Un format plus pratique pour les Hérauts mensuels
A partir de janvier prochain, l'édition française du Héraut de la Science Chrétienne, ainsi que les trois autres éditions mensuelles, allemande, espagnole et portugaise, paraîtront dans un format plus pratique.
La nouvelle dimension sera celle bien connue du Sentinel et du Héraut trimestriel. L'adoption de ce format est principalement le résultat d'un certain nombre de demandes pour une publication que l'on pourrait facilement porter dans un sac à mains, un sac à provisions ou une poche de manteau. Les nouvelles presses de la Société d'Édition pourront également être utilisées de manière plus efficace.
Ce changement de format portera le nombre de pages des Hérauts mensuels de 64 à 96, ce qui permettra de conserver le contenu complet de ce périodique. Le nouveau format comprendra le même nombre de témoignages et d'articles et la même quantité de renseignements paraissant régulièrement dans ces magazines.
Le programme des « buts » s'implante et produit de bons résultats
Même si dans une certaine région la réunion en faveur des « Buts de guérison » n'a pas encore eu lieu, les églises filiales individuelles qui s'y trouvent se sont parfois déjà fixé des buts et se sont efforcées d'y atteindre.
Un membre d'une église en Alaska prit connaissance de la façon dont deux filiales avaient mis les buts de l'église en application; elle se décida à rendre visite au conseil d'administration de sa filiale et proposa que l'église en question se fixe certains buts et y travaille. On la nomma sur l'heure présidente d'un comité permanent et elle accepta avec joie. Faisant appel à la bonne volonté d'autres membres en vue de servir dans le comité, la nouvelle présidente, au cours de la réunion suivante des membres, vit avec plaisir trois autres personnes, qui avaient également songé aux « buts » de l'église, offrir leurs services.
Pendant plusieurs mois, le comité se réunit deux ou trois fois par mois. « Nous avons commencé par nous poser certaines questions, écrit la présidente, comme par exemple: Quel est l'objectif que poursuit notre église ? Si dans notre localité il n'y avait pas d'Église du Christ, Scientiste, cela ferait-il une différence ? Qu'offrons-nous à notre localité ? Tous nos comités d'église atteignent-ils le but qu'ils se proposent ? Quelle est exactement leur base spirituelle ? Tous nos services d'église dégagent-ils une atmosphère de guérison ? Comment pourraient-ils être améliorés ? »
Grâce à ces séances de travail (qui duraient parfois deux ou trois heures « non parce que cela avait été prévu, mais parce que personne ne désirait y mettre fin ») les membres du comité virent de plus en plus clairement l'idée spirituelle de l'Église. « Nous nous sommes rendu compte, continue la présidente, que le besoin fondamental de l'individu, de l'église et de la localité consistait en une plus grande spiritualisation de la pensée ainsi qu'une manifestation plus évidente de la guérison. »
Ils ont rédigé le texte de certains buts spirituels à soumettre à leur filiale; buts pour chaque membre: « Apprendre à ressentir ce que l'Esprit, Dieu, m'incite à faire et à être »; pour l'église: « S'attendre à ressentir la joie et la vitalité de l'Esprit dans nos activités d'église en nous préparant individuellement et mentalement d'une manière consciencieuse »; et pour la localité: « Mieux apprécier la manière unique dont nous abordons la solution des problèmes de la localité. » Le programme soumis par le comité comprenait un calendrier du travail s'étendant sur l'année suivante ainsi que quelques remarques d'ordre général permettant à chaque membre de concentrer ses pensées sur la manière d'atteindre chacun de ces buts.
Le soutien par les membres du programme des « buts » s'est accru avec régularité. « On a commencé à entendre parler de ces buts, dit la présidente, on en parle et ils commencent à porter des fruits. Les membres sont plus conscients de la guérison. Le conseil d'administration est devenu particulièrement conscient du besoin de maintenir une pensée qui guérit et cela se reflète dans la correspondance et les rapports du conseil. Aux services comme aux réunions de comité, il règne un “nouvel esprit”. Même nos réunions d'église sont pleines de gaieté et d'inspiration. Nous avons également vu de nouveaux visages aux services, et nous avons admis quelques nouveaux membres. »
Après la présentation du nouveau programme des « buts », un membre s'en fixa deux pour elle-même: mieux comprendre comment opère la Science Chrétienne et mieux la mettre en application en tant que Scientiste Chrétienne.
Un autre membre obtint une guérison alors que, dans un esprit de prière, elle méditait sur le but qui concernait l'église. Elle se trouvait à l'église un dimanche matin, souffrant de troubles intestinaux. Alors elle se tint le raisonnement suivant: « Maintenant et ici même Dieu est présent. Que puis-je reconnaître ici même ce matin ? L'amour, l'amour qui guérit et l'appréciation du bien que chacun exprime. » Revendiquant la part qu'elle prenait à cette activité d'amour et d'appréciation, elle se mit en demeure de commencer tout de suite à la manifester et se trouva guérie.
Le président d'un comité raconte qu'il sursauta quand, au cours d'une réunion du comité des « buts », la question suivante fut posée: Tous les comités sont-ils à pied d'œuvre en vue de guérir métaphysiquement l'individu, l'église, la localité ? « J'avais tout bonnement jugé que notre comité fonctionnait d'une façon purement routinière et comme un moyen nécessaire d'arriver à une fin administrative, déclara-t-il; je n'avais jamais songé que la fonction de ce comité pouvait être de guérir. Je vous promets que cette année mon comité va fonctionner d'une façon tout à fait différente. »
Cette église est en bonne voie d'atteindre ce que le comité des « buts » estime constituer le but ultime et unique que poursuivent les membres de la filiale: « Mieux guérir et voir les effets curatifs que l'église exerce sur notre localité. »
Le travail du comité d'entraide peut être une véritable activité d'équipe
Cette expérience d'une Société de la Science Chrétienne aux États-Unis illustre un des moyens dont dispose le comité d'entraide pour satisfaire les besoins d'amis membres d'églises filiales.
Un membre appela un praticien de la Science Chrétienne pour l'aider à résoudre un problème physique provenant d'une chute. Comme elle vivait seule et était incapable de marcher, les membres de la société restèrent chez elle à tour de rôle jusqu'à ce qu'ils puissent engager un de leurs membres pour venir régulièrement préparer les repas et l'aider dans ses tâches quotidiennes.
Après quelques semaines et des progrès évidents, l'aide régulière eut l'occasion de partir en vacances avec sa famille. Les membres se remirent à la besogne et chacun se vit convoquer selon un horaire, pour aider à tour de rôle jour et nuit.
« Ce fut une satisfaction pour tous de voir le progrès et l'aide plus que suffisante que chacun apporta aussi spontanément », relate le rapport. « Nous sommes si heureux de revoir ce membre suivre régulièrement les services, et marcher sans aide ».
[Extraits de la rubrique “Church in Action” paraissant dans The Christian Science Journal.]
