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« N'éteignez pas l'Esprit »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1976


Beaucoup de travaux laissés inachevés dans l'existence humaine pourraient bien être attribués à un manque de courage. Tout ce qui serait de nature à refroidir l'enthousiasme d'un homme pour le bien ou l'amener à refroidir celui d'un autre est l'impiété, un ennemi du progrès vieux comme le monde. Cette influence négative voudrait faire obstacle à un juste désir par des arguments de retard, de découragement ou même de défiance à l'égard de nos propres capacités. Si l'on accordait réalité et pouvoir à cette influence, celle-ci ferait renoncer l'individu à ses buts les plus élevés et ainsi, par voie de conséquence, il serait incapable de voir le plan de Dieu en œuvre dans son existence.

Mais il n'est jamais trop tard pour raviver une ambition légitime, pour nourrir un espoir de réforme, pour désirer une vie ayant un but. Les paroles de l'apôtre Paul nous encouragent à cette fin. Son conseil: « N'éteignez pas l'Esprit », I Thess. 5:19; peut être considéré comme un défi à nous dégager immédiatement de l'apathie et à commencer à exercer les capacités d'être et d'agir que Dieu nous a données, exactement où nous nous trouvons. Lorsque nous convenons d'agir en partant de cette prémisse, même les barrières qui s'opposent le plus au progrès, telles que la timidité, le manque, la crainte, l'orgueil, le sensualisme, etc. commencent à disparaître et le chemin est ouvert à la démonstration de notre véritable condition en tant qu'enfant de Dieu, doté par l'Esprit.

Les Écritures sont imprégnées de récits de renouveau de vie résultant de la réalisation d'un désir d'amélioration. Ce qui apparaissait par exemple comme un type arrêté d'avilissement de soi-même dans la vie d'une prostituée des temps bibliques se modifia apparemment à la suite d'un effort spirituel. C'est peut-être une inquiétude croissante, assortie d'une connaissance de soi en tant que pécheresse, qui l'amena à Christ Jésus. Et l'effet sur elle du Christ guérisseur fut que l'humilité, le repentir et la réforme effacèrent le fardeau de ses péchés passés et lui ouvrirent la porte d'une nouvelle vie (voir Luc 7:37–50). Une transformation merveilleuse du caractère humain se produit partout où l'impulsion d'un désir spirituel prend le pas sur l'attraction du sensualisme vers ce qui est inférieur, partout où l'on met en pratique l'avertissement de Paul: « N'éteignez pas l'Esprit. »

Lorsque nous donnons libre cours à l'inspiration, refusant de la laisser étouffer, nous activons la guérison des troubles physiques aussi bien que du péché. Cela fut prouvé par un mendiant aveugle assis près d'une route fréquentée. Lorsqu'il apprit que Christ Jésus approchait, il entrevit peut-être la possibilité glorieuse de mener une vie normale et utile. Comme Jésus approchait, Bartimée l'appela à grands cris pour qu'il le guérisse. Sa voix était noyée dans le vacarme que faisait la foule et beaucoup de gens lui dirent de se tenir tranquille. Mais la Bible rapporte: « Il criait beaucoup plus fort. » L'effort courageux de Bartimée fut récompensé en cet instant même, lorsqu'il recouvra la vue « et suivit Jésus dans le chemin ». Marc 10:48, 53;

Tout comme Bartimée ne voulut pas permettre que son attente du bien fût réduite à néant, quiconque est aux prises avec une maladie chronique peut éveiller sa propre attente de la guérison et défendre son droit à la santé. Il peut comprendre qu'il y a une loi spirituelle spécifique qui peut être invoquée pour guérir toutes sortes de maladies. Les multiples suggestions de doute et les nombreuses incitations à l'abandon sont réduits au silence par le pouvoir de l'Esprit.

Ce pouvoir est à la base d'une impulsion divine à se libérer. S'habituer à l'imperfection serait nier la venue du Christ guérisseur et l'injonction du Maître: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matth. 5:48; Chacun de nous, comme le fit Bartimée, peut jeter ses vieux vêtements de maladie et de désespoir et prendre sa juste place d'homme parfait de l'Esprit.

« Si nos supplications sont sincères, écrit Mrs. Eddy, nous travaillerons pour avoir ce que nous demandons; et notre Père, qui voit dans le secret, nous récompensera publiquement. » Science et Santé, p. 13; Il y a dans chaque conscience humaine une part de Christ propre à inspirer cet élément indispensable qu'est l'effort courageux. Il incombe à chacun d'entre nous de réaliser ses idéals et de les protéger des éléments négatifs qui les étoufferaient.

Un couple de jeunes Scientistes Chrétiens aspiraient vivement à mieux comprendre Dieu et leur relation à Lui. Se rendant compte que le Manuel de L'Église Mère de Mrs. Eddy prévoit un cours en vue du développement de la compréhension spirituelle, ils firent leur demande à un professeur autorisé de Science Chrétienne et furent acceptés. Mais lorsque le mari sollicita un congé à son employeur pour la période du cours, il se vit opposer un refus. Même sa requête pour s'absenter sans rémunération fut repoussée. Et son employeur lui dit que s'il mettait à exécution son dessein, il le congédierait.

Mais l'Esprit avait motivé leur désir et il ne pouvait être éteint. Leur soif de connaître Dieu était plus profondément ancrée dans leur cœur que la crainte de manquer de ressources. C'est ainsi qu'ils prirent leur place au cours à l'heure fixée. Trois jours plus tard, le mari recevait son congédiement de l'entreprise. Mais ni lui ni sa femme ne considérèrent cette opposition comme personnelle ni ne fléchirent dans leur résolution. Ils furent frappés par cette déclaration de Mrs. Eddy: « Nous sommes divinement autorisés à croire à la suprématie du pouvoir spirituel sur la résistance matérielle. » ibid., p. 134.

Les fruits de leur certitude apparurent lorsqu'à la fin du cours, le mari se sentit poussé à retourner chez son employeur et à demander que son cas soit reconsidéré. Assis et calme, il priait conformément à la nouvelle inspiration qu'il avait découverte, tandis que ses supérieurs passaient en revue les faits. Il fut décidé que la société avait besoin de ses services et il reprit son poste où il l'avait laissé sans plus de commentaires et sans aucune sanction. Une gratitude plus grande de cet homme pour son travail et l'exercice de ses talents au-delà des exigences ordinaires furent une preuve de plus de la justesse de leur action. Gratitude et diligence eurent bientôt pour conséquence une promotion avec une augmentation de salaire.

Ne pas « éteindre l'Esprit », c'est refuser de convenir que l'inspiration ou les aspirations puissent être jamais détruites et aimer que chaque idée que Dieu nous donne se développe en action. C'est abattre l'inertie de l'engourdissement d'esprit et de la médiocrité, quelle que solidement établie qu'ait été leur durée et c'est affirmer que nous sommes prêts à nous remettre à l'œuvre. C'est donner à Dieu, l'Esprit, l'empire sur notre vie.


C'est Dieu qui produit
en vous
le vouloir et le faire,
selon son bon plaisir.
Faites toutes choses
sans murmures ni hésitations,
afin que vous soyez
irréprochables et purs,
des enfants de Dieu.

Philippiens 2:13–15

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