La tolérance dont témoigne la société moderne en ce qui concerne la moralité et la conduite sociale provoque une maladie que l’on pourrait dénommer la paralysie morale. Toute l’attention concentrée sur le corps et les discussions sensuelles représente un défi au progrès spirituel et à l’éducation spirituelle. Elle tend à fixer notre attention sur la matière et sur l’évidence des sens matériels et ainsi à étouffer notre développement spirituel.
C’est la croyance à un entendement dans la matière qui constitue l’erreur fondamentale. Pour se libérer du mesmérisme de la suggestion sensuelle, il faut être disposé à obéir à l’injonction biblique: « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Jacques 4:7. Apprendre à connaître la nature spirituelle de l’homme, l’image et la ressemblance de Dieu, c’est faire un grand pas en vue de vaincre la paralysie de la pensée qui favorise toute espèce d’esclavage, tant celui du péché que celui de la maladie. Au lieu d’éluder la question du péché, soyons disposés à y faire face et à nous éveiller, afin d’en voir l’irréalité. L’homme réel, créé à la ressemblance de Dieu, n’est pas un pécheur et il n’est nullement condamné à souffrir.
La paralysie morale assume de nombreux masques. La mode, actuellement, est de diagnostiquer toutes les maladies d’un point de vue strictement matériel, de juger toute conduite à partir d’analyses médicales, et de prévoir l’avenir en termes de théories physiques. Ce qui fait défaut, de toute évidence, c’est de consentir à voir un lien entre le malheur ou les souffrances d’une part, et une mauvaise conduite ou un manque d’intégrité morale d’autre part. Et pourtant, la Bible dit clairement: « Car il [l’homme] est tel que sont les pensées dans son âme. » Prov. 23:7.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !