Un grand nombre de personnes, subissant la correction qu'inflige la souffrance, s'estiment plutôt punies qu'aidées à atteindre un bonheur durable, jusqu'à ce qu'elles perçoivent plus clairement le besoin qu'elles ont de se réformer. Alors elles voient dans l'expérience qu'elles traversent la véritable utilité de la correction: contraindre les humains à progresser moralement et spirituellement selon la loi de Dieu.
Les dictons abondent qui se résument en ces mots: « Qui aime bien châtie bien. » Et dans la Bible on peut lire: « Puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?... Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » Hébr. 12:9, 11; Les enfants insouciants de ce siècle attendent les coups de férule pour s'amender, plutôt que de le faire de bonne volonté.
Même l'être humain droit n'est jamais d'une bonté parfaite. Souvent l'aveuglement et la propre justification basée sur le contentement de soi-même, dont en général il fait preuve, l'empêchent d'exprimer la justice. Les manquements aux exigences de la justice divine continuent d'attirer la souffrance, obligeant l'individu à regarder en lui-même pour voir par où il pèche.
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