Le rapport suivant a déjà paru dans le « Christian Science Sentinel » du 6 juillet 1968.
[The following report appeared in the “Christian Science Sentinel” of July 6, 1968.]
Le sens d’unité soulignant le plan du Centre d’Église est illustré avec grâce par le rôle donné au miroir d’eau. L’eau scintillante de ce bassin, qui mesure environ 200 mètres de long, réfléchira tous les bâtiments — tant les nouveaux que ceux déjà existants — en une riche vue d’ensemble. Et, de cette façon, la pièce d’eau donnera un sens d’intimité tout en offrant un grand espace ouvert.
Une allée courra autour de la pièce d’eau permettant ainsi aux promeneurs — sans parler des fanatiques de la photo — de découvrir l’image réfléchie de l’un quelconque des bâtiments. De quelque endroit où une personne se trouvera sur le côté de la pièce d’eau, le long d’Huntington Avenue, elle pourra voir, sous différents angles, l’image de l’édifice original de L’Église Mère. Et, de la façade en arc de cercle de la nouvelle École du Dimanche, l’on dominera la pièce d’eau de laquelle on aura une vue impressionnante; on pourra y voir l’image de la haute stature du Bâtiment administratif et de ses 25 étages.
L’utilité de la pièce d’eau sur le plan architectural va de pair avec sa fonction décorative. Quelque deux millions de litres d’eau, circulant à la vitesse de sept mille litres d’eau à la minute, climatiseront le Bâtiment à colonnade, ce qui rendra inutile l’installation d’un climatiseur de 600 tonnes sur le toit de ce bâtiment. Il en résultera une simplification des problèmes techniques posés par les fondations et la certitude que le contour du toit du bâtiment sera plus net, plus attrayant.
La pièce d’eau offre également d’autres avantages techniques. L’eau, légèrement chauffée durant l’hiver afin d’éviter qu’elle ne se congèle, circulant en circuit fermé, assurera une certaine isolation thermique du garage situé sous la pièce d’eau. En raison du faible volume d’eau le poids de la superstructure sera relativement léger et la construction du garage en sera également quelque peu simplifiée.
Conçue en tenant compte de la sécurité du public, la profondeur de la pièce d’eau variera entre environ 60 centimètres en certains endroits et 45 centimètres ou moins à d’autres. Elle aura à peu près 200 mètres de long sur un peu plus de 30 mètres de large. Un système de filtrage et de circulation d’eau la maintiendra propre.
Juste au-delà de la pièce d’eau, et proche du Bâtiment de l’administration, se trouvera une fontaine circulaire, équipée d’un anémomètre permettant de contrôler la pression de l’eau. En automne et au printemps, l’écart considérable entre les températures diurnes et les températures nocturnes entraînera une contraction et une dilatation importantes de la pièce d’eau. Afin de permettre ces variations, la pièce d’eau sera faite de sections reliées entre elles par des joints de connexion spéciaux.
En raison, tout spécialement, du fait que la pièce d’eau se trouvera au-dessus du garage, il est essentiel qu’il n’y ait pas de fuite d’eau. Le bureau de l’expert chargé des travaux et l’architecte ont étudié à fond les différents choix qui s’offraient pour la superstructure. Dans leurs conclusions ils recommandent l’utilisation d’un revêtement en lourd butylcaoutchouc à l’intérieur d’un bassin en béton coulé. Les dalles de protection seront posées sur le revêtement caoutchouté avant que soient mis en place de grands panneaux de béton noir qui formeront le fond de la pièce d’eau.
Le fond noir, lui, ne réfléchira pas la lumière; de cette façon les images qui se formeront par reflet sur la surface de l’eau seront plus nettes. Et, lorsque le soleil dardera ses rayons sur la pièce d’eau, les images miroiteront à la surface de l’eau, comme si elles étaient faites de mercure.
Le miroir d’eau fournira un havre contre l’agitation de la ville. Les gens pourront se promener autour du bassin ou s’asseoir sur les bancs le long de la pièce d’eau — afin de se plonger dans leurs réflexions. Et peut-être se rappelleront-ils les passages de la Bible dans lesquels l’eau sert à désigner métaphoriquement la purification de la pensée, le salut et la vie spirituelle.
Les membres de l’Église se souviendront qu’en 1966 Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne les avait invités à verser leurs contributions au Fonds pour l’édification du Centre de l’Église de la Science Chrétienne. Ceux qui ont accepté cette invitation ont eu l’occasion de participer à ce merveilleux projet. Cette année, elle est réitérée de manière à ce que puissent être fournis les fonds nécessaires à la continuation des travaux.
Les fonds devraient être envoyés à Roy Garrett Watson, Treasurer, 107 Falmouth Street, Boston, Massachusetts, U.S.A. 02115.