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[Article destiné aux adolescents]

Pourquoi ne convoitons-nous pas ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1971


Louise trouvait qu'elle pouvait obéir à la plupart des Dix Commandements, mais le dernier — « Tu ne convoiteras point » Ex. 20:17; — n'était pas aussi facile que les autres. Elle n'était même pas sûre de le comprendre.

Son moniteur à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne faisait ressortir le fait que chacun des commandements est important parce que chacun contient un message de guérison. Louise faisait donc confiance à l'Amour divin afin qu'il lui explique la signification du dixième commandement.

Un soir, alors qu'elle se lavait les cheveux, elle se mit à remarquer que ses sœurs avaient de très beaux cheveux. Son admiration était presque de l'envie. Les cheveux de Judy à la douce lumière de la lampe, étaient aussi beaux que les boutons d'or de la prairie, et les cheveux de Pat avaient une riche teinte brune veloutée.

« Pourquoi est-ce que mes cheveux ne sont pas comme les leurs ? demanda-t-elle à sa mère, mes cheveux n'ont rien de remarquable, ni clairs, ni foncés. »

« Mais n'est-ce pas merveilleux que tes cheveux brillent comme ils le font ? » répondit sa mère, avec un clin d'œil.

Cette réponse éleva provisoirement Louise au-dessus de son sens d'infériorité, mais sa mère et elle savaient qu'il devait exister une réponse satisfaisante et permanente.

Plus tard dans la soirée, tandis que Louise se préparait à aller se coucher, elles lurent ensemble tout le dixième commandement: « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. » Après en avoir discuté, Louise comprit qu'il s'agissait de ne pas désirer posséder ce qui appartient à un autre ni être envieux de ce qu'un autre a ou de ce qu'il est. Elle ne devait même pas se montrer envieuse de la beauté d'une autre personne, mais elle devait apprendre à exprimer plus de beauté elle-même.

L'Amour divin est la seule source de vie. Dieu aime l'homme et donne à l'homme tout ce qui est bon. Donc, quand quelqu'un possède quelque chose de bon, cela peut être considéré comme une évidence de l'amour de Dieu, le bien. Et parce que Dieu aime chaque idée, Son amour ne se limite pas spécialement à quelques-uns, mais il est accessible à tous de manière à ce qu'ils le ressentent et en profitent. Mrs. Eddy en parle ainsi dans Science et Santé: « L'Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. » Science et Santé, p. 13;

Louise commençait à comprendre que souhaiter avoir ce qu'un autre possède ou désirer le bien qu'un autre manifeste fermait la porte de sa pensée à la plénitude et à la totalité de l'Amour ainsi qu'à ce que l'Amour lui donnait. Si sa pensée se fermait à la totalité de l'Amour et à la bonté de Dieu, elle se trouverait en fait isolée du bien. Si quelqu'un lui offrait un cadeau, elle n'allait pas le prendre la main fermée. La main doit être ouverte pour recevoir un cadeau.

Ce que Louise avait donc à faire c'était ouvrir sa pensée à l'abondante provision que l'Amour tient en réserve pour chacun et apprendre à se réjouir du bien que les autres possèdent. Il n'était pas nécessaire d'avoir exactement le même genre de cheveux que ses sœurs pour en apprécier la beauté. Elle pouvait en jouir sans que cela soit une possession personnelle, car aucune manifestation de beauté n'est une possession personnelle qui doive être enviée, convoitée ou même un sujet de fierté. Et elle pouvait ouvrir ses yeux à la beauté que Dieu exprimait à travers sa propre individualité.

Louise commença à entrevoir que toute évidence du bien manifeste dans l'existence de son prochain ou dans la sienne, était un signe de la sollicitude aimante de Dieu et qu'elle pouvait l'apprécier et l'aimer. Dieu donne la beauté même aux fleurs sauvages, comme Christ Jésus l'a dit.

Elle vit qu'elle pouvait apprécier la beauté de ses sœurs sans ressentir d'envie, et les résultats furent merveilleux. Elle ne se sentit plus exclue et inférieure, mais joyeuse et satisfaite. Parce qu'elle ne convoitait pas, elle exprimait elle-même davantage de beauté. Puis, elle fut guérie d'une condition physique dont elle souffrait. L'Amour divin avait illuminé le dixième commandement, et comme elle y avait obéi, elle avait été guérie.

En élevant sa pensée à Dieu, la source de tout bien, Louise avait appris la véritable signification de ces lignes de l'Hymnaire de Christian Science:

Tout bien, partout où il se trouve
Trouve sa source en Toi. Cantique n° 224.

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