Un jour, alors que je jouais au basket-ball dans un gymnase de mon université, je retombai sur le côté de ma cheville et tombai de tout mon long contre le mur. La cheville était tordue et l'on me dit que j'avais une double entorse. Cette nuit-là et le jour suivant, ma cheville fut extrêmement douloureuse.
En tant qu'étudiante de la Science Chrétienne, je voulais m'appuyer entièrement sur ma compréhension de cette religion pour guérir cette difficulté. Les conseillers de l'organisation de la Science Chrétienne dans notre université m'emmenèrent chez eux et prirent soin de moi, car je ne pouvais pas marcher ni mettre le moindre poids sur la cheville. Nous appelâmes une praticienne de la Science Chrétienne et le traitement commença.
Je savais qu'en dépit de ce que semblait être l'état physique, mon identité spirituelle, réelle, en tant qu'image de Dieu, le bien, était intacte et intouchée. Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mrs. Eddy écrit (p. 167): « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit. » Je savais que je devais m'appuyer complètement sur Dieu et voir la vérité de ma relation harmonieuse avec Lui, laquelle ne peut jamais être déformée de quelque façon que ce soit. En peu de temps, je fus capable de me déplacer en utilisant des béquilles. Chaque fois que j'essayais de remuer ma cheville, je pensais à cette ligne de Science et Santé (p. 444): « Pas à pas ceux qui se confient en Lui trouveront que “Dieu est pour nous un refuge et une force, un secours dans les détresses, et Il est fort aisé à trouver.” »
Peu de temps après, je retournai à mon dortoir où de sombres prédictions furent émises au sujet du temps nécessaire pour recouvrer la complète mobilité de la cheville dans un cas comme celui-là. J'étais particulièrement chagrinée car je venais d'acheter des tickets pour la saison de ski et je craignais de ne pas pouvoir skier cet hiver. Mais la praticienne me fit remarquer que la guéri- son est assurée quand nous nous tournons vers Dieu avec compréhension et qu'elle ne dépend pas du temps.
Un après-midi, après avoir étudié la Leçon- Sermon hebdomadaire du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, j'eus un sens très clair de la présence actuelle de la création harmonieuse, complète de Dieu, dans laquelle j'étais incluse. Les paroles d'un cantique me vinrent à la pensée (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 412): « Oh captif, lève-toi et chante, car tu es libre. » Je me levai et marchai jusqu'au réfectoire, complètement libérée ! Après dîner, je rendis joyeusement les béquilles. Je remerciai silencieusement Dieu pour l'amour exprimé par la praticienne et par tous ceux qui m'entourent. Au dortoir, chacun fut stupéfait de voir que tout l'incident n'avait duré que cinq jours !
Je peux dire avec conviction que la Science Chrétienne guérit.
Greenwich (Connecticut), U.S.A.
