En 1947, la Science Chrétienne est entrée dans mon ménage à un moment critique, alors que je ne connaissais pas cette religion auparavant. Depuis plusieurs années je souffrais de mauvaises digestions. J’étais toujours de mauvaise humeur et j’avais des colères violentes et subites. Je prenais beaucoup de médicaments et le médecin qui me traitait avait fait tous les préparatifs pour que j’entre en clinique me faire opérer de la vésicule biliaire.
Ma belle-mère, apprenant cela, me conseilla d’aller trouver une femme qui, disait-elle, guérissait par la prière. Elle me donna l’adresse et je me rendis chez cette femme, praticienne de la Science Chrétienne, comme je l’appris plus tard. J’étais plutôt sceptique.
Cependant la guérison fut immédiate. Lorsque je quittai cette praticienne j’étais joyeux, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Je me sentais vivre pour la première fois me semblait-il. Le même jour j’ai renoncé aux services du médecin et j’ai annulé l’opération prévue. J’ai jeté tous les médicaments et, depuis, je mange de tout. A cette époque je portais des lunettes que j’ai posées quelque deux ans plus tard. Je n’en ai plus jamais eu besoin depuis.
En 1959 je fus atteint d’un infarctus du myocarde. Le médecin, appelé pour les besoins de l’assurance militaire, m’ordonna d’entrer immédiatement en clinique. Je fus radié de l’armée où j’exerçais un commandement. Je refusai d’entrer en clinique, disant au médecin que je prenais toute la responsabilité de cette décision. Un autre médecin, commandé par l’assurance militaire, confirma le diagnostic, par électrocardiogramme, du premier spécialiste; mais, sur ma demande, il m’accorda de ne pas entrer en clinique et ne me donna pas de médicaments, sachant que je n’en voulais pas.
Dès le début de ce cas, ma femme et moi affirmions avec force les grandes vérités de la Science Chrétienne, à savoir: que l’Entendement divin, Dieu, l’unique bien toujours présent, gouverne toutes les fonctions de l’homme et que celles-ci sont purement spirituelles. Je dus surtout comprendre ce qu’est l’amour du prochain et apprendre comment aimer. A tout instant je priais, disant: « Père, apprends-moi à aimer, à refléter Ton amour ! » Pendant les premiers quinze jours, j’allais à mon bureau à la demi-journée, en marchant très lentement, mais j’étais très joyeux. Après deux semaines je pouvais marcher presque normalement.
Six mois plus tard, je dus passer un nouvel examen par électrocardiogramme et j’eus la joie d’entendre le médecin me dire que j’étais guéri. Je fus réincorporé dans l’armée et mon commandement me fut rendu.
Nous rendons grâce pour tous les bienfaits reçus en Science Chrétienne, guérisons de sinusite, rougeole, fièvre, douleurs, accidents, brûlures, inharmonies entre personnes ! Toutes ces erreurs du sens mortel ont été rapidement anéanties par l’application de la Science divine.
Les défauts qui m’accablaient étaient légion — difformité morale, sensualité, orgueil. Je n’étais pas conscient de ces erreurs de croyance avant de rencontrer la Science Chrétienne, mais toutes ont été corrigées dans une notable proportion. Cette purification s’est opérée à la faveur d’épreuves souvent très dures mais salutaires.
Ma femme et moi sommes membres de L’Église Mère et d’une église filiale. Nous voulons remercier tout spécialement L’Église Mère qui, grâce à ses diverses activités curatives, nous a soutenus au cours de notre progression, ainsi que la praticienne de la Science Chrétienne. Nous sommes également très reconnaissants d’avoir passé ensemble le cours d’instruction et nous pouvons dire joyeusement avec saint Paul: « [Rien] ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rom. 8:39).
Genève, Suisse