Ma première guérison m'a toujours paru belle et merveilleuse, car à cette époque je ne savais rien concernant la Science Chrétienne, excepté que c'était une religion qui prétendait guérir. Jamais je n'avais assisté au culte ou lu les publications, et je connaissais une seule Scientiste Chrétienne. C'était une voisine que son charmant caractère me faisait admirer et respecter.
Pendant huit ans j'avais souffert d'insomnies et je prenais toujours un soporifique. Finalement le chagrin que me causa le décès de personnes qui m'étaient chères, et des ennuis d'argent, me firent tomber dans une profonde dépression nerveuse. Les médecins essayèrent bien des choses, mais rien ne me procura la paix; finalement ils décidèrent de m'envoyer dans un sanatorium pour un temps indéterminé.
Partir me semblait chose impossible, et je ruminais la situation lorsque me vint cette pensée: On dit que la Science Chrétienne peut guérir! J'étais au lit, mais je me levai immédiatement pour téléphoner à la voisine que je savais être Scientiste Chrétienne. Après lui avoir expliqué mes peines, je lui demandai si elle croyait que la Science Chrétienne pourrait m'aider. Elle répondit: « Non seulement je crois, mais je sais que cela vous aidera! » Alors je lui demandai ce qu'il fallait faire, et elle me dit que j'avais besoin d'une praticienne. Je ne savais pas comment me procurer cette aide, et je priai ma connaissance de m'envoyer quelqu'un. Quelques heures plus tard, une praticienne arriva. Jamais je n'oublierai son expression pleine d'amour, sa compassion, sa patience, tandis que je lui faisais part de tous mes maux. Je ne demandais qu'une chose: « Si seulement je pouvais dormir! » Elle me parla de Dieu, de Sa présence constante, de Sa tendre sollicitude pour Ses enfants; elle dit que Dieu me donnerait tout ce dont j'avais besoin, car j'étais un de Ses enfants bien-aimés; elle cita aussi cette parole de la Bible: « C'est Dieu qui donne du repos à celui qu'il aime. » Cette pensée me réconforta, et je priai la praticienne de m'aider. Après son départ, j'essayai de comprendre la vérité concernant la paix; au cours de ces réflexions, je m'endormis. Je ne m'éveillai que le lendemain, et entièrement guérie.
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