J'avais douze ans lorsque la Science Chrétienne fut introduite dans la famille par une parente qui nous aimait beaucoup. Mon père et ma mère se mirent à fréquenter une église filiale et on m'inscrivit à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Depuis, j'ai eu beaucoup de guérisons et de preuves de la sollicitude de Dieu et de la protection divine.
Dès notre mariage, mon mari et moi nous sommes devenus membres actifs de L'Église Mère et d'une église filiale. Les vraies épreuves toutefois ne se sont présentées qu'à partir du jour où la famille s'est agrandie. Nous vîmes des guérisons de maladies contagieuses, de foulures, de fractures, de coupures, de graves brulûres et de chutes.
Il y a plus de huit ans, une situation se présenta qui provoqua chez moi le désir de suivre le cours d'instruction en vue d'acquérir une compréhension plus claire de la relation qui unit l'homme à Dieu. Un jour notre fils jouait à chat avec les enfants des voisins; il se fit qu'il tomba de la terrasse. Mon mari le ramena à la maison et le petit se mit à pleurer se plaignant qu'il avait très mal. Je lui expliquai que Dieu l'aimait, qu'il était toujours' avec Dieu, que Dieu, le bien, le protégeait, le guidait, le gouvernait. Je répétai à haute voix « exposé scientifique de l'être » de Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 468): « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. L'Esprit est la Vérité immortelle; la matière est l'erreur mortelle. L'Esprit est le réel et l'éternel; la matière est l'irréel et le temporel. L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » Tandis que l'enfant répétait avec moi cet exposé, il s'endormit.
Pendant ce temps, mon mari avait téléphoné à un praticien qui promit de nous aider immédiatement. De mon côté, je me suis alors tournée vers mes livres et j'ai lu dans la Bible le Psaume 46 qui commence par ces paroles: « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » J'ai aussi étudié les pages 392 et 393 de Science et Santé. Un énoncé à la page 392 dit ceci: « Gardez la porte de la pensée. N'admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. Lorsque se présente la condition qui, selon vous, occasionne la maladie, que ce soit l'air, l'exercice, l'hérédité, la contagion ou un accident, faites bien votre devoir de gardien, et fermez la porte contre ces pensées et ces craintes malsaines. » Cette déclaration m'aida à demeurer ferme dans la conviction que toute image que l'erreur essayait de présenter n'était que rêve.
Pendant plusieurs jours le petit ne manifesta aucun désir de se lever ou de s'alimenter, chose absolument anormale pour un enfant de onze ans aussi remuant. Cependant, le praticien me conseillait la patience, ajoutant que l'enfant était entre les mains de Dieu, qu'il était déjà parfait, qu'il nous fallait comprendre cela et qu'il éprouverait le désir de se lever en temps utile.
La voisine chez qui l'incident avait eu lieu, vint demander de ses nouvelles, puis déclara qu'il avait une commotion cérébrale et qu'il fallait le transporter à l'hôpital. Je la rassurai; nous prenions bien soin de l'enfant et il recevait des traitements en Science Chrétienne.
Chaque jour les divers membres de la famille se réunissaient pour lire ensemble à haute voix la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, ainsi que des articles du Sentinel. Nous chantions aussi des cantiques de l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Notre fils essayait de chanter avec nous. Sa sœur, qui n'avait que neuf ans, chantait pour lui pendant des heures, affirmant sa perfection divine.
Enfin il eut une guérison complète à tel point que déjà quinze jours après l'accident, il était debout et il avait repris toutes ses activités. Et quelques semaines après, il accompagnait sa troupe au camp scout. Non seulement reçut-il à cette occasion son certificat d'excellent nageur, mais encore une autre distinction pour avoir fini second dans l'épreuve de natation du mile.
Je suis profondément reconnaissante d'avoir acquis une compréhension plus claire du Christ, la Vérité, qui est toujours à notre disposition.
St. Louis (Missouri), U.S.A.
J'ai lu le témoignage de ma mère et je puis affirmer que la guérison a eu lieu comme elle le dit. Je suis très heureux d'être Scientiste Chrétien et membre de L'Église Mère.
Je suis reconnaissant pour la merveilleuse guérison de notre fils. Je désire exprimer ma reconnaissance pour Christ Jésus, notre Sauveur plein d'amour, pour Mary Baker Eddy, et aussi d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale.