Une de mes amies remit un jour un billet de vingt dollars à la banque et demanda au caissier de le changer. Ce dernier regarda le billet puis il le lui rendit. «Je ne puis l'encaisser. Il est faux», dit-il. Il lui montra ensuite quelques-unes des imperfections dudit billet. Elle put se rendre compte que c'était bien un faux. A sa question comment il avait pu découvrir si rapidement que cette coupure était un faux, il répondit: «J'ai fait une étude approfondie de la vraie monnaie et je connais de ce fait si bien ses caractéristiques qu'il ne m'a pas été difficile de discerner qu'il s'agissait d'un faux.»
Quelqu'un avait donné ce billet falsifié à mon amie. Elle l'avait pris pour une coupure authentique. Mais si elle avait été aussi bien informée que l'employé de banque, elle aurait refusé ce faux, elle aussi.
Il est vrai que les apparences peuvent être souvent trompeuses. Pour discerner rapidement ce que les apparences extérieures peuvent cacher de faux il faut connaître l'objet que l'on examine. Ainsi on ne sera pas abusé par quelque représentation erronée de la vérité.
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