Alors qu’elle menait les vaches aux champs, un certain jour, Alice a triomphé de sa peur d’un poney et a également été guérie de problèmes de respiration. Voici comment cela s’est passé:
Un matin, comme elle descendait pour le petit déjeuner, son père lui dit: « Alice, j’aimerais que tu mènes les vaches aux champs ce matin. Tu peux monter le poney. J’ai déjà mis les vaches sur le chemin. »
Alice répondit: « Mais je ne peux pas monter le poney. Il part trop vite. » Les départs trop rapides du poney et son trot accéléré effrayaient Alice et elle avait peur de le monter.
« Je le tiendrai pendant que tu te mettras en selle », dit Maman.
« Mange ton petit déjeuner. Tout ira bien », déclara Papa et tout le monde se tut.
En se préparant, Alice glissa un périodique de la Science Chrétienne dans sa poche. Une amie en avait donné plusieurs à sa mère. Alice et sa maman trouvaient beaucoup de joie à les lire et parfois elles assistaient ensemble au service d’une église de la Science Chrétienne.
Sa maman maintint le poney jusqu’à ce qu’Alice fût bien installée sur la selle. Le poney partit calmement mais piqua ensuite un galop. L’air tiède faisait voler les cheveux d’Alice et, à son grand étonnement, elle prenait plaisir aux secousses de la course.
Elle trouva en un rien de temps les vaches sur le côté de la route, là où le chemin descend en pente rapide jusqu’au ruisseau. Alice rassembla les bêtes qui s’étaient éloignées, puis tira le périodique de sa poche et commença à lire les témoignages.
Un témoignage parlait de l’importance du Premier Commandement et citait l’ouvrage de Mary Baker Eddy, Science et Santé: « Il n’y a pas de pouvoir en dehors de Dieu. L’omnipotence a tout pouvoir, et reconnaître quelque autre pouvoir c’est déshonorer Dieu. » Science et Santé, p. 228. Alice se dit qu’elle désirait obéir au Premier Commandement et elle commença à réfléchir à ce qu’il signifiait.
Parfois Alice avait des problèmes pour respirer. Dans le passé, son père avait appelé un médecin et celui-ci lui avait donné des comprimés à prendre. (Le médecin avait dit qu’elle avait de l’asthme.) Maintenant elle réfléchissait au pouvoir qui appartenait à Dieu seulement. Les médicaments n’ont pas de pouvoir si tout pouvoir appartient à Dieu. Et la maladie n’est pas bonne, donc elle n’a pas de pouvoir non plus. Dieu est bon et Dieu est Tout, donc tout doit être bon, pensa Alice.
Tandis que les vaches se déplaçaient tout en paissant, Alice se dit qu’avoir peur du poney, c’était aussi déshonorer Dieu, et enfreindre le Premier Commandement. Elle souhaitait cesser d’avoir peur et commencer à reconnaître un pouvoir qui était bon. Elle se mit donc à penser que le poney était bon, qu’il était en réalité une petite beauté adorable et obéissante de la création de Dieu.
Quand ils arrivèrent au pâturage, le poney attendit avec obéissance qu’Alice ouvre la barrière pour faire entrer les vaches. Lorsque la barrière fut fermée derrière la dernière vache, le poney ramena Alice bon train à la maison.
Lorsqu’elle descendit de cheval, à la maison, Alice pouvait à peine respirer. Elle chercha les comprimés blancs, comme d’habitude. Mais au moment où elle allait les prendre, elle se souvint de ce qu’elle avait lu dans le périodique. Alors elle se détourna et dit à haute voix: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Ex. 20:3. Elle eut l’impression qu’un poids énorme était parti et elle put respirer librement.
« Maman, je peux respirer », dit Alice en riant.
« Tu peux quoi ? »
« Ce poids énorme vient juste de partir. J’essayais d’obéir au Premier Commandement et de savoir que la maladie et la crainte n’ont aucun pouvoir, que les comprimés n’ont aucun pouvoir, mais que tout pouvoir appartient à Dieu et que Son pouvoir est très bon. »
« C’est magnifique », dit Maman. « Alice, tu as été guérie ! »
« J’espère pouvoir dire à ma monitrice à l’École du Dimanche ce que j’ai appris sur le Premier Commandement et comment cela m’a guérie. Tu crois que je peux, bien que je sois une nouvelle élève ? J’aime l’École du Dimanche. J’aime le Premier Commandement, et j’aime le poney. »
Et voilà la véritable histoire d’Alice. Elle l’a racontée à sa monitrice et elle est devenue une élève assidue de l’École du Dimanche. Elle eut grand plaisir ensuite à monter le poney et elle n’a plus jamais eu du mal à respirer. Alice se rappelle toujours la leçon qu’elle a apprise ce matin-là, alors qu’elle menait les vaches aux champs: avoir un seul Dieu.