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[Original en français]

Correction et non châtiment

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1969


Un grand nombre de personnes, subissant la correction qu'inflige la souffrance, s'estiment plutôt punies qu'aidées à atteindre un bonheur durable, jusqu'à ce qu'elles perçoivent plus clairement le besoin qu'elles ont de se réformer. Alors elles voient dans l'expérience qu'elles traversent la véritable utilité de la correction: contraindre les humains à progresser moralement et spirituellement selon la loi de Dieu.

Les dictons abondent qui se résument en ces mots: « Qui aime bien châtie bien. » Et dans la Bible on peut lire: « Puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?... Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » Hébr. 12:9, 11; Les enfants insouciants de ce siècle attendent les coups de férule pour s'amender, plutôt que de le faire de bonne volonté.

Même l'être humain droit n'est jamais d'une bonté parfaite. Souvent l'aveuglement et la propre justification basée sur le contentement de soi-même, dont en général il fait preuve, l'empêchent d'exprimer la justice. Les manquements aux exigences de la justice divine continuent d'attirer la souffrance, obligeant l'individu à regarder en lui-même pour voir par où il pèche.

Quelles sont donc les exigences de la justice auxquelles il faut essayer de souscrire ? La loi morale fut donnée à Moïse et les Dix Commandements devinrent la norme de vie du peuple juif. Un proverbe de l'Ancien Testament déclare: « Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. » Prov. 6:23;

Puis Jésus est venu, notre exemple, prêchant et démontrant parfaitement le Christ, ou nature divine. Il exposa à ses disciples et aux foules qui l'écoutaient une interprétation plus élevée du Décalogue hébraïque. Il insista sur l'implication qu'il comporte, de non seulement s'abstenir de commettre les mauvaises actions qu'il condamne, mais aussi sur la nécessité de corriger les pensées qui les incitent, par la grâce et la vérité.

Au siècle dernier, Mrs. Eddy découvrit dans les Écritures la Science du Christ, ou Science Chrétienne, que confirmaient les paroles et les œuvres de Christ Jésus. Cette religion qu'elle fonda alors, met l'étudiant à même de comprendre comment l'action de la Vérité — Esprit, Vie, Amour — corrige les convictions erronées, agréables ou désagréables, basées sur le témoignage des sens matériels.

Selon la fermeté de nos bonnes intentions d'accepter et de persévérer en Science Chrétienne, qui est le moyen de comprendre la réalité spirituelle, la lutte qu'impose une telle correction sera plus ou moins longue. Mrs. Eddy écrit: « Soit ici-bas, soit dans l'audelà, la souffrance ou la Science devra détruire toute illusion concernant la vie et l'entendement, et régénérer le sens matériel et le moi matériel. » Science et Santé, p. 296.

La correction ne dépend pas de l'humeur d'un Dieu à l'image humaine, plus ou moins indulgent à nos fautes, mais de notre disposition à réaliser les faits spirituels concernant l'homme à l'image de Dieu, l'homme réel. C'est la mission du Christ, la Vérité, de détruire toutes les erreurs charnelles, que ce soit péché, maladie ou autres formes du mal. Comprendre que Dieu, la Vérité et l'Amour divins, S'exprime en nous et par nous, nous fait triompher de la matérialité.

La science mathématique n'impose pas de punition aux solutions fausses des problèmes posés. Les erreurs se punissent elles-mêmes. L'application exacte des règles mathématiques fournissant la réponse juste prévient ou met fin aux erreurs de parcours et à leurs conséquences. Il en est de même avec le Principe divin de la création — l'Esprit, l'Amour — qui ne tire aucune satisfaction de la souffrance humaine, qui n'en a en fait aucune connaissance, et dont le dessein est le maintien de l'idée véritable, parfaite et spirituelle de l'homme et l'univers.

Par sa vigilance, le disciple découvrira que ce qu'il aurait pu considérer comme punition ou souffrance n'est que la disparition d'un faux sens de satisfaction dans la matière. Et cette soi-disant perte est largement compensée par un gain de progrès dans la démonstration de l'être scientifique dont la perfection inclut santé, harmonie et immortalité.

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