Vers la fin de l'année 1932, j'eus soudain un mal douloureux affectant la vessie. Tous les symptômes étaient ceux qu'on attribue au cancer. Je n'arrivais pas à chasser ce mot de ma conscience; pourtant je savais que mon corps ne pouvait être malade et que la souffrance est un rêve dont il fallait m'éveiller.
Grâce au fidèle travail d'un praticien de la Science Chrétienne, je n'eus pas à rester au lit; je pus toujours travailler, de telle sorte que mon entourage ne s'aperçut pas de cette erreur. Il s'agissait pour moi de vaincre complètement la crainte. Un mercredi après-midi, cette maladie avec tous ses symptômes — angoisse, douleur et autres images — se manifesta fortement. La crainte me chuchotait ceci: Tu ne peux aller à l'église dans cet état; c'est absolument impossible. Mais la voix de la Vérité me disait: Va seulement; Dieu est l'unique pouvoir. Mon fardeau paraissait lourd quand j'arrivai au culte. Mais mon obéissance fut si richement récompensée que je retournai chez moi tout à fait guérie, et le cœur plein de reconnaissance. Pour cette preuve du secours divin, je rends grâces à notre Père-Mère Dieu.
En 1934 je fis une chute qui m'occasionna une blessure au front, un froissement des côtes et une fracture du bras avec fente de l'os. Comme mon bras était cassé, je crus qu'il me fallait faire venir une doctoresse pour mettre des éclisses si c'était nécessaire. Le lendemain matin, elle commença par me demander: « Avez-vous bien dormi? » Sur une réponse affirmative, elle conclut que le bras n'était pas cassé, et que la douleur était due à l'extravasation du sang; mais pour en être sûre, elle me conseilla de passer à la radiographie. En voyant l'épreuve radiographique, le docteur qui l'avait prise me demanda comment je m'étais fait une si mauvaise fracture. J'avais espéré que le lendemain la doctoresse pourrait me faire un bandage qui maintînt le bras; mais trouvant la fracture trop compliquée, elle me pria d'aller chez un chirurgien. Lui aussi fut incapable de remédier à l'éclatement de l'os; il se contenta de bander le bras pour le soutenir. Il dit qu'une fracture aussi mauvaise ne pouvait se guérir en moins de six semaines, et que les complications étaient fréquentes dans des cas pareils.
Ayant vu que les docteurs ne pouvaient me secourir, je me tournai entièrement vers Dieu. Je constatai de nouveau qu'on trouve Dieu lorsqu'on Le cherche de tout son cœur. Dieu m'a merveilleusement aidée, et grâce au travail spirituel d'un praticien j'eus une guérison magnifique. Dès les premiers jours, je pus entendre et sentir les éclats d'os qui reprenaient leur place. En moins de deux semaines le bras fut complètement guéri, à la grande surprise des docteurs.
Je suis sincèrement reconnaissante de pouvoir comprendre que Dieu est un secours dans la détresse. Mon cœur est plein d'une profonde gratitude envers Mrs. Eddy. Hambourg, Allemagne.
Je tiens à confirmer le témoignage ci-dessus, écrit par ma femme; j'ajouterai qu'un grand changement s'est produit dans ma vie depuis que j'ai commencé l'étude de la Science Chrétienne.
Ce qui m'a transformé, c'est l'étude du livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, jointe à celle de la Bible. Certains défauts moraux ou physiques m'ont quitté. Pour moi aussi Dieu est un secours toujours présent.
Il y a quelque temps, je tombai d'un tram lancé à toute vitesse. Au premier instant, je crus avoir le crâne fracassé par la violence du choc; mais immédiatement ce que j'avais appris en Science Chrétienne me vint à la pensée. Je savais que l'enfant de Dieu n'est jamais victime d'un accident, et que Dieu remplit tout l'espace. Que pouvait-il donc arriver, puisque Dieu était avec moi? Le contrôleur m'offrit son aide, que je déclinai; et je commençai à travailler selon la Science Chrétienne.
Le livre de texte m'avait appris qu'il faut nier le témoignage des sens matériels. Je ne dis donc rien à la maison, et pendant la nuit je continuai mon travail en Science. Au matin toute douleur avait disparu, et j'étais complètement libre. Cette preuve de l'omniprésence divine me remplit de gratitude; je suis reconnaissant de ce que Mrs. Eddy nous a révélé à nouveau la doctrine du Christ.
