L'étude et la pratique de la Science Chrétienne n'ont certainement rien d'aride et de difficile. De prime abord, ses concepts et sa terminologie peuvent sembler obscurs et abstraits, parce que l'entendement humain n'est pas habitué à penser en termes métaphysiques. Cependant, grâce à un effort soutenu, l'étudaint ne tardera pas à surmonter les premières difficultés et il aura un aperçu des possibilités immenses qui s'offrent à la pensée spirituellement éclairée. Mrs. Eddy avait connaissance de cette phase transitoire, car elle écrit: « Pour le sens mortel, la Science paraît tout d'abord obscure, abstraite et ténébreuse; mais une promesse lumineuse couronne son front. » Science et Santé, p. 558;
La vraie spiritualité a une vitalité et une vivacité innées qui nourrissent la pensée et encouragent l'étudiant de la Science Chrétienne à poursuivre ses efforts. L'étude de la Bible et de Science et Santé, ainsi que des autres écrits de Mrs. Eddy, réveille en lui l'amour du bien qui est inhérent au moi véritable de l'homme. Le progrès spirituel cesse alors d'être une besogne fatigante et, vu sous son véritable jour, devient la base du bonheur et de l'épanouissement. La vie devient une merveilleuse expérience et non une pénible épreuve. Il faut faire face à des difficultés, mais elles sont une occasion de progrès individuel et sont ainsi surmontées. Le bien déjà vécu est un avant-goût d'un avenir encore meilleur. L'étudiant avance alors vers un niveau plus élevé, confiant que ses espoirs et ses espérances profondes se réaliseront pleinement à mesure qu'il comprendra mieux Dieu, l'Amour divin, et qu'il percevra plus clairement l'unité de l'homme véritable avec cet Amour.
La compréhension de l'union, ou unité, de Dieu et l'homme, Entendement divin et idée parfaite, est la manifestation du Christ, la Vérité, qui motivait l'activité de Jésus et qui était la base de sa puissante œuvre de guérison. Ce fut également le fait d'être conscient du Christ qui fortifia et inspira Paul à poursuivre son ministère avec courage et efficacité. L'expérience lui avait enseigné que la satisfaction et l'épanouissement véritables dérivent du sens spirituel — la perception de la réalité — et il s'efforçait sans cesse de vivre au-dessus du mesmérisme des intérêts et des buts matériels. Pour lui, cela n'avait rien de monotone. Son existence en retirait une véritable signification et l'apôtre dirigeait tous ses efforts vers les hauteurs où l'Esprit est considéré comme Tout. Il écrivit: « Je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Phil. 3:13, 14;
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