La Science Chrétienne m'a été présentée il y a un peu plus de quatre ans. Je prenais intérêt à une religion pour la première fois de mon existence. Mais malgré ma lecture de Science et Santé de Mary Baker Eddy, je délaissai la Science, ne la comprenant pas.
Au mois de septembre de l’année suivante, je ressentis une douleur au coin d’un œil, et comme elle persistait, je consultai un ophtalmologiste. Il diagnostiqua un kyste et prescrivit un traitement, prévoyant une intervention chirurgicale dans les prochains jours.
Désemparé, je me rendis chez un autre spécialiste, mais après m’avoir examiné, il eut le même diagnostic. Après dix jours de traitements médicaux et de nouveaux examens, le second ophtalmologiste me dit qu’une opération semblait inévitable, car trois autres kystes étaient apparus sur l’autre œil. En sortant de chez lui, je décidai de me tourner entièrement vers la Science Chrétienne pour ma guérison. J’arrêtai tout traitement médical immédiatement, puis demandai de l’aide par la prière à un praticien de la Science Chrétienne. Je relus souvent un témoignage donné dans un Héraut de la Science Chrétienne, où un jeune homme racontait comment il avait été guéri par la Science Chrétienne d’une tumeur sous l’œil. Je me remémorai aussi ces paroles de Martin Luther citées par Mary Baker Eddy à la page 268 de Science et Santé: « J’ai pris position. Je ne puis faire autrement; que Dieu me soit en aide ! Amen ! »
Je commençai donc une étude sérieuse de la Science Chrétienne, soutenue par des visites régulières chez le praticien. Au tout début du traitement par la Science Chrétienne, il y eut une amélioration, puis le mal sembla s’aggraver, jusqu’au moment où le praticien me dit de ne plus me laisser hypnotiser par ce mal et d’être convaincu que ce n’était qu’une erreur de pensée, car j’étais en réalité le reflet de Dieu et que par conséquent tout aspect de mon être ne pouvait qu’être pur et parfait.
Je cessai donc de regarder mes yeux, et chaque jour je repensai à cette phrase de Science et Santé, en cherchant à l’appliquer (p. 391): « Réfutez mentalement toute plainte venant du corps et élevez-vous à la vraie conscience de la Vie en tant qu’Amour — en tant que tout ce qui est pur et porte les fruits de l’Esprit. » Et malgré quelques moments de doute, de crainte, la guérison eut lieu en environ deux ou trois mois, et s’avéra permanente.
Une autre fois, je remarquai une petite plaie sur une de mes jambes, et tout d’abord je ne priai pas à ce sujet. Mais bientôt la douleur s’amplifia et la plaie prit un aspect alarmant et je fus rempli de crainte. Finalement, je me mis à lire Science et Santé. Une phrase retint particulièrement mon attention (p. 321): « L’illusion de Moïse n’eut plus le pouvoir de l’effrayer lorsqu’il découvrit que ce qu’il voyait apparemment n’était en réalité qu’une phase de la croyance mortelle », et je décidai aussi de demander de l’aide à un praticien.
Le lendemain, la douleur avait cessé en grande partie, et le trou dans la jambe avait très nettement diminué. Chaque jour, je priai pour ce problème, j’étudiai souvent la définition du « bien » que nous donne Mary Baker Eddy dans le Glossaire de Science et Santé (voir p. 587), et je niai aussi la suggestion que le mal est réel. En l’espace de deux ou trois semaines, la plaie disparut et j’eus une guérison complète.
J’aperçois maintenant ces épreuves comme des bénédictions « déguisées », car elles m’ont forcé à considérer chaque jour comme un rapprochement vers Dieu, le bien infini. Très souvent, je relis avec joie ce passage de la Bible au sujet de Christ Jésus, que Jean appelle « la véritable lumière » (Jean 1:9, 12, 13): « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » La lecture de ce passage m’a beaucoup aidé lors de la guérison de l’usage de l’alcool, et pour la diminution de la crainte.
Je voudrais témoigner toute ma reconnaissance à Dieu pour la Science Chrétienne, pour le praticien dévoué qui m’a aidé, et pour les services d’église qui nous permettent de nous harmoniser peu à peu avec Dieu, notre Principe divin.
Bordeaux, France