Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Relever le défi de la paralysie morale

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1985


La tolérance dont témoigne la société moderne en ce qui concerne la moralité et la conduite sociale provoque une maladie que l’on pourrait dénommer la paralysie morale. Toute l’attention concentrée sur le corps et les discussions sensuelles représente un défi au progrès spirituel et à l’éducation spirituelle. Elle tend à fixer notre attention sur la matière et sur l’évidence des sens matériels et ainsi à étouffer notre développement spirituel.

C’est la croyance à un entendement dans la matière qui constitue l’erreur fondamentale. Pour se libérer du mesmérisme de la suggestion sensuelle, il faut être disposé à obéir à l’injonction biblique: « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Jacques 4:7. Apprendre à connaître la nature spirituelle de l’homme, l’image et la ressemblance de Dieu, c’est faire un grand pas en vue de vaincre la paralysie de la pensée qui favorise toute espèce d’esclavage, tant celui du péché que celui de la maladie. Au lieu d’éluder la question du péché, soyons disposés à y faire face et à nous éveiller, afin d’en voir l’irréalité. L’homme réel, créé à la ressemblance de Dieu, n’est pas un pécheur et il n’est nullement condamné à souffrir.

La paralysie morale assume de nombreux masques. La mode, actuellement, est de diagnostiquer toutes les maladies d’un point de vue strictement matériel, de juger toute conduite à partir d’analyses médicales, et de prévoir l’avenir en termes de théories physiques. Ce qui fait défaut, de toute évidence, c’est de consentir à voir un lien entre le malheur ou les souffrances d’une part, et une mauvaise conduite ou un manque d’intégrité morale d’autre part. Et pourtant, la Bible dit clairement: « Car il [l’homme] est tel que sont les pensées dans son âme. » Prov. 23:7.

Certains quotidiens et d’autres media ont, de nos jours, adopté une attitude nettement sarcastique concernant l’idée que notre conduite morale a un rapport quelconque avec le bien-être physique. Par exemple, l’épidémie actuelle de la maladie appelée herpès est médicalement diagnostiquée et mondialement considérée comme un virus, un problème biologique. On ne mentionne pour ainsi dire pas la base immorale du problème, et on ne recommande pas d’y remédier par une régénération de la pensée et du mode de vie. Le seul remède réel contre les effets de l’immoralité, c’est de s’éveiller au Christ rédempteur, le pouvoir qu’a Dieu de nous délivrer d’un problème moral. Cet éveil constitue la base de la guérison de toute maladie.

On trouve une tendance persistante à vouloir expliquer que certains types d’immoralité sont héréditaires ou transmis génétiquement. Cela nous porte à croire que nous sommes programmés d’une certaine manière et que nous ne pouvons pas y faire grand-chose. Lorsque nous sommes tentés de dire: « Je n’y peux rien », c’est là un symptôme de paralysie morale. Une fois encore, l’erreur de base est la croyance à un entendement dans la matière. Le remède consiste à comprendre qu’il n’y a pas d’intelligence dans la matière et que le seul Entendement est Dieu, l’Esprit. Dans la Science, l’homme est gouverné par l’Esprit; il est contrôlé par l’Esprit; il est soutenu par le Principe divin, l’Amour. La repentance, la réforme et la spiritualisation de la pensée briseront le mesmérisme de l’immoralité et libéreront les hommes de l’esclavage.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy déclare: « Si l’homme ne remporte pas la victoire sur ses passions, elles détruisent le bonheur, la santé et la dignité d’homme. Ici la Science Chrétienne est la panacée souveraine, donnant de la force à la faiblesse de l’entendement mortel — force qui provient de l’Entendement immortel et omnipotent — et élevant l’humanité au-dessus d’elle-même jusqu’à des désirs plus purs, voire jusqu’au pouvoir spirituel et à la bonne volonté envers les hommes. » Science et Santé, p. 407.

Après avoir guéri l’infirme à la piscine de Béthesda, Christ Jésus le rencontra ensuite dans le temple et lui donna cet avertissement: « Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Jean 5:14. Cela ne veut certainement pas dire que tous ceux qui sont affligés de maladies ou de paralysie sont des pécheurs, ou que ceux qui sont en bonne santé sont sans défauts ! Toutefois, il ne faut pas négliger le besoin de régénération dans le traitement de la maladie, quelle qu’elle soit.

Le Christ, l’idée véritable de Dieu, vient pour briser le mesmérisme du péché. Il s’élève contre la prétention de vie et d’intelligence dans la matière. L’homme créé à la ressemblance de Dieu exprime les qualités de Dieu; il répond aux directives divines; il est de nature et d’origine spirituelles. L’homme spirituel n’est pas soumis à une loi quelconque de condamnation ou de souffrance.

Une autre forme de paralysie morale se perçoit dans le fait de diagnostiquer l’alcoolisme comme une maladie, déclarant qu’il s’agit d’un état physiologique ou chimique, qui doit donc être traité par la médecine. Comprendre Dieu, le Principe divin, et comprendre qu’Il gouverne l’homme, voilà la base réelle de la maîtrise de soi. Il n’est pas possible de vraiment démontrer ce contrôle à l’aide de médicaments. Seule, la grâce de Dieu, la compréhension du rapport entre Dieu et l’homme en tant que Son image et Sa ressemblance, donne la force de caractère, le courage moral nécessaires pour résister au diable. On comprend alors que la loi de Dieu est une puissance efficace qui permet aux humains de se libérer de l’hypnotisme du péché ou d’un sens erroné d’identité.

Il n’existe aucun moyen tout à fait efficace d’arriver à la maîtrise de soi nécessaire, si l’on prend pour base la croyance à l’entendement dans la matière, la volonté humaine ou la médecine matérielle. Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne, déclare: « La philosophie humaine, l’éthique et la superstition n’offrent pas de Principe divin démontrable par lequel les mortels puissent échapper au péché; cependant, échapper au péché, c’est ce qu’exige la Bible. » Science et Santé, p. 99. Seule, la nature spirituelle de l’homme, comprise et démontrée, offre un fondement solide à la réforme et libère de toute souffrance.

Aujourd’hui, on tente de voiler l’importance des Dix Commandements et ce qu’ils exigent, comme s’il ne s’agissait que de coutumes morales désuètes, au lieu de lois divines éternelles émanant du seul Principe, Dieu. Jésus a dit: « Il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » Matth. 5:18. Au lieu d’utiliser des mots qui mettent à nu le péché — comme fornication, adultère, infidélité — la mode actuelle est de dire simplement qu’une personne est active sur le plan sexuel. Ici encore, une interprétation purement matérielle ne tient pas compte de la nature spirituelle de l’homme et de ses responsabilités divines. Cela tend à étouffer notre conscience et à nous priver de notre capacité de discerner entre le bien et le mal. Notre livre d’étude dit clairement: « La sensualité paralyse la main droite et fait que la main gauche lâche ce qui est divin. » Science et Santé, p. 142.

Il faut comprendre que la nature spirituelle de l’homme est supérieure à la nature matérielle, et par conséquent capable de nous affranchir de l’emprise de la matérialité. Dans la mesure où nous nous confions humblement à Dieu, notre conscience est stimulée par le Christ, la Vérité, et nous pouvons résister à l’erreur et affirmer les faits de la vérité scientifique. Lorsque nous reconnaissons clairement que la nature de Dieu est le Principe divin, le seul Entendement, les éléments du gouvernement et de la maîtrise de soi dont l’homme est doué en tant qu’expression de Dieu nous sont révélés. Alors nous sentons la présence de Dieu qui anéantit l’hypnotisme du sens matériel, chasse de notre pensée les fausses images et les tentations, et nous rend la liberté qui est la nôtre en tant qu’enfants de Dieu. Nous pouvons reconnaître le fait qu’en vérité, l’homme n’est pas un pécheur, mais qu’il est l’image même de Dieu.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 1985

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.