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Donnons-nous la main et courons!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1985

The Christian Science Monitor


Telle était la légende d’une photo représentant plusieurs enfants exubérants, de races et de milieux différents, se donnant la main, tout heureux de courir ensemble. Chacun de ces visages, joyeux et souriant, reflétait des qualités individuelles. Vraiment, cette photo en disait plus que tout un discours.

Exempts de préjugés et de suspicion, les enfants sont peut-être les seuls à pouvoir nous suggérer une unité familiale entre toutes les races et nationalités de la terre.

La Bible nous dit que nous sommes enfants de Dieu. Le Nouveau Testament est tissé d’images magnifiques illustrant le rapport Père-enfant. On ne devrait pas ignorer ni prendre à la légère les remarques de Christ Jésus, quand il appelait Dieu notre Père. Le fait que nous sommes tous frères et sœurs dans la famille bien-aimée de Dieu est un des thèmes majeurs du ministère de Jésus.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas de sentiments de supériorité. Ce qu’il faut plutôt, c’est adorer un seul Dieu, humblement, avec l’innocence d’un enfant, et apprécier la vraie nature de l’homme fait à Son image. « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? », demandèrent les disciples à Jésus. Le récit biblique se poursuit ainsi: « Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant, comme celui-ci, me reçoit moi-même. » Matth. 18:1–5. Comment est-ce que nous nous recevons les uns les autres ? Sommes-nous prêts à nous accueillir mutuellement en son nom, comme les membres bien-aimés d’une seule et même famille ?

L’innocence que nous percevons chez autrui éveille et touche quelque chose en nous de très profond. Cela ranime nos propres qualités de tendresse, de confiance et de pureté, qui sont d’origine spirituelle. Le petit enfant présent en nous apparaît. Et pourtant, dans ce monde fait, semble-t-il, d’énormes complications et de théories subtiles, est-ce que les enseignements de Jésus peuvent avoir un impact ? Est-ce que l’innocence peut guérir la laideur de ce qui semble être du racisme ou une ignorance invétérée ? Dans un monde dominé par des adultes en proie à la souffrance, est-il trop tard pour devenir humbles comme de petits enfants ?

En fait, il n’y a pas de « trop tard » dans le royaume des cieux. Il n’y a pas d’impossibilité. La Vérité et l’Amour divins règnent. Jésus nous a enseignés que le royaume des cieux est au-dedans de nous, non au dehors. Lui-même priait ainsi: « Que ton règne vienne. » Matth. 6:10. Mary Baker Eddy donne le sens spirituel de ces termes dans le livre d’étude de la Science Chrétienne: « Ton règne est venu; Tu es toujours présent. » Science et Santé, p. 16.

Nous devons nous rendre compte de la toute présence de Dieu, l’Amour divin, et nous y fier. Lorsque nous faisons cela, les barrières qui nous séparent, même si elles remontent à la nuit des temps, commencent à s’effondrer. Mais c’est en premier lieu dans notre cœur qu’elles s’effondrent.

« Aucune puissance ne peut résister à l’Amour divin » Ibid., p. 224., écrit Mary Baker Eddy. Le pouvoir de l’Amour divin touchera nos cœurs d’enfant. Et plus notre compréhension de ce pouvoir universel est profonde, moins nous risquons de nous montrer naïfs ou insensibles.

Chez Christ Jésus, la pureté, l’humilité, l’innocence et la confiance étaient une source de force, non de faiblesse. Ces qualités que Dieu nous donne vont de pair non avec la naïveté, mais avec la sagesse. Les qualités d’origine spirituelle qui nous permettent de devenir aussi humbles que de petits enfants ont, sans aucun doute, beaucoup de pouvoir. Elles ne comportent aucune faiblesse, aucune vulnérabilité.

Nous découvrirons peut-être que de telles qualités spirituelles sont une grande source de force dans notre vie, nous permettant de vaincre le mal. Notre nature bonne et pure n’est pas quelque chose que nous avons perdu quelque part, il y a bien longtemps. Notre identité réelle, en tant qu’enfant spirituel de Dieu, est indestructible et n’a jamais été perdue.

Quelle que soit la marque que la vie humaine semble avoir laissée sur nous, ou le mauvais pli qu’elle nous ait fait prendre, l’enfant qui est en chacun de nous, notre bonté d’origine spirituelle, nous incite à aimer et à pardonner, à aider et à bâtir. Les problèmes entre les races ou bien entre des groupes de religions ou de politiques opposées ne sont ni trop graves, ni trop enracinés, ni trop réels. Le cynisme peut bien suggérer que les paroles de Jésus, aussi touchantes qu’elles paraissent, ne peuvent l’emporter dans ce monde sans pitié. Cette attitude d’adulte « expert en la matière » révèle en fait une grande ignorance concernant la merveilleuse simplicité du pouvoir du Christ auquel il est impossible de résister très longtemps. L’innocence et la compréhension spirituelles sont pouvoir. Elles prédominent.

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