par la suite, nous partageâmes un appartement. Après cela, je remarquai que chaque matin, alors que je préparais mon petit déjeuner, elle lisait un livre. Quand je lui demandai ce qu'elle lisait si tôt le matin, elle me dit que c'était la Bible. Cela me parut bizarre (je me demandai même si elle n'était pas une fanatique de la religion). Je lui dis alors que je ne croyais pas en Dieu, et que la Bible ne m'intéressait pas. Un jour, cependant elle commença à me parler de Dieu. Je l'écoutai à contre-cœur, mais quand elle fit ressortir que Dieu était la seule cause et le seul Créateur, je dressai l'oreille et commençai à poser des questions. Elle me dit qu'elle étudiait la Science Chrétienne. Bientôt, j'achetai un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy, et, avec une Bible, je commençai à lire les Leçons bibliques. Par la suite, je rencontrai, par l'intermédiaire de cette amie, d'autres Scientistes qui me plurent, et ils me proposèrent d'aller à l'église avec eux.

Je n'oublierai jamais ce premier service. Je ne compris que très peu de choses de ce qui était lu (je ne connaissais même pas la Prière du Seigneur), cependant je fus impressionnée par les visages heureux et l'air de bien-être de chacun. A dater de ce moment, je n'ai jamais manqué un service, et j'ai étudié les leçons hebdomadaires d'une manière plus réfléchie. Néanmoins, il m'était difficile d'accepter qu’il y avait du bien en réserve pour moi.

Les moments difficiles que j'avais traversés pendant mes jeunes années dans ce pays m'avaient laissé un sentiment d'inutilité et d'insécurité. A cause de cela, je gardais dans mon for intérieur la bonté et la beauté que j'avais connues dans mon enfance comme de précieux souvenirs que je protégeais avec soin. Bien que je sois devenue membre de L'Église Mère, [La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts] et d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, et que je sois très active dans le travail d'église, j'acceptais seulement avec hésitation l'idée que le bien était présent et réel et je continuais à être quelque peu sur la défensive.

Mais peu à peu, je gagnai une meilleure compréhension de la Science Chrétienne et les choses commencèrent à s'arranger. J'évaluai attentivement ma vie, et j'optai pour une carrière dans les affaires. Je commençai aussi à me rendre compte qu’en réalité, je reflétais Dieu, l'Entendement divin. Les connaissances particulières nécessaires à la plupart des emplois que j'occupai après cela se développèrent au fur et à mesure que je progressais en priant pour écouter et connaître les directives de l'Entendement.

A un moment donné, mon travail m'obligeait à voyager dans des pays lointains, le plus souvent seule. Certes, pour certains vols, je dus m'attacher fermement au fait que « les bras éternels de l'Amour sont en dessous, au-dessus et tout autour de nous », idée développée dans le cantique 53 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, mais pas une seule fois il ne m'arriva un seul accident tandis que je voyageais. J'eus également des guérisons. Mais la plupart du temps, je trouvai qu'une prière suivie était un excellent préventif.

Une fois, alors que j'étais en Extrême-Orient, je fus prise de diarrhée. On m'avait prévenue que le changement de nourriture et d'eau pouvait avoir des effets défavorables, mais j'avais négligé de traiter cette croyance. Comme je vivais dans un club, le directeur m'informa que si je n'étais pas mieux le lendemain, il ferait venir un médecin. Après cela, je commençai à prier, me servant de « l'exposé scientifique de l'être » de Science et Santé (voir p. 468). Très bientôt, une partie d'un cantique favori me vint à l'esprit (Hymnaire, n° 148):

En l'Amour je demeure,
Je ne crains nul danger ;
Confiant à toute heure,
Là, rien ne peut changer.

Je compris dans un éclair que, d'un point de vue spirituel, je n'étais pas passée d'un endroit dans un autre, parce que, en tant qu'idée de Dieu, je demeurais toujours « dans l'Amour ». Le lendemain matin, j'étais guérie.

Plus récemment, je ne subis aucune blessure lorsqu'une motocyclette entra en collision avec ma voiture. Bien que le choc touchât directement la portière du chauffeur, je ne fus pas blessée. En fait, j'eus un sentiment de paix complète, ayant quelque peu compris, grâce à la Science Chrétienne, l'irréalité des accidents. (Pendant les quelque quarante ans que j'avais conduit, je n'avais jamais eu d'accident et n'en avais jamais vu se produire.) Après avoir garé ma voiture, ressentant toujours cette paix, j'allai vers le motocycliste étendu sur la chaussée. Lorsque j'arrivai à ses côtés, il était entouré de gens qui s'occupaient de lui et lui parlaient, offrant d'appeler une ambulance. Personne ne prit garde à moi, ce dont je fus très reconnaissante, car cela me donna l'occasion de déclarer silencieusement la vérité, comme nous l'apprenons en Science Chrétienne. La première pensée qui me vint fut qu'il n'y a qu'un seul Entendement en activité. Puis j'affirmai que la seule chose présente était l'harmonie, embrassant et gouvernant tout. Je remerciai Dieu pour Son aide protectrice.

Lorsque j'arrivai à la maison, j'appelai un praticien de la Science Chrétienne et lui demandai de me soutenir par la prière. Plus tard, ayant obtenu le nom du motocycliste sur le lieu de l'accident, j'appelai l'hôpital pour demander de ses nouvelles. Il me fut répondu qu'il était rentré chez lui. Plus tard, j'appelai cet homme chez lui et il me dit qu'il allait très bien. Pendant toute cette expérience, aucune parole de récrimination ou d'accusation ne fut prononcée. Par la suite, je cherchai le mot harmonie dans la Concordance des œuvres de Mary Baker Eddy et je trouvai une référence à cet énoncé (Science et Santé, p. 412): « Comprenez la présence de la santé et le fait que l'être est harmonieux jusqu'à ce que le corps soit conforme à l'état normal de santé et d'harmonie. »

Rétrospectivement, je ne peux trouver les mots adéquats pour exprimer ma gratitude pour la Science Chrétienne, qui vint à moi à l'époque la plus sombre de ma vie. Maintenant je peux témoigner du fait que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28). La « clef » donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé, qui ouvre la voie à une compréhension plus profonde de la Bible, est en vérité des plus précieuses.

J'ai appris que je ne peux jamais être séparée de Dieu. La croyance à un moi isolé, privé de foyer ainsi que d'héritage, a fait place à la glorieuse assurance qu'en Dieu j'ai la vie, le mouvement et l'être, comme Paul nous le dit (voir Actes 17:28), que je reflète Son activité, Son intelligence et Son impérissable substance. Quel héritage !

Je suis reconnaissante pour la sollicitude constante de Dieu, pour les nombreux amis qui me sont venus en aide tout au long du chemin, pour mon affiliation à L'Église Mère et pour le cours de Science Chrétienne. Je suis particulièrement reconnaissante pour tous les périodiques de la Science Chrétienne, y compris The Christian Science Monitor, et pour les Leçons bibliques, notre « pain quotidien ». La définition d'Église, donnée par Mary Baker Eddy dans le Glossaire de Science et Santé (voir p. 583), fut pour moi un tournant décisif, en ce qu'elle effaça les circonstances et opinions matérielles qui m'avaient à l'origine détournée de la religion en général. Comme Mary Baker Eddy fut sage et généreuse ! Tout ce que je comprends maintenant et tout ce que j'ai démontré, je le dois à la Science Chrétienne, et je continuerai à faire en sorte que ma vie reflète la beauté de la grâce de Dieu.


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