Un matin, de bonne heure, en me réveillant, je me rendis compte que je ne pouvais presque pas entendre d'une oreille. Comme j'avais fait de la natation la veille, je me tranquillisai en me disant que j'avais sans doute de l'eau dans l'oreille. Plus tard dans la journée, je me rendis compte que j'avais de plus en plus de difficulté à entendre et je commençai à avoir de la fièvre et des douleurs. Comprenant qu'il me fallait prier avec force, je niai ces symptômes avec véhémence, comme nous apprenons à le faire, et la fièvre et la douleur cessèrent presque immédiatement. Je ne pouvais cependant toujours pas entendre d'une oreille.
Je décidai de me faire traiter par une praticienne de la Science Chrétienne et je serai toujours reconnaissante de l'aide et de l'encouragement qui me furent donnés lors de cette épreuve qui dura de longues semaines. De temps à autre, l'oreille claquait et j'entendais alors plus distinctement. Puis il y eut des moments où je n'entendais que très peu ou pas du tout. Je m'attachai à la définition des « oreilles » que nous donne Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 585): « Non pas des organes des prétendus sens corporels, mais la compréhension spirituelle. »
Je suis reconnaissante de pouvoir dire que durant toute cette expérience, personne au bureau ne s'aperçut de ma difficulté.
Je travaillai avec diligence avec l'idée d'écouter la parole de l'Éternel, m'efforçant d'écouter seulement ce qui est bon et vrai et de n'écouter aucune suggestion du mal. La lecture attentive de nos merveilleux périodiques qui contiennent tant de messages de guérison, m'aida à traverser cette période pénible. Je suis reconnaissante à Mrs. Eddy d'avoir donné ces publications utiles et salutaires.
Le calme sanctuaire de notre Salle de Lecture fut une retraite bénie contre les clameurs de l'entendement mortel. Là, je pouvais emplir mes pensées de paix, de joie, de douceur, de patience et de toutes les qualités divines que j'avais si grand besoin d'exprimer. Des sentiments de dégoût, d'envie, de mécontentement à l'égard des actes d'autrui, de propre justification, de propre volonté, devaient se reconnaître eux-mêmes et être détruits. Je m'attachai constamment à cette déclaration de la Bible (Prov. 20:12): « L'oreille qui entend, et l'œil qui voit, c'est l'Éternel qui les a faits l'un et l'autre. »
Quelques mois plus tard, je fus invitée à une réunion à laquelle je ne désirais pas particulièrement me rendre. Cependant, je vis très nettement que je devais m'y rendre. Malgré cela, je raisonnai que je n'aimais ni les personnes ni les circonstances se rapportant à cette réunion; je pensais en effet que certaines de ces personnes m'avaient causé un grand tort et je ne voulais pas les aider à célébrer le succès de leurs efforts. Puis je me rendis compte qu'avec une telle attitude de critique, je n'écoutais pas la parole de l'Éternel. Je n'étais pas obéissante. Je me préparai donc à me rendre à cette réunion.
Au moment où ceci se passait, mon oreille était complètement fermée et j'avais des étourdissements. Je me sentais incapable de conduire pour me rendre à cette réunion. Mais comme il ne se trouvait personne pour m'y conduire, je m'habillai et partis. Durant le trajet, je priai constamment, et quand j'entrai dans le parking de la maison où la réunion avait lieu, j'étais complètement guérie. Je pouvais entendre ! Toute trace de rancune et de sentiments offensés avait disparu et je fus accueillie aimablement par les personnes qui, je le croyais, m'avaient causé du tort dans le passé.
Par la suite, cette surdité essaya de se reproduire à plusieurs reprises, mais je niai avec force qu'il pût y avoir revirement ou rechute, et chaque fois la condition disparut presque instantanément. Cette guérison s'est avérée permanente et j'entends aussi bien qu'avant.
Cet incident m'a enseigné une chose: c'est d'être patiente avec ceux qui semblent avoir de la difficulté à entendre. J'ai appris en outre à avoir plus de compassion et de compréhension envers les autres.
Le cours d'instruction a été pour moi une expérience inappréciable et pour laquelle je serai toujours reconnaissante. Je suis également reconnaissante d'avoir l'occasion de servir dans notre église filiale, quel que soit le poste. Mais par-dessus tout, je suis reconnaissante à Mrs. Eddy pour son dévouement et son amour désintéressé en donnant à toute l'humanité ce trésor inestimable, la Science Chrétienne.
Fort Lauderdale (Floride), U.S.A.
Je suis reconnaissant de pouvoir confirmer le témoignage de ma femme.
La Science Chrétienne a satisfait notre désir de mieux connaître Dieu et de comprendre plus clairement la relation entre Dieu et l'homme. Depuis le jour où nous avons assisté à notre premier service de la Science Chrétienne en 1949, nos progrès ont été constants.
Nous sommes reconnaissants pour les dispositions pleines de sagesse et d'amour que Mrs. Eddy a énoncées dans le Manuel de L'Église Mère pour notre croissance en grâce, pour le fait d'être membres de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir suivi le cours d'instruction et pour les réunions de l'association des étudiants.