J'aimerais exprimer mon humble et profonde gratitude pour les leçons que j’ai apprises au cours des événements relatés dans le témoignage qui suit. Je l’ai écrit dans l’espoir qu’il pourra aider et amener certains à persister dans leurs efforts pour résoudre des difficultés similaires.
Quelques années après m’être mariée, j’ai commencé à penser que j’avais fait une grave erreur en épousant mon mari. Nos caractères semblaient totalement opposés, nos buts dans la vie très différents; notre vie au foyer était devenue lamentable et l’amour que nous avions connu avait, semblait-il, disparu. Je ne pensais qu’à une seule chose: « en sortir », et cette pensée m’a littéralement obsédée pendant des mois.
Comme mon mari et moi étions Scientistes Chrétiens, nous priions tous les deux à ce sujet pour essayer de trouver une solution à nos problèmes. Mais nous ne travaillions pas ensemble et nous ne communiquions pratiquement pas. Je lisais et relisais le chapitre intitulé « Le mariage » dans notre livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et de nombreux passages ressortaient particulièrement. Aux pages 59 et 60, on peut lire: « La séparation ne devrait jamais avoir lieu, et elle ne se ferait jamais, si le mari et la femme étaient tous deux de véritables Scientistes Chrétiens. » Cette phrase me fit voir que ma première obligation était d’être une « véritable » Scientiste Chrétienne. Cela voulait dire que je devais m’en tenir à mon plus haut sens du bien et devais prier pour voir mon mari sous un jour correct, c’est-à-dire comme l’enfant de Dieu. Eh bien, j’ai essayé. Mais les tensions et les problèmes dus à une vie en commun semblaient insupportables. J’ai finalement proposé à mon mari qu’il aille rendre visite pendant quelque temps à ses parents qui vivaient à l’ouest du pays. (A cette époque-là, il était au chômage.)
Une fois seule, j’ai pu penser plus clairement et prier sincèrement pour savoir ce qu’il fallait que je fasse. Je me sentais constamment poussée à lire le chapitre sur le mariage. Je l’étudiais, le lisais et le relisais jusqu’à ce qu’un jour le voile commence à se lever.
Je lus à la page 59: « Après le mariage, il est trop tard pour se plaindre d’incompatibilité d’humeur. » Je décidai donc d’arrêter de me plaindre de cet aspect du problème. Ayant été Scientiste Chrétienne toute ma vie, je savais que l’incompatibilité (de même que tout problème) peut être guérie par la prière. Je savais également que, grâce à la Science, mon attitude personnelle pouvait être améliorée.
Puis j’ai compris que je désirais davantage être une véritable Scientiste Chrétienne que je ne voulais être légalement libérée des obligations du mariage. C’est ainsi que la question du divorce, qui m’avait à la fois attirée et terrifiée pendant des mois, cessa d’apparaître comme une chose tentante. Quoi qu’il advînt, il n’était plus question pour moi de divorcer. A un moment donné, je vis très clairement que le divorce est une croyance mondiale qui se présentait à moi pour être guérie, et que par mon traitement en Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), cette croyance serait renversée et guérie dans une certaine mesure pour le monde entier tout comme pour mon foyer.
Je me sentais libre maintenant de travailler à cette guérison, mais comment pouvais-je apprendre à vivre à nouveau avec cet homme ? Comment nos objectifs et notre façon de voir les choses pourraient-ils être harmonieux, comment pourrions-nous reconstruire notre sens du foyer qui avait été si malmené ? Les réponses à ces questions sont venues grâce à la prière et à l’étude de Science et Santé. La phrase-clé pour moi a été la suivante (p. 58): « L’ambition désintéressée, de nobles mobiles de vie et la pureté — ces éléments de la pensée, se confondant — constituent individuellement et collectivement le véritable bonheur, la force et la constance. » J’ai compris que si mes mobiles et ceux de mon mari étaient nobles, ils s’accorderaient nécessairement. C’est ainsi que j’ai commencé à purifier et à élever mes mobiles. Je vis clairement que pour que notre mariage soit harmonieux, je devais faire preuve d’ « ambition désintéressée ». J’ai donc essayé de tout mon cœur de purifier de tout égoïsme mon sens de bonheur et de foyer. Et j’ai finalement compris qu’il devait y avoir entre nous une compréhension mutuelle, une volonté de s’écouter et d’exprimer plus de tendresse l’un vis-à-vis de l’autre. C’est ainsi que je résolus de chérir les qualités venues directement de Dieu que reflétait mon mari à chaque fois que je pensais à lui. Et chaque fois qu’il appelait, pendant qu’il était chez ses parents, je m’efforçais d’être tendre et réceptive.
Pendant les trois mois où nous avons été séparés (et aussi par la suite), de nombreuses fausses croyances et de nombreux défauts ont commencé à céder le pas, et des qualités plus saines, plus belles et plus saintes ont pris place en moi. A cette époque-là mon mari et moi décidâmes d’aller vivre à l’ouest du pays. Pour moi, ce changement représentait le fait que nous désirions profondément tous les deux reconstruire notre mariage ensemble. Tout s’est passé de façon harmonieuse, y compris la vente de notre maison (en moins de deux semaines) sur la côte Est des États-Unis.
Par la suite, nous avons eu des moments de mise à l’épreuve, mais la crainte était partie et la guérison a donc pu progresser. Cette histoire remonte à sept ans; nous avons maintenant deux magnifiques petites filles, une belle maison en Nouvelle-Angleterre à nouveau et nous formons un couple heureux et solide. Des problèmes se présentent encore parfois, mais à mesure que nous y faisons face ensemble et que nous les surmontons grâce à la Science, nous progressons sur le plan spirituel.
Je suis profondément reconnaissante des nombreuses guérisons que j’ai eues au cours des années et d’avoir suivi le cours de Science Chrétienne; je suis reconnaissante à Mary Baker Eddy, qui a fondé son Église sur les enseignements de Christ Jésus, et pour tout ce que le mouvement de la Science Chrétienne fait de nos jours. Je suis particulièrement reconnaissante pour le journal The Christian Science Monitor, qui nous apporte des nouvelles de façon équilibrée. Ma gratitude est immense.
York (Maine), U.S.A.
C'est avec la plus profonde humilité et gratitude pour la Science Chrétienne que je désire confirmer ici le témoignage de ma femme. Je désire aussi exprimer mon appréciation pour ces personnes plus sages et plus fortes que moi qui n’ont pas mesuré leur temps pour m’aider sur le chemin de la Science divine pendant notre séparation. Il y eut pour moi à ce moment-là de grandes leçons à apprendre, en particulier accepter la nécessité de vaincre l’égoïsme et la propre justification. Je crois que ma mentalité à cette époque laissait tant à désirer que seule la Science Chrétienne pouvait m’aider à trouver un réel bonheur dans la vie et dans le mariage. Science et Santé de Mary Baker Eddy nous montre notre héritage inestimable d’enfants de Dieu. Les moyens à notre portée pour démontrer cela sont, entre autres, l’étude de nos Leçons bibliques hebdomadaires indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne et la participation au travail d’une église filiale. Je trouve beaucoup de joie à me consacrer et à obéir à la Cause de la Science Chrétienne. Ma gratitude pour cette Science est sans borne.