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Dire la vérité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1976


Un dimanche après-midi, Jean vint trouver sa mère, l'air effrayé. Il lui dit qu'il devait se présenter au poste de police dans une heure. Il devait être interrogé, ainsi que deux autres garçons, par un policier, au sujet d'un petit pistolet qui avait été pris dans un endroit de la maison de Jean, où ses parents pensaient qu'il avait été mis en lieu sûr.

La mère de Jean, une Scientiste Chrétienne, écouta le récit de son fils aussi calmement que possible. Il lui dit comment le pistolet, que la famille utilisait pour s'entraîner à tirer sur une cible, avait été pris sans qu'il le sût par un autre adolescent, nommé Fred. Fred avait brandi l'arme alentour, essayant d'impressionner un groupe d'autres adolescents, lors d'une fête donnée quelques soirées auparavant.

Jean avait reconnu le revolver et avait essayé d'obtenir que Fred le mît de côté. Mais quelques jeunes filles poussèrent des cris et le conseiller des jeunes de l'organisation parrainant la fête vint faire une enquête. Prestement Fred poussa le revolver sous le veston d'un troisième garçon, Tom, lui disant de le cacher. Les filles parlèrent du pistolet au conseiller et toutes les activités furent interrompues jusqu'à ce que l'arme fût retrouvée. Quand le propriétaire fut identifié comme étant le père de Jean, Jean fut impliqué, ainsi que Fred et Tom.

Naturellement, Jean avait très peur. Il était venu demander à sa mère de l'aider parce qu'il avait peur d'être interrogé par les policiers. Il ne pensait pas pouvoir leur dire la vérité parce que le coupable avait déjà eu des ennuis avec la police auparavant et qu'il avait insisté pour que les deux autres garçons disent quelques mensonges pour le tirer d'affaire. Jean et Tom avaient tous deux peur de ce que Fred ferait s'ils refusaient de partager sa responsabilité et de mentir.

La mère de Jean savait que la prière résoudrait justement la situation, mais seulement s'ils agissaient honnêtement. Mrs. Eddy affirme: « L'intégrité est le pouvoir spirituel. L'improbité est la faiblesse humaine, et prive du secours divin. » Science et Santé, p. 453; La mère de Jean demanda à son fils s'il voulait de l'aide en Science Chrétienne. Il répondit qu'il avait besoin de toute l'aide qu'il pouvait obtenir. Elle lui dit que le secours divin était toute l'aide dont il avait besoin, mais qu'il devait jouer le jeu selon les règles du Principe divin.

Tandis que Jean parlait avec sa mère, il décida de renoncer à tout plan humain et de remettre l'affaire entre les mains de Dieu. Christ Jésus a dit: « Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Luc 22:42; Ils discutèrent cette affirmation de Mrs. Eddy: « Tout est sous l'empire du seul Entendement, à savoir, Dieu. » Science et Santé, p. 544; Ils que c'était vrai, bien qu'au sens humain les choses parussent être sous l'empire de la police.

Ensuite Jean décida qu'il devait être disposé à dire toute la vérité. Jésus nous dit: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:32. Jean décida qu'ayant la vérité de son côté, il n'avait rien à craindre. Il arriva à cette conclusion: le mensonge ne pouvait pas résister à la vérité, mais il tomberait devant elle. Jean sentit que sa peur se dissipait.

Une autre pensée vint à sa mère et elle la lui communiqua. Il allait se rendre au poste de police pour témoigner du fait que le plan spirituel de Dieu pour l'homme est déjà complet et à l'œuvre. Cet énoncé de vérité frappa Jean et sa crainte s'évanouit complètement. Il demanda à sa mère de le conduire en voiture au poste de police, lui disant calmement qu'il lui téléphonerait quand la police en aurait terminé avec lui.

Au bout de très peu de temps, il appela sa mère et elle se rendit en voiture au poste de police pour le prendre. Sur le chemin du retour il lui dit que les parents de Tom avaient accompagné celui-ci et qu'on lui avait demandé de parler le premier. Baissant les yeux, il commença par le mensonge qu'avec insistance Fred lui avait demandé de dire, partageant la responsabilité avec Fred et l'épargnant. Quand Jean comprit que son ami innocent n'allait pas dire la vérité, il l'arrêta et lui dit sévèrement qu'ils ne diraient rien d'autre que la vérité. Ils ne blâmeraient personne, mais diraient seulement la vérité.

Abasourdi, Tom cessa de parler et regarda Jean. Il recommença son récit en affirmant qu'à présent il désirait dire la vérité. Le policier fut surpris et content. Finalement tous furent heureux de voir le courage dont firent preuve les deux garçons en décidant de dire la vérité. Fred lui-même confirma leur récit. Plus tard il appela les autres garçons pour leur dire qu'il ne les blâmait pas d'avoir dit la vérité.

Le policier était si satisfait de la manière dont les choses s'étaient déroulées, qu'il décida de ne pas punir davantage le coupable, bien que cela eût été son intention. Fred reçut une réprimande très sévère et on lui dit que cet incident devait lui servir de leçon pour dire la vérité.

Et Jean avait appris que soutenir la vérité est la meilleure protection pour tous, y compris ses amis.

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